L'éditeur l'a supposé, il a eu raison, j'ai adoré le cycle des Princes d'Ambre, et j'ai aimé ce titre :
Lord Démon, car j'y ai retrouvé toutes les ambiances si particulières, chaleureuses, colorées et tellement fortes dont R.
Zelazny savait si bien nous offrir. C'est donc plus le côté écriture et cette impression de voyager que j'apprécie chez cet auteur plus que les histoires.
Car en somme, les histoires sont composées sur les bases très classiques d'un roman avec les recettes basiques : prenez deux ennemis, montez-les en grande rivalité, pour en faire une belle bataille, à cela parsemer un soupçon d'amour, et plein de pièges à surmonter, sans oublier pour pimenter le tout, des trahissons inattendues, une ribambelle de créatures des plus imaginaires au pouvoir surnaturel et surtout ne négligez pas la présentation avec de somptueux décors, des ambiances à vous y croire tout à fait, de l'originalité à la
Zelazny et vous avez là un superbe bouquin empreint de SF très soft…
J'ai tout à fait apprécié ce
Lord Démon
Lire
Zelazny c'est voyager d'un plan à un autre en pénétrant par des portes plus ou moins dissimulées, c'est côtoyer des créatures fabuleuses, et boire des légendes revisitées en SF, s'imprégner de mythologie (chinoise en l'occurrence pour ce roman), se battre contre des Cintres et tomber dans un tiroir à chaussettes, c'est aussi vivre dans des bouteilles et permettre aux humains de s'inviter dans ces mondes étranges et parallèles de la galaxie et du Temps……..
La fin est beaucoup moins époustouflante mais soyons conscient que l'auteur n'a pas pu achever ce livre puisqu'il a succombé avant de pouvoir l'achever souhaitons qu'il est pu rejoindre l'un de ces mondes si fantastiques que palpitants qui a su bien nous offrir. Son épouse a eu le mérite de nous rendre sa copie terminée grâces aux notes que son mari avait laissées. On ressent bien cette cassure mais la qualité du roman n'en est pas altérée pour autant toutefois les descriptions sont beaucoup moins impressionnantes et l'essoufflement se faufile dans les dernières pages ce qui peut très bien se comprendre : reprendre un tel roman ça relève de l'impossible pourtant le pari est tenu et haut la main. Merci à
Jane Lindskold d'avoir relevé ce défi.