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EAN : 9782355541193
176 pages
Le chasseur abstrait éditeur (18/09/2010)
5/5   1 notes
Résumé :
Les 10 poèmes traduits sont : The Voyage of Maeldune, The Eagle, The Lady of Shalott, The Merman, The Lotos-Eaters, The Kraken, Rizpah, Mariana, Morte d Arthur & The Revenge : A Ballad of the Fleet.
"[ ... ] Quand j'ai découvert " The Voyage of Maeldune " pour la première fois, j'en suis aussitôt tombé fou-amoureux. Ce poème, d'esprit fantastique, raconte le voyage étrange d'un guerrier nordique à travers les mers d'Irlande, dans sa quête pour venger la mort ... >Voir plus
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ode à la mémoire
I.
TOI qui voles le feu, Aux
fontaines du passé,
Pour glorifier le présent, ô hâte,
Visite mon faible désir !
Fortifie-moi, éclaire-moi !
Je m'évanouis dans cette obscurité,
Toi aube rosée de la mémoire.

II.
Ne viens pas comme tu es
venu récemment, Jetant les ténèbres d'hier
Le jour blanc, mais vêtu d'une lumière adoucie
De l'état d'Orient.
Alors que tu venais avec la brume matinale,
Même comme une servante, dont le front majestueux
Les vents de l'aube percés de rosée ont embrassé,
Quand elle, comme toi,
Reste sur ses écluses flottantes la belle cargaison
De fleurs débordantes, et les premières pousses
De vert oriental, donnant un gage sûr de fruits,
Qui, en hiver, brillera
La terre noire avec un éclat rare.

III.
Tandis que tu venais avec la brume du matin,
Et avec le nuage du soir,
Versant tes richesses glanées dans ma poitrine ouverte ;
Ces fleurs incomparables qui, dans le vent le plus grossier,
ne poussent jamais tranquilles,
Lorsqu'elles sont enracinées dans le jardin de l'esprit,
Parce qu'elles sont les plus précoces de l'année.
La nuit n'était pas non plus ton linceul.
Dans de doux rêves plus doux qu'un repos ininterrompu,
tu as conduit par la main ton espoir infantile.
Le tourbillon de ses vêtements s'empara de toi
La lumière de ta grande présence ; et la chape
De l'avenir à moitié atteint,
Tho' profond pas insondable,
Était fendu avec les millions d'étoiles qui tremblent
O'er l'esprit profond de l'enfance intrépide.
Une petite pensée était là de la détresse de la vie;
À coup sûr, elle pensait qu'aucun brouillard de terre ne pourrait ternir
Ces yeux si vifs et si beaux, exaltants pour l'esprit ;
Sûr qu'elle était plus proche des sphères célestes,
écoutant la musique seigneuriale s'écoulant des
années illimitées.
fortifie-moi, éclaire-moi !
Je m'évanouis dans cette obscurité,
Toi aube rosée de la mémoire.

IV.
Viens, je t'en prie, lève-
toi , toi aux nombreuses langues, aux myriades d'yeux !
Tu ne viens pas avec des spectacles de vignes exubérantes
À mon œil intérieur,
Mémoire la plus divine !
Tu n'as pas été soigné par la cascade
Qui sonne et brille toujours
Un pilier de lumière blanche sur le mur
Des falaises pourpres, distantes aperçues :
Viens des bois qui ceinturent la colline grise,
Les sept ormes, les quatre peupliers
Qui se tiennent à côté de la porte de mon père ,
Et principalement du ruisseau qui aime
à enfiler le cresson emmêlé et le sable nervuré,
Ou fossette dans l'obscurité des criques roussâtres,
Puisant dans son étroite urne de terre,
Dans chaque coude et tour,
L'hommage filtré de la forêt rugueuse;
! conduis tes pieds ici !
Verse autour de mes oreilles le
bêlement vivant Des moutons à la toison épaisse des plis caronnés,
Sur les montagnes striées,
Quand la première chanson du matin s'est réveillée fort
Sur la terre sombre et couverte de rosée, A
quelle heure le matin ambré
jaillit de dessous un nuage bas.

V.
De grandes dots doth l'œil ravi
Au jeune esprit présent
Quand elle est mariée pour la première fois,
Et comme une épouse d'autrefois,
En triomphe conduit,
Avec de la musique et des douches douces
De fleurs de fête,
Jusqu'à la demeure, elle doit se balancer.
Tu as bien fait, grand artiste Memory.
En encerclant ta première expérience
Avec une charpente royale d'or ouvré ;
Besoins tu dois profondément aimer ton premier essai,
Et avant tout dans tes diverses galeries
Place-le, là où la lumière du soleil la plus douce tombe
sur les murs à étages;
Car la découverte
Et la nouveauté de ton art t'ont tellement plu,
Que tout ce que tu as dessiné de plus beau
ou de plus hardi depuis mais pèse légèrement
avec toi pour l'amour que tu portes
Le premier-né de ton génie. Comme un artiste,
Toujours en retraite, tu contemples
le premier travail de tes premiers jours,
Peu importe ce que l'esquisse pourrait être :
Que ce soit le haut champ sur le brochet sans buisson,
Ou même une crête
de sable De collines amoncelées qui
montent la mer, Soufflée de murmures durs,
Ou même une modeste chaumière d'où nous voyons
S'étendre large et sauvage l'énorme marais perdu,
D'où du pont fréquent,
Comme des emblèmes de l'infini,
Les eaux tranchées courent de ciel en ciel ;
Ou un jardin clos
Avec des allées tressées de la rose traînante, De
longues allées tombant vers des grottes crépusculaires,
Ou s'ouvrant sur des parcelles planes
De lys couronnés, debout près de
lavande à épis violets :
Où dans l'au-delà la vie se retirait
Des tempêtes violentes,
Du vent las,
Avec la jeune fantaisie ré-inspirée,
Nous pouvons converser avec toutes les formes
De l'esprit aux multiples facettes,
Et ceux que la passion n'a pas aveuglés,
Pensée subtile, myriade d'esprit.
Mon ami, vivre seul avec toi
Etait combien mieux que de posséder
Une couronne, un sceptre et un trône !

fortifie-moi, éclaire-moi !
Je m'évanouis dans cette obscurité,
Toi aube rosée de la mémoire.
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Tard, tard, si tard

Tard, tard, si tard ! et obscurcir la nuit et se détendre !
Tard, tard, si tard ! mais nous pouvons entrer encore.
Trop tard, trop tard ! vous ne pouvez pas entrer maintenant.
Nous n'avions aucune lumière : pour cela nous nous repentons ;
Et en apprenant cela, l'époux se radoucira.
Trop tard, trop tard ! vous ne pouvez pas entrer maintenant.
Pas de lumière : si tard ! et sombre et froid la nuit !
O, laissez-nous entrer, que nous puissions trouver la lumière !
Trop tard, trop tard : vous ne pouvez pas entrer maintenant.

N'avons-nous pas entendu dire que le marié est si doux ?
O, laissez-nous entrer, tho' tard, pour lui baiser les pieds !
Non, non, trop tard ! vous ne pouvez pas entrer maintenant."
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Franchir la barre

Coucher de soleil et étoile du soir,
Et un appel clair pour moi !
Et qu'il n'y ait pas de gémissement de la barre,
Quand je prends la mer,

Mais une marée aussi mouvante semble endormie,
Trop pleine pour le bruit et l'écume,
Quand ce qui a puisé dans les profondeurs
infinies Retourne à la maison.

Crépuscule et cloche du soir,
Et après ça la nuit !
Et qu'il n'y ait pas de tristesse d'adieu,
Quand je m'embarque ;

Car les rumeurs de temps et de lieu
Le déluge peut me porter loin,
j'espère voir mon pilote face à face
Quand j'aurai franchi la barre.
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