Il y a trois personnages principaux dans ce roman.
Franck qui se fait des noeuds au cerveau parce qu'il n'aime pas son prénom. Il y a pire, non ? Il me fatigue avec ses interrogations sur tout. Si vous voulez savoir comment vous pourrir la vie sans raison, demandez à Franck, c'est le roi.
Emilie, compagne de Franck, qui fait une thèse sur un écrivain mort et qui est plutôt inintéressante.
Galwin Donnell qui est l'écrivain dont l'oeuvre sert de sujet de thèse à Emilie.
Et quelques autres, des intellectuels ridicules et pédants, dont les nombreuses explications de texte des romans de Donnell m'ont ennuyée au possible. J'ai d'ailleurs choisi de poursuivre ma lecture en passant tout ce qui avait trait à cet écrivain. Et comme le reste m'a ennuyée aussi, j'ai survolé le dernier tiers.
J'ai eu l'impression que l'auteur a pris l'histoire d'Emilie et de Franck, celle de Donnell et l'analyse de son oeuvre, qu'elle a secoué tout ça et que ça s'est mélangé n'importe comment sur les pages. Et hop, ça a fait un roman. Les Hébrides ne sont même pas exploitées et ce roman aurait pu se passer ailleurs, c'était pareil. Les personnages ne sont pas attachants, l'histoire de couple est banale et insipide, et le décorticage de l'oeuvre de Donnell est chiante. Ça faisait un moment que je m'étais ennuyée à ce point.
Emilie et Franck vivront-ils heureux et auront-ils beaucoup d'enfants ? Emilie ira-t-elle écrire sa thèse à Cambridge ? Je m'en fous complètement.
J'ai du mal à croire que c'est le même auteur qui a écrit
L'art de perdre.
Juste avant l'oubli, un titre bien trouvé. J'ai écrit cette chronique deux semaines après avoir lu le roman et si je ne m'étais pas replongée dedans, j'aurais été incapable de me souvenir de l'histoire.