AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 570 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une excellente BD signée Zep, intelligente, fine et pleine de bons sens.
Il faut la lire en écoutant en boucle le morceau « The end » des Doors, car c'est ce que fait le professeur Frawley, qui se passe cette chanson du matin au soir pendant qu'il travaille.
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui nous parle des arbres, de la terre et de ce que les hommes en ont fait au fil des siècles.
Animaux aux comportements étranges, champignons toxiques, des dizaines de décès suspects et la mort programmée de l'humanité, voilà les thèmes abordés dans cette bande dessinée qui invite le lecteur à réfléchir à ce qu'on va laisser derrière nous.
La terre a t'elle réellement besoin de l'homme ou n'est-il que l'accélérateur de sa destruction ?
Petit bémol pour la couverture aux tons criards super moches qui n'ont rien à voir avec l'intérieur aux couleurs douces.
Commenter  J’apprécie          472
Une belle leçon d'humilité avec de beaux dessins.
J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          200
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
…”
Ce refrain du mythique groupe "The Doors" tourne en boucle à la lecture de ce livre, et il n'est évidemment pas innocent. Comme un présage pour le récit, il résume parfaitement les faits mais nous y reviendront.
Cet album est le troisième album au style réaliste réalisé par Zep pour les éditions Rue de Sèvres. Et qu'est-ce que je les aime ces ouvrages !
Donc après « Une histoire d'hommes » et « un bruit étrange et beau », voici que je me prends une nouvelle claque, à la fois graphique et scénaristique, avec cette BD exceptionnelle.
ZEP nous prouve particulièrement avec ce récit qu'il est un auteur complet capable de s'attaquer à n'importe quel registre (jeunesse, adulte, fiction, aventure humaine, humour etc…)

Le dessin :

Le dessin de Zep est dans un style réaliste dont le trait est juste élégant, léger, épuré, beau…
Comme à son habitude, pour ses récits adultes, Zep utilise des couleurs en bichromie avec des jeux d'aplats.
Les couleurs pastelles sont particulièrement bien choisies sur des tons dits naturels (vert, brun, bleu…) et donc totalement adaptés pour ce récit à la croisée des sciences naturelles et de la science-fiction.
Chaque couleur reflète donc une ambiance : vert pour des atmosphères liées à la nature, bleue pour des scènes temporellement situées matin ou soir ou bien pour évoquer des faits passés, mauve rouge pour les situations dramatiques, etc…
Coté effets, encore une fois l'auteur ne s'embarrasse pas de techniques approfondies. le travail sur les plans, perspectives et lumières fait remarquablement vivre l'histoire.
Et ces paroles de The End qui reviennent continuellement en une belle et longue onomatopée et qui nous harcèlent afin certainement de nous avertir d'un évènement dramatique à venir.
Les mises en scène sont travaillées, presque à la perfection, et chaque vignette accroche agréablement notre oeil. On admire, on contemple la majestuosité du trait, mais aussi de cette nature dessinée fragile et forte à la fois.
Ce livre est une délectation visuelle.

Le scénario :

Ce récit dramatique est bien évidement une pure fiction à ce jour, quoique…
Si l'on considère l'anecdote des Koudous du Transvaal, cette fiction n'est finalement plus très loin de la réalité (ou inversement), et cela peut glacer le sang…
Zep est bien évidemment parti de ce fait divers pour construire ce thriller perturbant. Il en fait même référence au cours de l'histoire.
Ce scénario est troublant mais a plusieurs mérites.
Le premier est de remettre l'humanité en place face à la grandeur de la nature. Il nous fait bien comprendre que l'on est finalement un bien petit rien pour ce monde. Notre passage sur cette planète reste éphémère.
Le deuxième, conséquence directe du premier, est de nous alerter bien évidemment sur la catastrophe écologique à venir (ou déjà présente) si l'on continu à industrialiser à tout va, et de laisser passer les profits devant la nécessité. Personne ne sera épargné (ou presque). Nous devons collectivement ranger notre égo et revenir aux sources et aux besoins primaires.
Outre ces sonnettes d'alarmes moralisatrices mais révélatrices, cette allégorie est techniquement admirablement bien construite. le découpage est construit pour que le suspense règne de bout en bout. L'histoire est captivante et intéressante. Elle se lit vite. Tout s'enchaine à bon rythme et le final nous surprends et nous laisse bien évidemment pantois !

Cette oeuvre BD est pour moi l'une des meilleures que j'ai pu lire sur ce premier semestre. Je la recommande vivement car on ne peut être que touché par cette science-fiction/naturelle…
C'est une BD qui est un indispensable à toute bonne bédé thèque.
Lien : http://www.7bd.fr/2018/05/th..
Commenter  J’apprécie          190
Au son des paroles prophétiques de Jim Morrison, une poignée de chercheurs tentent de décoder les signaux que s'échangent les arbres depuis des millénaires. « La mémoire de notre planète écrite dans l'ADN de l'arbre. » (p. 22) D'étranges champignons apparaissent à proximité des usines de Pharmacorp, soupçonnée de polluer massivement l'environnement. Mais Theodore, un des stagiaires qui participe au projet, a le sentiment que la menace est plus grande et imminente, et surtout qu'elle émane d'entités qui semblent bien inoffensives.

Difficile d'en dire moins, mais impossible d'en dire plus ! Je vous laisse découvrir cette excellente bande dessinée d'un auteur que j'apprécie de plus en plus à mesure qu'il produit des oeuvres profondes et belles. Pour vous convaincre du talent de Zep, lisez Une histoire d'hommes, Découpé en tranches et surtout Un bruit étrange et beau. Et au hasard d'une balade en forêt, prenez le temps de rassurer les arbres, de saluer respectueusement leur écorce et de les remercier. Et surtout, surtout, écoutez Jim Morrison.
Commenter  J’apprécie          180
Une bonne BD. Une pépite j'ai envie de dire!

Toutes les critiques disaient qu'il faut la lire en écoutant " the End" des Doors. J'avoue ça change tout!
Première lecture accompagnée d'un fond musical ça m'a scotchée!

Un thriller dans lequel je suis entrée sans aucune méfiance...Mais après j'ai regardé les arbres d'un drôle d'air en sortant marcher!
Pas envie de vous raconter l'histoire, lisez-là: elle est géniale!
Commenter  J’apprécie          160
Tout commence en Argentine où des amoureux sont en balade. Ils s'écroulent soudain morts. Ce sera le cas de plusieurs personnes dans la ville voisine, sans que la cause de des disparitions soient identifiées.

Théodore arrive dans une réserve naturelle en Suède. Il fait la connaissance de Moon et du professeur Frawley, paléo-botaniste. Celui-ci cherche à mettre en évidence la communication entre les arbres et les humains en mesurant les échanges envoyés sous forme gazeuse. Théodore devra réaliser des mesures dans la forêt grâce à des capteurs installés un peu partout. Théodore va remarquer d'étranges champignons qui vont attirer son attention.

Le professeur Frawlay veut vérifier sa théorie, c'est à dire que les arbres se défendent contre les agressions dont ils peuvent être victimes. Il fait référence à la disparation des dinosaures qui sont les seuls à avoir été exterminé et non les autres espèces. La théorie est la suivante : les dinosaures étaient devenus des prédateurs qui détruisaient les végétaux pour se nourrir, la nature a alors décidé de les détruire.

Zep approche différentes thèses comme la pollution de la nature par l'industrie chimique, pollution volontaire ou non. L'industrie pharmaceutique est dans le collimateur mais sera finalement dédouanée. Il évoque aussi les mouvements écologiques qui militent pour la préservation de la planète et pour la prise de conscience de la population et des politiques pour avoir des comportements plus écoresponsables.

Le style de ZEP est totalement différent quand il aborde des sujets comme celui-ci, différent de ce qu'il produit avec son héros Titeuf. Son graphisme est tout autre, il laisse une place importante à l'imagination du lecteur : par la simplicité du trait, par le choix des couleurs. Il mène son récit comme une enquête policière et nous entraîne à la suite de Théodore. J'ai beaucoup aimé la représentation des arbres et de la forêt. On s'attache à eux et on ressent une présence. Les arbres me rappellent

Le professeur Frawley me rappelle ce professeur, joué par Ian Holm, dans le film le jour d'après : un humaniste cherchant à sauver la terre, les hommes et ayant peur de l'échec.

Lecture envoûtante avec en bruit de fond la chanson des Doors, The End. Zep nous propose une chute qui n'est pas une fin mais un nouveau début. C'est une vision optimiste du devenir de l'humanité en cas de catastrophe. Il faut espérer une prise de conscience collective afin de ne pas en arriver là. En serons-nous capable ?


Commenter  J’apprécie          140
Résumé : Théodore arrive dans une équipe scientifique qui étudie les arbres et fait des relevés des substances qu'ils dégagent, afin de mieux les connaître, et d'en savoir plus sur l'histoire de la planète. Les relevés deviennent inhabituels, et Théodore remarque que de nombreux champignons poussent aux pieds des arbres. Que se passe-t-il ?

Mon avis : Voici une BD futuriste qui montre comment la planète peut réagir pour se sauvegarder des hommes.

Dans une époque pas si loin que ça que la nôtre, qui pourrait être demain, des hommes meurent subitement dans une région du monde, sans qu'aucun scientifique parvienne à en expliquer la cause.

En Suède, Théodore rejoint une équipe de scientifiques qui étudie les arbres, sous l'égide du professeur Frawley, un homme passionné par les arbres, et qui pense que les feuilles des arbres contiennent dans leur ADN l'histoire de la planète. Il a pu le prouver grâce à une feuille préhistorique retrouvée congelée. Mais la communauté scientifique s'est moquée de lui, et il a depuis perdu toute crédibilité. Cela ne l'empêche pas de poursuivre ses recherches, persuadé que tout est écrit dans les feuilles, mais que les arbres cachent volontairement les informations qu'elles contiennent, se méfiant des hommes.

Théodore remarque lui aussi des événements étranges, comme les animaux qui se rapprochent des hommes et semblent ne plus les craindre, ou de mystérieux champignons qui prolifèrent aux pieds des arbres. Il pense que l'entreprise locale a peut-être répandu des produits chimiques dans la nature…

Mais il est loin de se douter que les arbres les observent, et dans leur communication entre eux, ont décidé de prendre une décision radicale pour l'avenir de l'humanité.

Après avoir lu cette BD, vous ne regarderez plus la nature et les arbres avec le même oeil, et certains prendront conscience que la nature est fragile, et que les activités humaines pourraient mener la planète à sa perte. Une BD qui nous renvoie à notre relation à la terre, et à notre responsabilité vis-à-vis d'elle.

A lire pour agir avant qu'il ne soit trop tard pour tout le monde…
Lien : https://docbird.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          144
J'aime bien Zep. Il peut passer de l'humour potache à des productions moins mainstream, profondes et visionnaires.

Avec The End, il produit une fable environnementaliste, une vision de la terre où l'homme ne serait le propriétaire de rien. Seulement le locataire, toléré par les arbres qui réguleraient le monde afin d'en assurer la continuité. L'homme est source de déséquilibres, alors il faut lui donner une leçon afin qu'il comprenne qu'il n'est pas au centre de l'évolution.

Zep déroule alors quelques portraits intéressants de chercheurs, observant les arbres, leur ADN, leurs comportements, les dialogues que ces arbres entretiennent entre eux et avec la nature (et accessoirement avec l'homme).

En même temps qu'il déroule sa fable, Zep développe une charte graphique très intéressante. Je suppose que l'on peut parler de quadrichromie, mais à chaque page ou presque une nouvelle couleur impose la dominante. On démarre avec du rouge, on enchaîne sur du vert, du bleu, du gris, du jaune... comme si nous, lecteurs, étions à même de percevoir les émanations gazeuses des arbres...

Un très joli travail.
Commenter  J’apprécie          120
Ne connaissant Zep que par ses Tuteur, cette BD m'a prise par surprise ! Un scénario très bien construit, un suspense haletant. Cette oeuvre vaut vraiment le détour, ne serait-ce que pour la réflexion qu'elle amène sur la place de l'homme sur Terre, devenu trop nombreux, trop nuisible pour continuer à déséquilibrer les écosystèmes en toute impunité...
Cette histoire ferait aussi un bon film de SF .
Commenter  J’apprécie          110
BD réaliste, totalement d'actualité. Très beaux dessins, couleurs soutenues, je me suis laissée emporter.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (950) Voir plus



Quiz Voir plus

Les titres des 13 albums Titeuf (Zep)

Tome 1, 1992 : ..... le sexe et les bretelles.

Le Diable
Dieu
Les Anges
Cupidon

14 questions
80 lecteurs ont répondu
Thème : ZepCréer un quiz sur ce livre

{* *}