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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Don Marcus, alias William, est un moine chartreux. Cloitré depuis plus de 25 ans dans sa cellule, à la Valsainte. Isolement, chasteté, silence, obéissance. Il est si habitué à ce silence que le seul bruit des mots qui sortent de sa bouche lui paraît étrange. Il reconnait à peine son reflet dans cette rivière. Il ne sort de sa cellule que pour les 3 offices chantés, le repas dominical et quelques activités. Une paix bientôt chamboulée par l'arrivée d'une lettre. En effet, un courrier émanant de Maître Odier, à Paris, lui fait part du décès de sa tante et lui prie de se rendre à la lecture de son testament. Un héritage conséquent qui pourrait permettre de réparer une partie du toit. Sa tante stipulant la présence de tous les héritiers, Don Marcus n'a d'autre choix que de se rendre à Paris...

Zep signe ici un album intimiste et touchant dans lequel l'on fait connaissance avec Don Marcus, chartreux cloitré depuis tant d'années qu'il ne connait pas le monde tel qu'il est aujourd'hui. L'auteur traite avec subtilité, émotion et douceur de la vie, du rapport avec la mort et avec Dieu. Il questionne tout autant sur le sens que l'on veut donner à notre vie. Ce voyage à Paris est l'occasion pour Don Marcus de faire des rencontres mais aussi de se souvenir de certains moments passés. Des flashbacks qui permettent de comprendre le cheminement de cet homme qui s'est consacré à Dieu. Un récit sensible et délicat aux personnages à la fois attachants, troublants ou sensibles. L'ambiance plus que jamais singulière, presque envoûtante, nous happe dès les premières pages. Don Marcus, notamment, nous enveloppe de son regard. Graphiquement, la douceur et le choix des couleurs, tantôt bleu, ocre, gris ou vert, siéent parfaitement à ce récit si étrangement beau.
L'on se surprend même parfois à tourner les pages religieusement...
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J'ai toujours aimé les histoires qui se déroulent dans des monastères ou des couvents, bien que n'étant pas croyante, j'ai l'impression d'y trouver une sorte de calme, de sérénité, même si les coeurs et les esprits sont parfois emplis de questions et de doutes.
Ces lieux représentent des enclaves hors du temps, dans lesquels la fureur de la vie ne pénètre pas, un lieu sur lequel les évènements de l'Histoire semblent ne pas avoir de prise.
Cette bande dessinée en est le parfait exemple.
On y fait la rencontre de Marcus, un moine qui vient de passer 25 ans dans un monastère Chartreux, consacrant sa vie au silence et à la prière.
Il va cependant devoir quitter tout cela pendant quelques jours, le temps de se rendre à Paris où sa présence est souhaitée pour régler la succession de sa tante décédée.
Il va alors être confronté à ses peurs, au bruit, aux gens, à une forme de vie à laquelle il a renoncé depuis très longtemps.
J'ai beaucoup aimé redécouvrir la ville et la vie par les yeux de ce moine.
Comme lui, je me suis interrogée sur les vraies raisons de ce choix fait il y a 25 ans, et je me suis surprise à envisager la possibilité d'un autre chemin, d'une vie différente.
Les couleurs pastelles amènent une sorte de douceur à cette histoire magnifique qui nous change du quotidien.
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Un roman graphique et beau. J'ai tout aimé dans cette histoire, le dessin, les personnages et la douceur de cet incroyable récit.
Un joli moment de lecture, j'avais tellement vu passer cette BD sur babelio, blogs et journaux et j'ai été totalement surprise ne connaissant pas le sujet finalement.
Je ne peux que vous conseillez de découvrir Zep dans cet univers si différent. Une superbe BD à lire pour se faire du bien.
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Le silence parfois tue, pourtant certains sont salvateurs, il suffit de l'apprivoiser et d'écouter ce bruit étrange et beau !

Don Marcus était promis à un bel avenir, mais contre toute attente, il quitte parents et illusions pour devenir chartreux à La Valsainte. Il est le plus clair de son temps reclus dans sa cellule. Les jours passent et se ressemblent. Ils sont rythmés par la prière, la solitude, l'obéissance, la chasteté dans un silence de plénitude. Saison après saison, il traverse la vie avec les mêmes gestes, les mêmes rituels. Ce désert monacal lui convient parfaitement. Mais qu'est ce que le silence sinon se libérer de ses souvenirs et se rapprocher de Dieu ? A l'abri dans son cloître, Marcus perd la notion du temps. Depuis 25 ans et 7 mois, il est en parfaite communion avec le Tout Puissant, avec pour seul horizon le silence qu'il a apprivoisé, ou est-ce plutôt le contraire ? le silence est devenu son allié.

Mais qu'en est-il lorsque sa tante décède et laisse un héritage de plusieurs millions, et que sa dernière exigence est que son neveu soit présent chez le notaire. N'a-t-elle toujours pas eu mainmise sur tout, sauf sur la volonté de Dieu ?

Marcus quitte son monastère pour Paris, une épreuve difficile que d'affronter ce monde depuis si longtemps oublié. Il rompt voeu de silence et redevient pour un temps, William.

William affrontera cette société de consommation telle que nous la connaissons aujourd'hui. Dans le train qui le mène à la capitale, il croise une belle et mystérieuse femme qui cache un bien lourd secret. C'est presque à regret qu'il laisse cette inconnue sur ce quai de gare. Puis il reverra deux personnes : sa cousine tant aimé, Tolède, et son cousin, Gabriel, qui ne croit qu'en un seul Dieu : l'argent.

Marcus, William, William, Marcus et sa vocation religieuse dévorante, mais il n'en demeure pas moins un homme. Laissera-t-il libre cours à ses désirs ? Comment ressurgissent ses souvenirs étouffés quand le silence n'est plus ? Vaut-il mieux vivre avec des remords ou avec des regrets ?

Ce roman graphique est un pur moment de calme et de bienveillance. Il est un instant suspendu hors du temps. Chacun y trouvera sa quête et sa vérité. Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses, ni de fin heureuse ou malheureuse. Nul besoin d'analyser, d'interpréter ou de décrypter les silences de Marcus, ils reflètent son âme, un océan de sérénité, un havre de paix.

« Un bruit étrange et beau » … Chut et écoute le silence…


Lien : http://marque-pages-buvard-p..
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Marcus, moine chartreux, vit dans le silence depuis vingt-cinq ans, à la recherche de dieu et sans doute de lui-même. Quand une missive arrive au monastère invitant William, prénom civil de Marcus avant qu'il ne prononce ses voeux, à se rendre à Paris pour participer à la lecture du testament de sa tante, elle qui fit tout ce qu'elle a pu pour empêcher William de "gâcher" sa vie et ses compétences au service de dieu. William doit traverser la France et découvre un monde de bruit. Il fait un bon dans le temps, après autant d'année d'absence, il redécouvre le monde. Quand dans le TGV il rencontre une jeune et troublante femme qui lui conte sa vie et lui explique qu'elle a une maladie incurable et qu'elle est à court terme condamnée et qu'elle compte bien profiter de la vie qui lui reste...
Un bruit étrange et beau, est-ce notre monde ou le silence ? Voilà un morceau de vie, partagé dans la peau d'un moine qui a fait voeux de silence. Un moment de doute, aucune certitude. Cette bande dessinée est toute en douceur, toute en nuance, toute en symbole. Elle respire la quiétude malgré qu'elle soit teintée par la violence du bruit. Zep nous touche, il a mis une forme de grâce dans cette histoire. La rencontre improbable de deux personnes que tout oppose et pourtant, l'alchimie fonctionne. La mort n'est pas un sujet tabou, elle devient une cause d'amour. S'enfermer dans le silence, n'est-ce pas prendre le risque de devenir mort-vivant ? Et s'ouvrir aux autres, n'est-ce pas non plus mourir à petit feu ? La vie est belle, même pour le moine qui passe son temps confronté à lui-même face à ses croyances, même pour cette jeune femme qui sait la sienne éphémère. Un livre d'une grande délicatesse, d'une grande sensibilité aux traits épurés. Les dessins parlent d'eux-mêmes, les dialogues sont sobres et le lecteur devient à son tour contemplatif. Un livre qui vous fait méditer, qui vous touche, une très belle oeuvre de Zep.
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Voilà une bien belle surprise !
Le génialissime auteur de Titeuf m'avait déjà séduit avec son talent graphique, totalement diffèrent de son bambin, au travers de "une histoire d'homme", mais là il va encore plus loin.
Ce livre est "étrange et beau" (ok c'était facile...).
Il raconte une histoire simplement pleine d'humanité et d'humilité comme on aimerait en lire plus souvent !

La couverture, le livre :

L'ouvrage est, comme à l'habitude des livres de Rue de Sèvres, beau et imposant.
La couverture avec son dominant bleu ciel, représentant une nageuse dans la Seine, calme et paisible, est simplement apaisante.
Le quatrième plat est tout aussi beau et s'inscrit dans la continuité du premier plat. L'ensemble déplié donne donc une belle vue de paris et sa Seine.
Le texte du quatrième plat se résume à quatre petites lignes, ne surchargeant et ne troublant pas ainsi la quiétude du moment.
Et ce texte annonce une profession de foi mais introduit aussi les plus grandes questions existentielles : qu'est-ce que la vie et/ou la mort ? Doit-on avoir peur de la mort ou pas ? Etc...

Le dessin, le style, les effets, les couleurs, les mises en scène :

Le style déployé est plutôt réaliste avec un trait léger et très épuré. le rendu est beau aéré.
Les couleurs en bichromie permettent de véhiculer de belles impressions comme la fraicheur, la solitude, la quiétude ou comme à l'inverse un léger chaos, des questionnements, un attrait physique etc...
Zep ne s'encombre que de très peu d'artifices et d'effets bédéistiques, préférant jouer largement sur les jeux de cadrages, les perspectives et les ombres et lumières.
Chaque vignette est sublimée avec un trait juste, précis et élégant, et le fait qu'il n'y est pas de cadres (bordures) renforce cette liberté de penser et de vivre de notre héros !
Les mises en scènes sont superbes notamment sur les pleines pages et/ou sur des fantaisies en "diptyque" ou "triptyque" (une scène sur 2 ou 3 vignettes).
Zep est vraiment habile et nous fait aimer son dessin, à tel point que nous aurions envie d'encadrer chaque case !!

Rien à dire, son dessin est simplement beau !

Le scénario le découpage :

Le scénario est des plus originaux mais sur une histoire simple d'héritage et de rencontres...
Ainsi Zep démontre parfaitement qu'il n'est pas besoin de faire compliqué et alambiqué pour écrire une belle histoire.
Ce récit est puissant, authentique, apaisant, enclin particulièrement à l'émotion et à l'introspection.
Le message a été fort pour moi en lisant son histoire, et mon interprétation pourrait être résumée comme ceci : "Le bonheur n'est pas loin, il suffit d'ouvrir les yeux et/ou son coeur au monde".
Le découpage joue aussi énormément sur la tranquillité de la lecture. Les cases sont grandes, aérées, et sans délimitation (hormis les limites de format de la page).
L'alternance douce des tailles de vignettes donne le dynamisme nécessaire pour ne pas rester dans une torpeur religieuse.


Pour finir, j'aime beaucoup cette histoire et tout ce qu'elle dégage. Elle m'a simplement donné envie de vivre et de savourer tous les bons moments qui viennent !
Cette oeuvre est pour moi un indispensable dans une bibliothèque pour pouvoir se ressourcer à tout instant.


Bravo Zep ! Bravo Rue de Sèvres !


Lien : http://www.7bd.fr/2016/10/un..
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Marcus, anciennement William, vit retiré dans le silence des Chartreux depuis 25 ans. le silence est l'horizon qu'il tente d'atteindre pour rejoindre Dieu. Pour entrer en possession d'un héritage inattendu, il doit se rendre à Paris et quitter la quiétude de sa retraite monacale. « Quitter les mots pour aller vers la Parole. Toutes ces années à respirer leur absence. le vide dans ma gorge. » (p. 30) Comment revenir au monde après tant d'années loin de lui, à prier pour lui, mais sans le sentir ? le choc est puissant : sorti de son monastère, Marcus se sait vulnérable. « Après toutes ces années, je pensais que ma peau était devenue pierre, elle est fragile comme autrefois. J'avance nu, écorché par le vacarme de ce monde que je ne connais plus. » (p. 24) Dans le train vers Paris, il rencontre Méry, jeune femme condamnée par la maladie qui abandonne la lutte pour profiter du temps qui lui reste. Entre Marcus et Méry, ce qui s'amorce est tendre et profond, mais sans avenir. « Tu es du vacarme dans mon silence, un délicieux vacarme, mais je fais le vide depuis si longtemps que je dois continuer. » (p. 76)

Que cet album est beau ! Au sens premier, déjà : j'aime énormément le dessin fin et détaillé de Zep et l'usage qu'il fait des camaïeux, si maîtrisés que le blanc y explose. Les pleines pages invitent à la contemplation : l'espace d'un instant, on se voudrait chartreux pour expérimenter la beauté infinie du monde. « Je n'avais pas vu de femme depuis des années. C'est joli. » (p. 25) Au sens second, cet album est beau par la douceur et la sensibilité de son propos qui est teinté d'un humour un peu triste qui arrache larmes de rire et larmes d'émotion. Je suis croyante et j'admire le choix de William/Marcus de se retirer du monde pour trouver Dieu dans le silence et la méditation. Je comprends sa démarche et ses réflexions. « Si je ne doutais pas, je n'aurais pas besoin de croire. Je ne serais pas un croyant, mais plutôt un assuré. » (p. 33) Un bruit étrange et beau parle de générosité, celle que l'on peut accepter et celle qui dépasse le don. Il parle aussi d'une rencontre humaine et spirituelle. En vertu de ma foi, je crois qu'on rencontre Dieu en chacun, mais je sais aussi qu'il faut accepter l'autre sans lui imposer la puissance d'une croyance qu'il ne partage pas forcément. C'est peut-être là la vraie générosité : offrir en acceptant que l'on peut être refusé. La fin de l'album est sublime, très émouvante. Après avoir lu toutes les aventures de Titeuf quand j'étais ado, je me suis déjà régalée avec Une histoire d'hommes. Ce nouvel album confirme qu'il ne faut pas perdre Zep de vue !
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Le hasard fait si bien les choses parfois.
Étrange conte que celui de ce moine Chartreux qui n'a pas quitté son abbaye depuis 24 ans mais doit se rendre en personne à Paris pour régler une succession. Quel sort lui réserve ce monde qui lui a tant fait peur autrefois ? Cette histoire singulière pose bien des questions existentielles.
Il faut profiter de la vie… elle ne dure pas.

Un album… étrange et beau.
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D'abord le titre, comme une invitation. Puis les couleurs, le dessin, très doux, qui nous incitent à entrer dans l'album… Marcus est un moine chartreux qui vit dans sa communauté depuis vingt-cinq ans, à l'écart du monde. Convoqué à Paris par le notaire de sa tante pour régler la succession, il doit quitter ses montagnes, le silence et replonger dans le rythme effréné de la capitale. Quels bousculements pour cet homme de foi confronté aux remous du monde ?... C'est beau, paisible, pétillant et débordant d'humanité. L'occasion de voir Zep sous un autre angle !
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C'est un pur hasard qui m'a fait acheter cette BD, mais un heureux hasard ! Je partais de la Foire du Livre du Mans quand j'ai lu dans le journal que Zep était là et qu'il dédicaçait une BD pour adultes. Je n'y prêtais pas davantage d'attention quand j'ai appris dans la suite de l'article que le héros du livre a "intégré l'ordre religieux des chartreux." Là, je suis retourné au stand de la librairie spécialisée en BD, j'ai acheté ce "Bruit étrange et beau" et j'ai même réussi à obtenir une dédicace spéciale de Zep quand il a entendu que je connaissais la chartreuse qu'il a dessinée dans ce livre, celle de la Valsainte en Suisse !
L'intrigue se noue petit à petit et nous réserve quelques surprises. C'est l'histoire d'un chartreux, dom Marcus, qui doit sortir quelques jours de la Valsainte, où il est depuis vingt-six ans, pour aller à Paris pour l'ouverture du testament de sa tante. Durant le voyage en train, il rencontre une jeune fille, Méry (Marie prononcé à l'anglaise ?), qui rentre à Paris. Elle était venue en Suisse consulter un médecin suite à une maladie qui l'entraîne vers la mort. Cette rencontre et les retrouvailles de William (c'était le nom de Marcus avant d'entrer dans la vie religieuse) avec sa famille vont bouleverser pour un temps sa vie. Il rompt son voeu de silence, il se retrouve plongé au coeur du monde, avec sa beauté mais aussi sa violence et ses tentations... Alors que Marcus n'était parti que par obéissance à son supérieur en se disant que l'argent de l'héritage pourrait servir à des travaux à la chartreuse, finalement ce retour vers le monde lui offre l'occasion de sauver Méry en lui offrant son héritage pour qu'elle puisse bénéficier d'une opération. Cette escapade parisienne n'aura été qu'une parenthèse après laquelle Marcus sent le besoin de retourner au silence de la Valsainte. Et dans l'épilogue, nous le retrouvons encore vingt-six ans plus tard, s'approchant enfin du but de sa quête.
C'est une oeuvre superbe. Bien sûr, elle me plaît aussi car j'y reconnais des lieux connus. Mais il y a bien plus que cela. Les dessins sont magnifiques, dans une bichromie qui varie entre les bleus, les bruns ,les gris et les verts. On peut même y "entendre" ce "grand silence", ce "héros" du film de Philippe Gröning, qui habite la vie des Chartreux et qui "est une personne", comme le dit William. A noter que ce film de Philippe Gröning a du resté été une des principales bases de documentation de Zep !
La vie retirée des chartreux, qui sont des ermites vivant en communauté, ne les coupe pas du monde, et je pense que Zep se trompe un peu quand il dit que la seule nouvelle du monde extérieur dont son héros a eu connaissance est la mort de Mandela ! Quand Marcus sort, il goûte le monde par tous ses sens et il garde une relation forte avec tous les hommes, ses frères. "Vous voilà, frères humains. Je prie pour vous depuis 25 ans. Et aujourd'hui, je vous vois. Je vous vois tellement... que j'en ai la tête qui tourne". C'est la même chose avec sa famille : alors que sa cousine dit qu'elle se trouve pitoyable, il lui répond qu'elle et son frère, il les trouve beaux.
Même s'il n'a pas pu visiter la chartreuse de la Valsainte - il me l'a dit pendant la séance de dédicace -, Zep a compris beaucoup d'éléments de la vie intérieure des chartreux. Il nous ouvre à la valeur du silence, au sens de la persévérance dans la vie spirituelle et la prière, à la réalité du combat spirituel où la foi ne coule jamais de source... Il nous livre une méditation profonde sur la foi, sur la vie religieuse et sur la vie tout simplement.
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