Tel père, tel fils, on découvre en mieux le Fils de Pardaillan et de Faiusta, on découvre sa bravoure et son intelligence, l'histoire des Pardaillan reprend son cours, l'histoire se refait, de même que son grand-père et son père, Jehan le brave doit faire preuve de l'esprit chevaleresque en déjouant sans cesse des pièges, des complots et des trahisons qui atterrissent de toutes parts comme une pluie de pierre, il fait l'objet d'une machination d'une part pour les recherches d'un trésor dont il serait le mot clé, et d'autre d'un complot visant à assassiner le roi Henri IV, heureusement que l'ingéniosité du père sera juste à côté...
Je déplore toujours l'absence du personnage Fausta!!!
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Nul ne sait où Fausta a dissimulé les millions qu'elle a laissés derrière elle en quittant la France. « Si riche qu'elle a pu cacher, aux environs de Paris, dix millions destinés à son fils, sans que l'abandon de cette somme énorme parût avoir diminué ses immenses revenus. » (p. 181) Ce fabuleux trésor attise les convoitises : Henri IV s'en servirait bien pour faire la guerre à l'Allemagne et affermir son trône ; la Galigaï et Concini sauraient les faire fructifier pour parvenir à leurs fins ; le pape enfin en aurait bien besoin pour se prémunir contre l'Espagne. En France, la menace régicide pèse toujours sur Henri IV et un certain Ravaillac entre en scène. Évidemment, Pardaillan père et fils se sont retrouvé et reconnus. « Il me semble que le fils de Pardaillan fait honneur à son père ! » (p. 106) La lignée des Pardaillan continue !
Dans ce tome, l'intrigue est plus lente à déployer ses méandres. Tous les efforts des protagonistes sont pour une fois tournés vers un trésor plus matériel que l'amour. Il y a toujours de la romance dans l'air, mais il y a aussi l'envoûtante et vénéneuse mélodie des pièces d'or qui s'entrechoquent. À qui ira cette fortune perdue ? Qui en fera le meilleur usage ? Une fois encore, les chevaliers de Pardaillan se montrent dépourvus d'avidité, eux pour qui la réussite n'est jamais matérielle.
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« Si riche qu’elle a pu cacher, aux environs de Paris, dix millions destinés à son fils, sans que l’abandon de cette somme énorme parût avoir diminué ses immenses revenus. » (p. 181)
« Il me semble que le fils de Pardaillan fait honneur à son père ! » (p. 106)