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Les Pardaillan tome 3 sur 10
EAN : 9782253044130
444 pages
Le Livre de Poche (01/02/1988)
  Existe en édition audio
3.95/5   33 notes
Résumé :
Sauvés in extremis de la mort horrible imaginée par Ruggieri, l'astrologue et amant de Catherine de Médicis, les Pardaillan se sont retrouvés dans un Paris à feu et à sang, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Après des combats héroïques contre les massacreurs, Jean de Pardaillan, François de Montmorency, sa femme et sa fille sont enfin arrivés au château de Montmorency, hélas ! sans le vieux Pardaillan mort en chemin d'un coup de pistolet dans le dos. Jean... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
24 août 1572 la Saint Barthélémy ensanglante les rues de Paris.
jean de pardaillan et son père font se battre comme des lions contre les hommes d, Henri de Montmorency, allié au Duc de guise.le père va être gravement blessé,jean de pardaillan,va l, emmené avec l, aide de François de Montmorency, Jeanne et loise,au château de margency.
1588 le père de jean de pardaillan et mort, jean a épousé loise de Montmorency, mais elle va mourir empoisonné par maurevert, homme de main d, Henri de Montmorency.
Jean va rentré à Paris, pour la vengée, mais les intrigues sont toujours courantes, entre Henri de Valois, Henri de Guise, et Henri de Navarre ( futur Henri 4).
et une mystérieuse inconnue,
descendante des Borgia, la princesse Fausta.
avec qui jean de pardaillan va livré une lutte sans merci.
ont retrouve la même recherche
des faits historiques que pour les premiers livres.il y a toujours de l, action, sans jamais négliger la dimension humaine du héros.
Plaisant pour toute la famille 👍.
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Près de vingt ans ont passé depuis les noces de Jean de Pardaillan et de Loïse. Henri III a bien du mal à garder son trône. Henri de Béarn est pressenti pour lui succéder, mais le duc de Guise est plus ambitieux que jamais et il faut compter avec le duc Charles d'Angoulême, fils illégitime de Charles IX. Dans les rues de Paris, la jeune Violetta, enfant illégitime recueillie par un bourreau, attise les désirs des hommes. Et une nouvelle menace est arrivée d'Italie : la princesse Fausta, descendante de Lucrèce Borgia, a été élue par un conclave secret et veut faire scission au sein de l'Église. Elle voudrait aussi être reine de France et projette de couronner le duc de Guise avant de l'épouser. « Et, lorsque je regarde en moi-même, je ne vois qu'une jeune fille épouvantée de voir que la nature s'est trompée en lui donnant le sexe qui est le nôtre, plus épouvantée encore de découvrir, sous ses aspirations insensées, la faiblesse d'une femme. » (p. 179) Jean de Pardaillan n'est pas homme à laisser de telles aspirations menacer la sécurité du trône de France. Il s'oppose donc à la belle intrigante. Mal lui en prend : cette vierge guerrière développe pour lui de vénéneux sentiments. « Pardaillan, tu vas mourir parce que je t'aime ! » (p. 429)

Il est à nouveau questions d'amours échevelées et passionnées. « Bohémienne ou princesse, du moment que vous l'aimez, elle est l'étoile qui vous guidera. » (p. 58) Pour les besoins des affaires d'État ou des affaires personnelles, les enfants sont perdus, volés, échangés. Quant à Pardaillan, alors qu'il cherche l'assassin de son épouse, il croise de vieilles connaissances, règle de vieilles dettes et solde de vieux comptes. le chevalier, avec la prestance que l'on connut à son père, ne fait que ce qui est juste, dût-il affronter la Bastille ou les pièges les plus cruels.
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Je tiens à remercier Babélio et le Livre Qui Parle qui m'ont permis de découvrir ce livre audio. La saga des Pardaillan est constituée de 10 romans ; il s'agit ici du livre 3 intitulé La Fausta.

Ce roman d'aventures historiques écrit par Michel Zévaco nous plonge au coeur des guerres de religion du XVIe siècle. L'histoire débute à Paris en 1573 avec Léonore qui apprend à son amant, le prince Farnèse, qu'elle va avoir un enfant. Celui-ci n'a pas d'autre choix que de la faire arrêter. Condamnée, Léonore met au monde une fille juste avant sa mise à mort, ce qui lui permet finalement d'être graciée. Alors qu'elle est emprisonnée, le bourreau Claude décide de s'occuper de sa fille qui vient de naître. Par la suite, il affirme au véritable père qu'elle est morte trois jours après sa naissance. Une quinzaine d'années passent… Violetta, la petite fille qui avait été recueillie par le bourreau Claude, fait maintenant partie d'une troupe de bohémiens dirigée par l'horrible Belgodère. Léonore, qui a changé de nom et porte un masque, est devenue une diseuse de bonne aventure. Considérée comme folle, elle accompagne Belgodère depuis sa sortie de prison. Violetta ne sait pas qu'il s'agit en fait de sa véritable mère. Elle fait la rencontre de Charles d'Angoulême dont elle tombe amoureuse. Elle croise également le chemin du duc Henri de Guise qui désire l'acheter à Belgodère. C'est à partir de là qu'entre en jeu la Princesse Fausta, une descendante des Borgia. Celle-ci décide d'empêcher le projet d'Henri de Guise avec l'aide du cardinal, qui n'autre que le prince Farnèse (c'est-à-dire le véritable père de Violetta !) et qui est chargé de capturer Violetta. le bourreau Claude, qui n'a plus de contacts avec sa fille adoptive depuis 8 ans, est également au service de la princesse Fausta. Il est chargé par celle-ci d'exécuter Violetta, c'est-à-dire sa fille adoptive. Au moment de la mise à mort, il la reconnaît et arrive à s'échapper avec elle de l'emprise de la princesse Fausta. Bref, les péripéties se poursuivent ainsi sur le même rythme tout au long du roman.

L'histoire est vraiment palpitante, les intrigues et les rebondissements s'enchaînent très rapidement et ne laissent aucun répit. Les destinées des différents personnages, imaginaires et historiques, s'entrecroisent tout au long du roman. Il en devient même difficile de trouver un moment pour faire une pause dans l'écoute du roman ! Par ailleurs, on s'attache très vite à certains personnages confrontés à des événements tragiques. Par exemple, le personnage du bourreau Claude, qui est torturé par son métier, a en plus été séparé de sa fille adoptive pendant de longues années. Alors qu'il vient à peine de la retrouver, elle disparaît à nouveau. Au contraire, d'autres personnages comme Belgodère et Fausta, d'horribles manipulateurs, sont particulièrement détestables.

Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde malgré la longueur du roman (21h30 heures d'écoute au total). J'ai été ravie d'écouter pour la première fois un roman, et je n'ai pas été déçue par ce support. Il est vrai qu'il faut un temps d'adaptation, car, au début, j'aurais aimé avoir le livre pour pouvoir faire des retours en arrière sur le texte écrit. Finalement, je me suis habituée petit à petit. J'ai vraiment apprécié la voix de Y. Verschueren. En effet, tout au long du roman, j'ai ressenti toutes les émotions des personnages malmenés par la vie. Ce support, qui permet une véritable proximité avec les personnages, rend également les scènes d'action très vivantes.

En conclusion, je recommande vivement ce livre audio. J'ai passé de bons moments en écoutant ce roman, et je suis impatiente de lire ou d'écouter la suite.
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Michel Zévaco. Les Pardaillan. Tome 3 La Fausta . Tredition Classics. 384 pages. 5 étoiles.
Avec ce tome 3, Zévaco introduit un personnage qui deviendra cappital dans les tomes suivant : La Fausta.
Extraordinaire petit bout de femme. Bonne bretteuse, bourrée d'une ambition impériale…Sans peur, intelligente, redoutable femme d'affaire et grande politicienne. Qui sera fortement perturbée dans ses projets par notre héros Pardaillan.
Le récit devient plus profond. Les sentiments plus extrêmes, et Pardaillan encore plus héroïque.
C'est comme si la vie le favorisait outrageusement dans les grands moments de risque mortel. Et ce sera un grand thème de la suite de la série. Et c'est absolument délicieux. Plus profond que du Dumas sur la longueur. Captivant. Obsédant.
A chaque tome, ajoute de personnages. Et toujours des alternances rapides de cadres qui rythment le récit. Donc si la lecture n'est pas suivie, cela peut poser des difficultés dans le 1er tiers du roman.
J'ai remarqué quelques incohérences (ou manque d'explications pour supprimer l'illogisme), mais rien de fondamental.
p. 51. L'hypocrisie.
p. 100. le roi des pourceaux
p. 105. L'Amour : la plus noble conquête de l'Homme.
p. 142. Pardaillan dit à Guise qu'ils ne sont que 3 à défendre le trésor. Il eût été logique pour Guise qui savait tout l'historique, de lancer des éclaireurs autour du moulin pour repérer si le trésor n'avait pas quitté le lieu. Il était à moins d'une demi-heure de route…Incohérence.
p. 175 Tragique !
p. 210 Maladie d'Amour
A partir de là, je ne sais plus prendre de note, le récit me tient et ne me lâche plus. Jusqu'à la fin.

Toujours une édition Tredaniel dont le choix n'apparaît plus dans Babelio. Je n'ai pas envie de faire l'effort de l'ajouter. Voir mes critiques des 2 tomes précédents pour cette édition en couverture.
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[Livre audio lu par Yvan Verschueren]

Il va falloir que Nicolas Le Floch se pousse un peu pour faire de la place au Chevalier de Pardaillan dans mon cœur romantique. Ils devraient du reste bien s’entendre. Bonne chère, verbe haut et noblesse de cœur leur donneront moult raisons de se considérer comme frères d’aventures et de dîners copieux. Car c’est bien vers une rencontre amoureuse que m’a entraînée la Masse Critique de Babelio du mois de juin. Quel panache ! La classe à l’état pur que ce chevalier !

Pardaillan s’adressant au fils de Charles IX : “La conquête de la femme aimée est autrement précieuse et intéressante que la conquête d’un trône ! Vivez votre vie, morbleu !”

Franchement, je pensais m’ennuyer. Un livre qui dure des heures et des heures, qui est le troisième tome d’une suite dont je n’ai pas écouté le début, qui donne dans la cape, dans l’épée et dans le sentimentalisme, me faisait envisager de longs passages à vide. Que nenni ! Tout l’art de feuilletoniste de Michel Zévaco se révèle dans son attention au lecteur. Une intrigue arrive-t-elle à un aboutissement qu’aussitôt un nouveau danger menace et qu’instinctivement l’auditeur s’écrie : “Mais comment va-t-il faire pour s’en sortir cette fois-ci ?” Et nous voilà de nouveau entraînés vers quelques heures d’écoute. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on en a pour son argent !

La vierge papesse maléfique, les cocasses Croasse et Picouic, prennent tous corps avec une égale tendresse par l’entremise de la voix d'Yvan Verschueren. Son léger accent sied à merveille à la faconde joyeuse et détendue de notre héros. Il reste calme et posé quelles que soient les circonstances, ne cède jamais à l’excitation de l’action, et surtout, tient la distance d’une histoire qui n’en finit pas en maintenant notre intérêt. Belle performance.

Pardaillan finit par s’endormir paisiblement dans une nasse pleine de cadavres suspendue au-dessus de la Seine. Et nous, auditeur et auditrices charmés, comprenons par le silence qui s’ensuit qu’il nous faudra attendre la parution du tome 4 pour avoir le fin mot de ces péripéties.

[Écouté dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- chacun défend sa peau comme il peut,grogna pardaillan.j,ai tué pour ne pas l, être.mais puisque
j,ai tant fait que de me défendre de mon mieux, il est temps de quitter le champ de bataille.
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« Et, lorsque je regarde en moi-même, je ne vois qu’une jeune fille épouvantée de voir que la nature s’est trompée en lui donnant le sexe qui est le nôtre, plus épouvantée encore de découvrir, sous ses aspirations insensées, la faiblesse d’une femme. » (p. 179)
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"Pourquoi me faire colonel des autres quand je suis déjà maréchal de moi-même ! "
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« Bohémienne ou princesse, du moment que vous l’aimez, elle est l’étoile qui vous guidera. » (p. 58)
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« Pardaillan, tu vas mourir parce que je t’aime ! » (p. 429)
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