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Les Pardaillan tome 1 sur 10
EAN : 978B005R4MV7O
(29/09/2011)
4.01/5   37 notes
Résumé :
MICHEL ZÉVACO (1860-1918) journaliste anarchiste et écrivain français, il est avant tout un auteur de romans populaires, dont le plus connu reste la série de cape et d'épée « Les Pardaillan ». Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l'armée où il reste quatre ans (sous-lieutenant de Dragons en 1886). Libéré de toute obligation militaire en juillet 1886, il s’installe à Paris. Dès son arrivée à Paris en 1888, il fait la rencontre de Louise M... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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sa commence en 1553 sous le règne de Henri 2
et se termine sous le règne de Louis 13 pendant la régence de Marie de Médicis. et comprends toute la période des guerres de religion.
l, intrigue se structure en cinq cycle de deux livres chacun.dans le premier cycle ( les pardaillan et l, épopée d, amour ) .jean de pardaillan et son père homore' sont opposés à
Henri de Montmorency, maréchal de Danville,
lequel se déchire de jalousie avec son frère
François de Montmorency père de la future,loise de pardaillan.
on va croiser tous les personnages aillant réellement existé comme le duc de Guise, et des personnes fictifs.les livres sont bien documenté, sur une période de notre histoire.
mais c'est très romancé, avec un héros fin breteur,coureur de jupons, fidèle en amitié, défenseur des faibles.il y a de l, action,du suspense aussi.des complots, des intrigues.
Un excellent divertissement, emmené par le charismatique et hilarant pardaillan.
qui sera adapté au cinéma en 1962 avec le bondissant Gérard barray dans le rôle du héros.
puis a la télévision avec Patrick bouchitey, et pour les plus jeunes, en 1980 par Guillaume Canet.
si vous avez aimé les trois mousquetaires,ou
Lagardère, vous aimerez pardaillan.
pour toute la famille 👍.
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Jeanne de Pienne et François de Montmorency nourrissent un tendre amour, mais un amour interdit : enfants de deux familles ennemies, ils espèrent pourtant que leur union apaisera les haines. Hélas, un jaloux s'en prend à leur enfant qui ne doit la vie sauve qu'au chevalier de Pardaillan. Seize ans plus tard, Loïse a grandi, mais elle ignore tout de son père. Dans le même temps, Jean de Pardaillan, fils du chevalier, s'est installé à Paris et il est secrètement épris de sa jolie voisine. Et à la cour de France, Catherine de Médicis presse son fils, Charles IX, de débarrasser le royaume de France de tous les protestants. Assistée de Ruggieri, son conseiller italien, et de toutes ses espionnes, la reine mère fomente des assassinats, tisse des toiles cruelles et élabore des plans visant à asseoir sur le trône son fils préféré. « Nous pouvons, nous devons mentir puisque le mensonge est le fond même de tout gouvernement solide. » (p. 235)

Dans un style enlevé et rebondissant, Michel Zévaco pose le décor de sa grande fresque de cape et d'épée. Entre secret de famille et secret d'État, la France est un panier de crabes bien dangereux. Heureusement, il existe des héros valeureux comme les Pardaillan chez qui l'honneur est un héritage sacré. « Un bon fils doit imiter les vertus de son père. » (p. 75) En utilisant la grande Histoire pour écrire son histoire, l'auteur met à l'honneur une « famille réputée dans le Languedoc pour ses hauts faits et sa pauvreté. » (p. 500) qui, entre réalité et légende, a sans nul doute sa place dans la littérature.
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Je n'aurais pas du commencer ce roman juste après avoir terminé la série d'Alexandre Dumas sur "Les Trois Mousquetaires" & co. En effet, l'histoire se passe à peine cent ans avant, les personnages sont similaires, ainsi que le type d'intrigue et même le style d'écriture est très ressemblant.
J'aurais adoré faire une comparaison littéraire de ces deux romans, en débusquer les similitudes et les différences pour éclairer les courants de pensée des deux époques auxquelles ils appartiennent.

Malheureusement, Zenaco n'a pas très bien soutenu la comparaison avec Dumas, en particulier du point de vue du niveau littéraire. J'ai mis du temps à m'attacher aux personnages et, si les intrigues politiques et personnelles pourtant complexes sont bien expliquées et très bien mises en place, il m'a fallu attendre les deux tiers du roman pour vraiment me laisser emporter par l'histoire...
C'est, je pense, cette impression que j'ai également en regardant une série qui m'a le plus déplût. On aurait dit que l'auteur devait rallonger ou diminuer son récit pour produire exactement cinquante chapitres et qu'il rajoutait des intrigues inutiles et des personnages juste ce qu'il faut pour donner l'envie au lecteur d'entamer le second roman.
Ce genre de ficelles, à l'instant où elle deviennent visibles, fonctionnent très peu sur moi et cela me rebute bien plus que cela ne m'accroche.

Néanmoins, dans l'absolu, le roman est agréable, bien mené, bien écrit et il porte un bel éclairage sur ces grands personnages et événements de la Renaissance française que nous y rencontrons.
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J'apprécie Zevaco de façon inconditionnelle...je vais donc parler de l'ensemble de son opeuvre plus que de ce roman en particulier...
Sur fond historique , à partir d'un détail, Zevaco sait nous dévoiler des histoires de capes et d'épées fabuleuses, prenantes...Le bien , le mal, le pouvoir, l'amour...toujours les mêmes ingrédients pour des recettes toujours impécables!!!
Très belle écriture, sobre, simple, agréable...Un auteur hélas oublié....a redécouvrir d'urgence!!!
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Michel Zévaco. Les Pardaillan. Tredition Classics. 448 pages. 5 étoiles.
Après une série de critique sur des livres d'auteurs anglosaxons, revenons aux classiques, à l'aventure, aux grands sentiments, aux émotions fortes, à la langue française dans toute sa splendeur. Retour à l'amour aussi bien évidemment.
Je découvre cet auteur, moi dont le dieu littéraire s'appelle Dumas (père).
Et je dois dire que j'ai été subjugué par Zévaco. J'ai lu les 7 premiers tomes d'une traite… 😊
Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Commençons par ce tome-ci.
D'abord : c'est la seule édition (allemande) qui produit les tomes 1 à 3 …à la demande. Broché. Pour un prix très intéressant. Voir leur catalogue.
Passons sur les fautes de « frappe » et autres erreurs. Ils éditent sans tenir compte de la correction des défauts de typographie ou de la différence de format par rapport à l'original ce qui fait par exemple que les « footnotes » apparaissent au milieu du texte 😊
Pas grave…
Car le récit tient toute ses promesses. J'ai lu jusque page 200 sans prendre une note de critique tellement j'étais pris par le récit.
Mais bon, page 224 apparaît la première incohérence de récit. Et donc je sors mes posts-it…c'est l'occasion de prendre des notes.
Pardaillan est menacé de mort. Il est très prudent. C'est le soir. Il entend quelqu'un qui court dans son dos et…il ne se retourne pas. Cela n'a AUCUN sens.
p. 240 et suivantes : des moments très forts émotionnellement. Quel livre merveilleux.
p. 278. Un modèle de réflexion et de manière de communiquer.
p. 332 ah l'amour…
p. 355. Ah…les femmes.
p. 371. L'instinct… !
Tragédie, humour et gestes héroïques se succèdent.
p. 397. Une incohérence : un mois enfermé dans une cave ? du vin et du jambon pour tenir le coup. Peu crédible mais surtout pas d'eau ni de latrines…L'atmosphère devrait vite devenir irrespirable et amener de graves maladies.
Excellent 1er tome. On en sort la tête pleine d'étoiles...et le coeur qui bat la chamade.



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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Jeanne avait cessé de vivre en soi-même.

Si nous pouvons dire, sa vie s’était transportée dans la vie de l’enfant.

Chaque regard de la mère était une extase ; chacune de ses paroles, un acte d’adoration. Elle n’aima pas son enfant, elle l’idolâtra. Et lorsqu’elle entrouvrait son corsage pour présenter à la petite Loïse son sein blanc comme neige, délicatement veiné de bleu, une telle tendresse éclatait dans son geste, elle se donnait si bien tout entière, il y avait dans son attitude une telle fierté naïve, auguste, sublime, qu’un peintre de génie eût désespéré de pouvoir jamais traduire un pareil rayonnement.

Elle était la Maternité, comme Loïse était la Beauté.
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Au sujet des Pardaillan :
"Famille réputée dans le Languedoc pour ses hauts faits et sa pauvreté." (p. 500)
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Affaire d’État était un mot magique capable de bâillonner les plus bavards.
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"Nous pouvons, nous devons mentir, puisque le mensonge est le fond même de tout gouvernement solide." (p. 235)
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"Un bon fils doit imiter les vertus de son père." (p. 75)
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