Les Pardaillan, tome 6 : Les amours du Chico

L'aventure espagnole se poursuit avec nos grands adversaires Fausta, Phillippe II, l'inquisiteur et Pardaillan, la quête du pouvoir d'une part et la peur d'en perdre d'autre part feront germer une guerre de la malignité... Fausta, l'instigatrice de tout, voyant en Pardaillan un adversaire invincible, proposera à D'Espinosa, pour parvenir à terrasser Pardaillan, il faut bien déstabiliser son intelligence, le rendre carrément fou, voici la grande torture qui va attendre notre chevalier...

Puis on vivra en effet les amours de Chico, le nain, l'ami de Torero et qui deviendra celui de pardaillan, un amour d'emblée rejeté par la société, un amour qui a peur du jour, un amour brisé avant même qu'il commence, un amour que Pardaillan aidera les concernés à se libérer de ce poids qui entrave à leur tranquillité intérieure...

pardaillan quitte le roi de Navarre ( futur Henri 4 ) pour se rendre en Espagne, enfin d, empêcher Fausta de remettre un document au roi d, Espagne au Henri trois le reconnais comme son successeur au trône de France.il va être aidé par Chico,un nain, serviable et courageux, amoureux de Juana la fille de l, hôtelier ou il travaille.
pardaillan et Cervantès,von lutter contre Fausta et le grand inquisiteur.
après avoir échappé à la mort pardaillan,sa mission accomplie fait grâce une fois de plus a Fausta.qui va lui dire qu'il ont eu un fils.
pardaillan rentre en France, Henri de Navarre a pris le pouvoir, pardaillan va lui rendre compte du succès de sa mission.et que l, Espagne le reconnais comme roi de France.et qu'il lui demande de reprendre sa liberté pour recherché son fils.
amour, complots, et intrigues sont les ingrédients d, une aventure à la fois loufoque et attendrissante, à travers le destin des personnages..
pour toute la famille 👍.

Michel Zevaco. Les Pardaillan. Tome 6. Les amours de Chico. 4 étoiles.
Si vous êtes arrivés à ce tome, c'est que vous avez dû lire plus de 2000 pages de roman palpitantes, d'une grande humanité, et pleines d'enseignements.
Vous savez que vous irez au bout de celui-ci. Une critique est inutile.
Je vous engage cependant à noter comme moi sur un post-it le numéro de la page dont vous avez aimé le développement et le thème.
Cela permet de revenir ultérieurement sur les passages les plus marquants (yc l'humour).
Donc je vais me limiter à une critique courte en citant jusque les thèmes que l'on peut y trouver. Je ne citerai plus les chapitres car cela demande un gros travail. A prendre plus comme une invitation à (an-)noter. Plus de détails sur simple demande.
Ruse du coeur. Ah l'Amour. Exactions chrétiennes. Naître noble. Compliment à une dame. Une femme ne ment jamais 😊. Que vaut une couronne. Taureau. Souffleté. Pour amoureux. le bon vieux temps. Promenade découverte édifiante des tortures pratiquées par l'Inquisition et de son régime de gouvernement (à associer au 1984 de G. Orwell) car clairement c'est elle qui dirige le pays…
Alors une critique supplémentaire, un petit bémol (sans effet sur la cote) : le quiproquo amoureux entre Chico et Juana dure un peu trop longtemps (mais évidemment c'est un élément dramatique essentiel donc je comprends, simplement le roman pu être plus court car vers la fin, cela apporte peu). Un plus qui pourrait plaire. Des passages très intenses de parade amoureuse entre Chico et Juana qui plairaient aux fétichistes du pied… 😉
J'ai observé que j'étais un peu fatigué par l'effort de lecture : j'ai passé quelques pages surtout vers la fin où j'ai relevé quelques incohérences (p.ex. : le héros cache un jambon et 2 bouteilles de vin dans son manteau…Bon pour les bouteilles d'accord, mais un jambon ? 😊.
Je reste fan, c'est un très bon roman lu il y a plus d'un mois et beaucoup de choses restent présentent à l'esprit (à vie probablement) mais je le trouve de qualité légèrement inférieure par rapport aux tomes précédents.
Aussi je vous conseille de vous arrêter de lire la série à la suite en vous arrêtant AVANT ce tome-ci. Afin d'avoir un nouvel élan pour la fin de l'épopée (les 4 prochains volumes).
Là j'ai pris une pause. Je lirai la suite plus tard…
Bonne lecture...:-)

En Espagne, Jean de Pardaillan a rencontré le Chico, un jeune nain courageux. À son habitude, le chevalier arrange les affaires de coeur de ses amis et il est bien décidé à réunir le Chico et la coquette Juana. Il se mêle aussi des affaires du Torero, fils illégitime du roi d'Espagne. « le chevalier de Pardaillan est au-dessus du commun des mortels, même si ces mortels ont le front ceint de la couronne. » (p. 118) À la cour espagnole, la succession est ouverte. Fausta cherche à nouveau un roi à couronner et à épouser. « Elle serait reine, impératrice, elle dominerait le monde par lui – car il ne serait jamais qu'un instrument entre ses mains. » (p. 45) Pauvre Pardaillan qui se trouve à nouveau sur le chemin de l'ambitieuse Italienne : par sa faute, il sera livré à l'Inquisition et se frottera à de bien vilaines machines.

Dans chaque volume, Michel Zévaco se saisit d'une époque et des personnages qui l'ont marquée pour dresser un décor splendide dans lequel faire évoluer ses propres personnages. Son style picaresque et épique fait mouche à chaque page. Il est sans cesse question d'amour, de loyauté, de revanche. « On venge les morts, avant de les pleurer ! » (p. 36) Dans ce tome, Fausta déploie le pire d'elle-même et chaque fois que ses folles ambitions viennent se heurter à la tranquille prestance de Pardaillan, le personnage gagne en fol orgueil et en cruauté.

" Surtout, je lisais tous les jours, dans le Matin, le feuilleton de Michel Zévaco : cet auteur de génie, sous l'influence de Hugo, avait inventé le roman de cape et d'épée républicain. Ses héros représentaient le peuple [...]. le plus grand de tous, Pardaillan, c'était mon maître : cent fois pour l'imiter, superbement campé sur mes jambes de coq, j'ai giflé Henri III et Louis XIII... "
Jean-Paul Sartre (Les Mots)