AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782365693219
400 pages
Editions Les Escales (18/10/2018)
4.2/5   42 notes
Résumé :
Dans la lignée des Cerfs-volants de Kaboul, le destin d’une famille en quête de paix et de liberté entrelacé à celui des flamboyants cartographes du XIIe siècle. Une épopée bouleversante.

Été 2011. Lorsque le père de Nour est emporté par un cancer, sa mère décide qu’il est temps pour elle et ses filles de quitter New York et de rejoindre leur famille en Syrie. Nour, pour préserver le souvenir de son père, se raconte sans cesse leur conte préféré : l’h... >Voir plus
Que lire après La carte du souvenir et de l'espoirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 42 notes
5
8 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
La carte du souvenir et de l'espoir est un livre qui m'a fait voyager et qui m'a ravi !

L'autrice, Jennifer Zeynab Joukhadar, dédie ainsi son livre
“Aux Syriens,
de Syrie où d'ailleurs,
et à tous les réfugiés”

Nous y faisons connaissance en 2011 avec Nour, petite fille de douze ans, née à New-York, dernier enfant d'un couple de Syriens alors que son père, « Baba », vient de décéder d'un cancer.
Bien vite, la situation économique de la famille se dégradant, sa maman décide de retourner en Syrie. C'est un dépaysement total pour Nour qui ne connaît, contrairement à ses soeurs que quelques rares mots d'arabe.
La situation en Syrie se tend, manifestations, explosions. Leur maison est entièrement détruite par un obus et la famille doit fuir. Ils traverseront de nombreux pays.

Voilà bien décrit la pénible odyssée des réfugiés : longs parcours pour chercher enfin un havre de paix, parcours parsemés d'obstacles, de tragédies et de mort.

Le roman, parallèlement au parcours de Nour, nous en fait vivre un autre, huit cent ans plus tôt, celui de Rawiya, jeune fille de seize ans, qui se travestit en garçon pour rejoindre le célèbre géographe al Idris dans l'espoir de le suivre et ainsi aider sa famille, pauvre car sa mère est veuve.
Les parcours de Nour et de Rawiya sont semblables, ils traversent les mêmes régions.
L'autrice établit ce lien parce que l'histoire de Rawiya était l'histoire que le père de Nour lui racontait sans cesse et dont elle ne se lassait pas.
Les deux parcours se mêlent sans cesse dans le roman, celui de Rawiya nous plonge dans la région du Levant à l'époque, nombre de personnages historiques y apparaissent et principalement le géographe al Idris qui établit à l'époque une carte du monde remarquable pour le compte du roi Roger II de Sicile - le livre des voyages agréables dans les pays lointains.

Outre ces personnages historiques, une créature mythique y apparaît et s'avère un acteur important : le Roc, oiseau à l'apparence d'un énorme aigle que l'on retrouve dans les mythologies arabes et indiennes.

Nour et Rawiya ont de nombreux points communs : père absent, au service d'un cartographe pour Rawiya, mère qui dessine des cartes pour Nour, toutes deux se travestiront en garçons, etc.
“Mama a un petit rire
— je crois bien que personne ne ressemble autant à Rawiya que toi.”

J''ai trouvé énormément d'attraits à ce roman et sans être certain de les détailler tous, je relèverais les points suivant :

- la richesse et la poésie de chaque description, qualités facilitées par la synesthésie de Nour : elle associe plusieurs sens
« Il parle à Mama en arabe. Sa voix est grise à pois roses. Celle de Mama est d'un châtain irrégulier, plus jaune que d'habitude. 

- la force, le courage et la résilience des deux jeunes filles

- L'atrocité de la guerre est bien rendue : Nour ne la comprend pas, sa mère non plus
- L'autrice nous décrit cette guerre sans nous en donner la genèse, pas de considération politiques, ce qui allège le récit

- L'importance donnée dans le roman a l'observation du ciel et des constellations. de nombreux passages y sont consacrés : Nour adorait les contempler avec son père, Rawiya les observe pour guider l'expédition avec l'astrolabe. Remarquons que le titre original anglais du roman est « The Map of Salt and Stars », le sel y représente quant à lui le chagrin et les épreuves.

- L'Orient est évidemment omniprésent avec ses lieux mythiques et l'odeur de ses épices.

Bien évidemment aussi et surtout, il nous décrit bien les trajets éprouvants et dangereux des réfugiés qu'hélas. nos pays accueillent parfois di mal

- Les nombreux lieux cités avec leur appellation arabe ou antique.

Ce dernier point m'amène à un troisième parcours.
Énormément de lieux, de régions sont citées mais malheureusement aucune carte ne figure dans le livre. Ces lieux sont admirablement décrits et m'ont donné envie de mieux les découvrir.
. D'autre part le contexte historique du XII è siècle me faisait grandement défaut, je le connaissais mal. J'ai lu ce roman sans m'en inquiéter car il est suffisamment captivant pour que cela ne me gêne, et je l'ai lu rapidement pour cette raison.

J'ai voulu le relire entièrement après l'avoir achevé et cette relecture m'a pris beaucoup plus de temps car j'ai voulu cartographier le parcours, me renseigner sur tous les endroits traversés, en trouver des images. Adolescent, j'aimais écouter un de mes oncles qui avait été ambassadeur à Damas parler de la Syrie, j'ai eu des clients syriens qui me parlaient de leur payS et cela me donnait envie - avant la guerre - d'y aller.
J'ai voulu approfondir mes connaissances sur les personnages historiques cités al Idris, Roger II de Sicile, Guillaume Ier de Sicile, le calife Az-Zahir, Nour as Din et tant d'autres, j'ai recueilli des informations sur les différents empires de l'époque : Seldjoukide, Fatimide, Almohades.
Je me suis penché sur la légende persane du Roc, capable d'emporter un éléphant dans ses serres et dont Marco Polo fait état dans ses relations de voyage.
J'ai poussé même cette recherche sur les plats cités et ai noté les recettes de l'iftar des katayefs, de l'oubl bi zeit et tant d'autres. Ne reste plus qu'à les tester….

Le roman se suffisait amplement en lui-même (sauf peut-être cette absence de carte dans le livre), il m'a marqué, ses héroïnes également mais je suis heureux d'ajouter qu'il m'a poussé en plus à d'autres découvertes.
Commenter  J’apprécie          453
Un bon livre, une belle écriture, avec des personnages très touchants.
La famille de Nour retourne en Syrie après le décès du papa de Nour.
Cette famille syrienne vivait depuis longtemps à New York, à Manhattan.

La mère, qui comme le père est fascinée par les cartes, les cartographes, dessine et peint de magnifiques cartes. Les trois filles, Nour et ses 2 grandes soeurs, vont (re)découvrir la Syrie, puis d'autres pays du monde arabe.
Car arrivées à Homs, elles sont vite rattrapées par la guerre, la violence, les bombardements ... Partout, elles feront des rencontres, plus ou moins plaisantes. Elles rencontreront la solidarité, d'autres familles disloquées, de l'entraide, de l'espoir, de la foi ...

Tout est vu par les yeux de Nour, 12 ans et douée de synesthésie. Les voix, les bruits, les odeurs, tout est mêlé à d'autres sens, évoque des couleurs, des harmonies, des fulgurances, des parfums ...

Une autre histoire, entrelacée et racontée par Nour, lui permet de se souvenir de son père, et de garder espoir. L'histoire de Rawiya, qui voyagea aux côtés d'un grand cartographe, Al-Idrisi.

Une belle histoire, une belle quête. Quête de soi, de son histoire, Nour va grandir pendant ce voyage, sa famille va évoluer aussi, mûrir ...
Tout au long des épreuves et de l'exil, des voyages, il y aura en fil rouge l'histoire, le conte de Rawiya ... et l'espoir.

Un très beau roman. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          460
Au vu des critiques élogieuses et du résumé qui me donnait très envie, mon attente etait grande de découvrir l'histoire de Nour, 12 ans, et de sa famille, fuyant les atrocités de la guerre en Syrie au XXIe siècle. A cela s'ajoutait l'histoire d'une autre jeune fille, Rawiya, 900 ans plus tôt, partie dans une aventure extraordinaire avec un grand cartographe de son époque Cette dernière histoire est racontée par Nour, afin de l'aider à surmonter le deuil de son père et cette difficile aventure de fuite de son pays en pleine guerre.
Est-ce qu'entremêler ces deux histoires étaient nécessaires ? Je n'en suis pas si sûre, et je m'en suis fait la réflexion à plusieurs reprises lors de mes soirées lecture. J'ai plutôt eu l'impression que d'une certaine manière cela édulcorait le récit de la fuite et notamment certaines scènes qui ne m'ont pas autant touchée qu'elles auraient dû.
Ainsi, je garde une petite touche de déception, voire d'inachevé pour cette oeuvre qui pourtant présente tous les ingrédients que j'aime et qui a su séduire de nombreux autres lecteurs.

Commenter  J’apprécie          231
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune portant sur une « pépite méconnue ». Méconnue peut-être, mais surtout exceptionnelle ! Comme l'indique plus ou moins bien le 4e de couverture, on a là l'histoire de la jeune Nour et de sa famille (sa mère et ses deux soeurs plus âgées). Née aux États-Unis au sein de cette famille syrienne, c'est à la mort du père, que la mère décide de retourner en Syrie. Elles y sont depuis à peine 3 mois que la guerre éclate : leur ville et leur maison sont bombardées. Devant choisir dans l'urgence entre une reconstruction qui semble impossible ou la fuite, cette famille décide de partir sur les routes, comme tant d'autres réfugiés en devenir, espérant un accueil improbable au bout du chemin. Pour toutes « armes », Nour, encore en plein processus du deuil de son père, n'a que quelques dollars cousus dans les languettes de ses baskets, et les histoires que lui racontait son Baba, histoires parmi lesquelles ressort celle du grand cartographe Al-Idrisi (qui a réellement existé !) et ses apprentis (fictionnels quant à eux) Rawiya et Khaldoun, qui a été le premier à représenter sur cartes tout le pourtour méditerranéen, au cours d'un voyage mémorable. le même voyage que Nour et sa famille s'apprêtent à faire…
Et ainsi, l'histoire quelque peu légendaire de Rawiya et ses compagnons s'entremêle et s'entrecroise avec celle beaucoup plus contemporaine, et terriblement réaliste, de Nour et sa famille. Les (nombreux) obstacles dans le voyage de l'une font écho à ceux de l'autre, avec juste assez de similitudes pour qu'on y voie le parallèle, et juste assez de différences pour que ce ne soit jamais lassant. On ne se perd jamais dans l'une ou l'autre, car les noms et les contextes sont trop différents – avec pourtant des constantes qui touchent au plus profond : la permanence des guerres et autres affrontements, malgré leur absurdité, entre peuples et religions ; la dureté et rapacité de certains hommes (les passeurs, pourtant peu évoqués, en prennent pour leur grade !), contre la capacité d'accueil de certains autres, même quand ils semblent ne rien avoir eux-mêmes. de plus, pour les deux jeunes filles, ce voyage a quelque chose d'un voyage initiatique qui va les chambouler durablement. le seul petit regret, s'il en faut un, c'est que l'éditeur n'a pas eu l'idée de proposer une carte qui nous aurait permis de suivre le trajet de Rawiya puis de Nour. Certes, à l'heure d'Internet et avec des outils comme Google Maps, cela se trouve en quelques clics ! mais c'est vraiment dommage, pour un livre qui parle tant de cartographie, de ne pas avoir inséré quelques « illustrations ».
Cette double histoire qui semble parfois n'en faire qu'une, est portée par une écriture absolument sublime ! On est tout à la fois en plein récit légendaire, peut-être dans un conte façon 1.001 nuits, et dans un langage très contemporain plutôt soutenu – sans que l'un soit réservé à Rawiya ou l'autre à Nour, non : ces deux « niveaux » de langage, si l'on peut dire, sont présents en permanence, se rejoignent et s'unissent dans une même histoire, dans une même phrase, donnant une musicalité évidente à tout ce livre. Et c'est une musique très colorée, car on apprend très vite que Nour est synesthésique : chaque lettre de l'alphabet, mais aussi chaque petit évènement de la vie, prend une couleur particulière, que le lecteur partage avec elle, avec ravissement.
On l'a compris : tous les personnages sont très attachants, à des degrés divers bien sûr, ce sont bien Nour et Rawiya qui sont sur le devant de la scène ! Et les deux suscitent des questionnements qui vont bien au-delà du plaisir de la lecture : ça va d'un certain regret que des scientifiques (car il s'agit bien de cela) tels qu'Al-Idrisi aient tant tardé à être reconnus par un certain Occident alors très chrétien ; le constat désolé que ces régions tellement riches d'histoire et d'hospitalité soient en permanence, encore et toujours semble-t-il, depuis la nuit des temps, déchirées par des guerres au nom d'un roi ou d'un autre, d'un dieu ou d'un autre ; et la question ultime : comment sommes-nous capables d'accueillir Nour et sa famille quand elles viennent frapper à la porte de notre maison tellement privilégiée ?...
Commenter  J’apprécie          10
LE coup de coeur de cette année. Ces 400 pages m'ont transportées. C'est un bijou. Les mots sont des bijoux, malgré les épreuves traversées. Pour vous dire, je l'ai lu en version numérique, et je l'ai regretté. J'aurai voulu pouvoir sentir le papier, la couverture, le poids des mots. Pouvoir refermer le livre, poser mes mains dessus, et déguster encore les mots dans mon esprit. C'est tellement poétique comme écriture, lumineux. Mais attention, je ne parle pas d'une écriture obscure où on lâche l'histoire parce qu'on ne comprends rien. Les choses sont dites, clairement. Brutalement. Mais avec tellement de poésie.
Je ne connais rien à la Syrie, je ne connais rien à la littérature arabe (Même si l'auteur est americano-syrienne) , à leur histoire. Je ne connais que « les cerfs volants de Kaboul » de Khaled Hosseini, que j'avais trouvé vraiment. D'ailleurs c'est parce qu'il était noté que ça y ressemblait que j'ai choisi ce livre. Mais ça n'y ressemble pas vraiment. C'est encore plus beau à lire. Et je parle des deux histoires en parallèle, a presque mille ans de distance, sur les mêmes terres, le même parcours. D'un côté pour connaître le monde, et de l'autre côté pour se connaître soi.
Lisez le. En ce temps difficile, en ces temps où les migrants ne sont pas les bienvenus, lisez le. Apprenez la poésie de cette vie, l'horreur de se retrouver projeté au milieu de la guerre, de devoir partir, même à 12 ans, et ce monde qui s'effondre en un jour…
J'aimerais avoir un pouvoir de conviction immense pour que chacun d'entre vous le lise. Mais si une seule personne est convaincue à la fin, ça sera toujours une. Alors allez y.
D'ailleurs je crois que je vais l'offrir à quelques personnes pour Noël. En format papier. Et j'espère que d'autres que moi passeront un moment aussi intense à le lire…
Lien : https://stephalivres.wordpre..
Commenter  J’apprécie          111


critiques presse (1)
Lexpress
22 octobre 2018
Jamais le calvaire des migrants n'a été traduit avec une telle puissance incantatoire, le lamento des morts et des survivants imprimé dans les effervescences d'un siècle lointain, chamarré de sorcellerie. Le joug de la haine, pareil à un immense rapace que seule la vaillance terrasse.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Houda et elle dégagent la même odeur - le gris vert du cumin et du fer. Sitt Shadid rit et se balance d’avant en arrière. Elle chante de vieilles mélodies arabes, et Oum Youssouf l’accompagne de sa voix rouge rubis. Les notes de Sitt Shadid sont de chauds tourbillons bruns comme la cannelle et roses comme le bois de hêtre : toute la pièce bourdonne avec eux. Mes yeux se ferment, mon menton retombe sur ma poitrine. J’écoute jusqu’à ce que je n’entende plus les chansons ; je ne vois plus que leurs couleurs, la façon dont les notes se serrent les unes contre les autres, beaucoup plus que dans la musique occidentale.
Commenter  J’apprécie          130
— Personne ne connaît l’avenir, dit-elle. Personne ne peut savoir ce qui va se passer. Mais être en sécurité, cela ne veut pas dire ne jamais vivre de choses pénibles. C’est savoir que les événements pénibles ne peuvent nous séparer. Tu comprends ? Peu importe ce qui se passe. Ta famille t’aime quoi qu’il arrive et tu peux tout surmonter si tu en as conscience.
Commenter  J’apprécie          220
Ash-Sham * se trouvait au cœur d’une vaste plaine irriguée nommée la Ghouta, couverte de champs verdoyants, de vergers et de hameaux. Aux yeux des habitants de la région, elle était ce qu’il y avait de plus proche sur Terre du paradis. Une vallée pleine d’arbres fruitiers et de rivières, nommée l’oued al-Banafsaj - la vallée des violettes - s’étendait sur vingt kilomètres depuis la porte occidentale d’ash-Sham.

* Damas
Commenter  J’apprécie          160
Autrefois, des gens ont prétendu que notre pays etait le leur, reprend Itto. Nous ne pouvions plus parler notre langue, ni choisir le nom de nos enfants. Mais nous sommes restés attachés à ce qu'aimaient nos mères. A notre patrimoine. A nos récits. Ils nous appellent Berbères, un mot qui vient de "barbares". Mais Amazigh, cela veut dire "homme libre". Tu le savais ? Personne ne nous empechera d'être libres. Personne ne peut s'approprier nos terres, ni arracher les noms que nous avons dans le coeur.
p 354
Commenter  J’apprécie          130
- Des pèlerins, vous avez dit ?
L'homme hocha la tête d'un air incrédule et s'approcha du dromadaire d'al-Idrisi.
- Vous n'êtes pas doué pour le mensonge, mais ne craignez rien.
Je m'appelle Halim et je serai ravi de partager le peu que je possède.
Mes fils et moi n'avons jamais été en faveur de la partition de ces terres.
Quel besoin avons-nous de couvrir la création divine de frontières tracées dans le sang ? Chrétiens et musulmans labourent le sol de cette vallée côte à côte depuis des siècles. Notre peuple est généreux, et l'amour de la paix règne dans nos coeurs. Et puis ...

Il désigna les livres d'al-Idrisi.
- ... pour ma part, j'ai un faible pour les gens instruits et les cartographes.
Commenter  J’apprécie          70

Video de Zeyn Joukhadar (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Zeyn Joukhadar
Payot - Marque Page - Jennifer Zeynab Joukhadar - La carte du souvenir et de l'espoir
autres livres classés : syrieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Zeyn Joukhadar (1) Voir plus

Lecteurs (114) Voir plus



Quiz Voir plus

Petit quiz sur la littérature arabe

Quel est l'unique auteur arabe à avoir obtenu le Prix Nobel de littérature ?

Gibran Khalil Gibran
Al-Mutannabbi
Naghib Mahfouz
Adonis

7 questions
64 lecteurs ont répondu
Thèmes : arabe , littérature arabeCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..