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EAN : 9782843379642
176 pages
Anne Carrière (24/01/2020)
2.39/5   9 notes
Résumé :
L’Ombre du soir a été écrit comme on dépose une main courante, des faits sont consignés : Mehdi, onze ans, grandit sous le règne de la peur, témoin terrorisé par l’échec annoncé de la cellule familiale.

Voici Mehdi, bouleversé par ses premières pulsions d’adulte, grand manitou de l’univers onirique et métaphysique qu’il s’est construit pour résister aux siens.
Voici Mehdi, un enfant aux allures de combattant, d’amoureux éperdu. Un enfant nu qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
César du meilleur espoir en 2007, pour son rôle Les Amitiés malefiques d'Emmanuel Bourdieu Malik Zidi révélé notamment par Ozon fait partie de ces acteurs français que l'on voit de temps en temps sur nos écrans ( petits et grands) sans qu'il ne soit un incontournable du cinéma français.

L'année 2020 pourrait bien changer la donne car après un rôle secondaire mais important dans le Play d'Anthony Marciano il publie son premier roman L'ombre du soir prévu le 24 janvier chez Anne Carrière .

Il rejoint ainsi cette cohorte de comédiens qui s'essaient à la littérature avec plus ou moins de réussite, d'Isabelle Carré à Irène Jacob en passant par Aute Atika ou Marc Citti.

Insatiable, Malik Zidi mettait déjà dans la liste de ses envies lorsqu'il a reçu son césar du meilleur espoir son envie d'écrire..



Dans l'ombre du soirMalik Zidi raconte l'histoire d'un jeune de 11 ans, entre son quotidien dans la peur et ses premières pulsions d'adulte.

Mehdi, 11 ans, personnage principal du premier roman de Malik Zidi, vit au sein d'une famille qui se délite entre un père informaticien iranien exilé en France et une mère, pharmacienne résignée, qui ne s'aiment plus et vivent dans la rancune.

Medhi se résoud ainsi à ne "devoir compter sur personne", alors même qu'il ressent ses premières émois de fin de l'enfance et essaie de trouver un moyen pour lutter contre ce monde adulte trop oppressant pour lui .

"Des fois aussi quand je tombe amoureux et que la fille me regarde, j'ai le ventre tout tordu. L'amour me fait mal au ventre avant d'avoir pu embrasser l'espoir."

Comme Isabelle Carré avec Les rêveurs, Malik Zidi convoque sans doute ses souvenirs de l'enfance pour parler de façon un peu décousue, comme un dépôt de main courante ( est il écrit sur le quatrième de couverture) d'une famille dysfonctionnelle mais néanmoins humaine avec un langage enfantin, parfois imagé, parfois ironique.
UN premier roman en forme de récit iniatique, non dépourvu de quelques clichés et de quelques maladresses de style mais qui touche par sa sincérité et son humanité et qui donne une nouvelle facette d'un comédien discret mais singulier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Malik Zidi est acteur. Lire son premier roman était donc pour moi une curiosité… Dès les premières pages, ses phrases étonnent. Elles sont abruptes et recèlent un imaginaire aussi foisonnant qu'intime. On comprend très vite que Medhi, le narrateur, est un enfant seul et perdu dans un monde d'adultes effrayant. Sa mère est pharmacienne, en région parisienne. Ils vivent dans l'appartement d'à côté. Elle annonce constamment à son fils sa mort prochaine, à coup de grandes phrases grandiloquentes. Elle est originaire de Bretagne, où toute la famille se rend parfois en vacances. Medhi nous raconte alors des souvenirs confus et presque bienheureux, entre mémé lapin et un grand père aux larges mains affectueuses. Mais rien ne peut remplacer les souvenirs de l'Algérie, et de la prime enfance passée au soleil, sous la tendresse des ses grands parents paternels. Medhi est roux. Est-il légitime avec ses taches de rousseur ? La colère potentielle de son père, la folie de sa mère, envoient l'enfant dans sa chambre, ou sous la soupente, son repère, dans un univers onirique et fabuleux où vivent des monstres, des amis imaginaires, et l'ombre du soir. Malgré tous mes efforts pour essayer de m'immerger justement dans cet univers particulier, dans ce livre, je dois dire que je suis malheureusement restée en dehors. Je n'ai pas adhéré à cette écriture qui part pourtant des tripes et possède une force réelle. Les personnages qui tournent autour de Medhi sont restés trop esquissés pour mon goût. Trop d'éléments restent entre parenthèses, laissant le lecteur deviner tout seul les tenants et aboutissants. Je n'ai pas réussi à sortir du brouillard ainsi créé, ni à m'y sentir bien, ce qui n'est en aucune façon le but recherché non plus par l'auteur, qui entretient un climat où fantasmes et craintes se mêlent. Dommage. Ce n'était pas un livre pour moi.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Impossible de rentrer dans ce roman, je n'ai pas aimé, je n'ai pas compris, je n'ai pas été touchée. Et pourtant j'aurais dû ressentir quelque chose face à cet enfant narrateur de 11 ans, Mehdi, à la double culture franco-algérienne, battu par son père, complexé par ses cheveux roux, qui s'invente un monde à lui pour supporter sa vie dans le Val-de-Marne entre une mère bretonne, pharmacienne, qui ne cesse de le rabrouer sur ses mauvais résultats à l'école et son père, d'origine algérienne, fier de sa réussite mais pas de son fils.
Mehdi est plein de violence contenue contre ses parents qu'il rêve de voir morts ou de tuer lui-même. Il ressent le réveil du désir qui donne au mot "nichon" ou, selon Mehdi, sa traduction arabe "bisoulas" une place de choix envahissante!
Certaines phrases, assez souvent, m'ont paru incompréhensibles avec des mots juxtaposés qui ne faisaient pas sens ou alors je n'avais pas le bon logiciel de décodage. Pléthore également de "merde, cul,chier, pute...." et de nombreux passages scatologiques, la merde étant une métaphore de ce que ressent Mehdi.
On ne sait pas si l'enfant est dans la réalité, dans un rêve, dans un cauchemar, si la fièvre le fait délirer. Bref, un roman totalement hermétique à ma sensibilité, qu'un style singulier a rendu très difficile à lire jusqu'au bout.
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J'ai pu découvrir ce roman à travers une opération masse critique. Tout d'abord merci pour cet envoi.

J'avais sélectionné ce roman car le résumé me donnait envie. Je ne connaissais pas l'auteur ni en littérature ni en cinéma. Je n'avais donc aucun à priori.

Je n'ai pas accroché autant que je l'aurais souhaité. J'ai trouvé le style d'écriture trop saccadé, trop dispersé. le vocabulaire utilisé est parfois trop vulgaire. J'ai d'autres romans un peu cru mais là je n'ai pas toujours trouvé cela justifié. Medhi est un ado en colère, mal dans sa peau mais je doute qu'il parle aussi mal.

L'architecture du roman a été un peu compliquée pour moi à comprendre. En plein repas, le personnage va partir dans d'autres direction qui n'ont plus rien à voir. Il faut suivre et pas évident de comprendre où l'auteur veut aller.

Je pense qu'il serait judicieux de relire le roman dans quelques temps pour avoir une perception différente. Je suis mitigée sur cette lecture et je ne sais pas si j'ai aimé ou non au final.
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Lu dans le cadre d'un jury littéraire, il m'a été impossible de le finir.
La construction est décousue, il ne se passe rien (ce qui n'est pas forcément rédhibitoire, voir Une journée d'Ivan Denissovitch), l'histoire est trash (pas rédhibitoire non plus, cf La Vie devant soi) et le style est barbare (encore une fois, il y a eu des précédents géniaux). Sauf que là, ça sonne comme un fan de karakoe qui s'égosille alors qu'il chante faux. Je comprends la volonté de l'auteur d'écrire sur un sujet aussi fort mais je me demande s'il n'aurait pas été préférable d'écrire des poèmes, plus faciles à picorer.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Souvent en classe, quand il faut faire silence et rendre sa copie, crac, ou au centre commercial dans les rayons des choses inaccessibles, crac, ou à la table de famille qui mange dans son bruit, crac. Des fois dans le bus, devant les autres élèves, je fais semblant de lacer mes chaussures à scratchs. Personne ne s’en aperçoit. Ils voient pas que je décède devant eux, que je me plie sous mes habits. Que j’ai envie de crever vite. Je ressemble à un vrai enfant pourtant qui fait gentiment ses lacets. Mais rien n’est vrai dans ces moments-là. Je suis pas un vrai enfant.
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Des fois aussi quand je tombe amoureux et que la fille me regarde, j'ai le ventre tout tordu. L'amour me fait mal au ventre avant d'avoir pu embrasser l'espoir.
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Ces gens aux voitures métalisées, ils empruntent toujours l'escalator jamais l'escalier . Ils se pavanent. Sont ivres de la montée ces gens.Ils se prennent pour des pachas pour dépliants mécaniques.Ils adorent les scalators. Quand y'en a pas, ils ralent ils vocifèrent ils disent qu'ils ne passeront jamais plus par là.
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Un homme très cultivé très discret pas comme papa avec ses copains pieds-noirs bruyants. C’est une école pour riches, des gens aisés de famille, une école pour excellents élèves. Tu en es très très loin !!! Bref je préfère pas y penser, tu nous tues. Tu me tues, Mehdi. Tu me tues j’en peux plus c’est plus possible. C’est certain, tu n’iras jamais, jamais là-bas ! Ils vont t’envoyer sur une voie de garage, ou le bac G, la honte ! Ça mène à rien un bac G, tu feras un travail manuel, comme ton grand-père qui a souffert toute sa vie, qui parlait à personne sauf à ses poules et sa chèvre qui donnait plus de lait. Il va mourir un jour, il aura toujours été humilié toute sa vie ton grand-père, c’est ça que tu veux devenir ? Comme le fils de Maria, Manu, les mains dans le cambouis Manu, la honte, j’en peux plus, ça me tue... Un Manu aux mains noires, toujours sales, des mains de la honte, j’en peux plus des mains noires, mais d’un noir je peux pas te dire...
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Elle pose nue pour son mari tous les jeudis soir à partir de 19 heures. Il aime la voir nue en photo, après ça fait comme s’il l’avait dans sa poche aussi. Il développe chaque photo dans sa propre chambre noire à lumière rouge sexuelle. La chance. Il doit en voir de toutes les couleurs avec sa femme. Des poses pas possibles à reproduire, des façons d’être nue sur négatif. La chance qu’il a. Un soir, j’ai pu apercevoir une des photos, posée là, volontairement en évidence, par son mari. Quel corps ! J’en ai des frissons. Courbe, appétissant, fou. Le mari Jean-Bernard a pour habitude d’abandonner des clichés aux endroits de passage. J’aimerais la toucher, la lécher. Comme un grand, comme Waterman et sa grosse plume. Elle me dira des mots jamais


 
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Ce mois-ci, à l'occasion du centenaire de sa naissance le 10 mars 1920, on se penche sur la vie de Boris Vian. Nous avons pu visiter sa dernière demeure parisienne, dans le 18e arrondissement de Paris, avec pour guide Nicole Bertolt, mandataire de l'oeuvre de l'auteur, artiste et génial touche à tout. Un appartement resté « dans son jus », à découvrir dans notre reportage.
Au programme également, une nouvelle fonctionnalité sur Babelio, que Pierre Fremaux vous présente : les pages de recommandations par catégories, pour vous faciliter encore la recherche de votre prochaine lecture ! Sans oublier le détail de nos interviews récentes, présenté par Solène et Nicolas.
2:34 Reportage chez Boris Vian
- le reportage, version longue : https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤50Recommandations Babelio42¤££¤&list=PL5x35nQ1aXL8C0MqNE70OKi_kdBxuXFGt&index=1
- le livre du centenaire : https://www.babelio.com/livres/Bertolt-Boris-Vian-100-ans-le-livre-anniversaire/1205386
- La vidéo 5 choses à savoir sur Boris Vian : https://www.youtube.com/watch?v=39Xwly-4sy4&list=PL5x35nQ1aXL9vJYqoeTiUPGRpXTuewlQY&index=1
- le site du centenaire Boris Vian : https://centenaireborisvian.com/
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