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VANISTENDAEL Judith (Autre)
EAN : 9782803677962
80 pages
Le Lombard (28/05/2021)
4.16/5   248 notes
Résumé :
Quelque part entre les eaux du roman graphique et celles du livre jeunesse, Zidrou et Judith Vanistendael nous entraînent dans le ventre d'une baleine qui abrite une bibliothèque. Et nous narrent sa rencontre avec un postier maritime qui aime les histoires qui finissent bien. Une ode à la lecture sensible et poétique qui nous raconte la vie, la mort et l'éternité. Et touchera tous les amoureux des belles lettres. Lesquelles finissent toujours par arriver à bon port.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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"Laissons la baleine rouler sa bosse dans l'océan
Laissons la baleine souffler l'eau salée dans le vent
La baleine se cache se cache avec le cachalot
Elle joue à cache-cache avec ceux qui veulent sa peau" Serge Bousquet.

Une adorable "baleine âgée de cent mille ans", une grand mère lit une histoire tous les soirs, aux petits poissons ( et aux grands) qui viennent la voir. Elle abrite une gigantesque bibliothèque, dans son ventre, où on croise un poulpe bibliothécaire, un requin ou une tortue lecteur...
Il y a "Nemo le petit poisson rouge", "La baleine et l'escargot", ou encore "L'histoire d'une baleine blanche" de Luis Sepulveda!...

Lors d'un accident avec un facteur des mers, la baleine le raccompagne et lui prête un livre:
-"C'est l'histoire d'une sirène qui tombe amoureuse d'un pirate" dit le baleine en rougissant.
- Elle se termine bien, j'espère? demande le facteur."
Oui, car la baleine déteste les histoires qui finissent en queue de poisson...

Le chant de cette baleine pour la Vie vous enchantera!
Une belle amitié, entre ces 2 là, qui dépasse alors les limites du possible. Une rencontre incroyable entre la lumière de la nature terrestre et les trésors cachés des fonds marins.
Mais, ne me regardez pas avec ces yeux de merlan frit, si je vous dis que la cruauté des hommes empêchera une nouvelle rencontre au clair de lune...

La beauté des aquarelles de Judith Vanistendael (Les deux vies de Pénélope, Salto..) et Zidrou (Les beaux étés, L'adoption) : cétacé, euh c'est assez pour vous donner envie de lire cette BD...

"L'acharnement barbare et inconsidéré des pêcheurs fera disparaître un jour la dernière baleine de l'Océan." Jules Verne ,20 000 lieues sous les mers.
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Au fond de l'océan vit une baleine âgée de 100000 ans. Une baleine vraiment extraordinaire qui cache, derrière son sourire, une véritable bibliothèque. Les poissons se délectent de tous ces livres. Plus heureux encore lorsque, à l'occasion, la baleine chausse ses lunettes et leur fait la lecture... Non loin de là, un facteur de la poste maritime quitte, à regret, sa chère et tendre, charge son sac de courrier dans sa petite barque et s'en va au large. Mais, la nuit venue et la baleine n'ayant pas chaussé ses lunettes, c'est l'accident. Voilà la barque dans l'eau ! Très vite, ils font connaissance, sympathisent et elle, embarrassée, se propose de le raccompagner sur la terre ferme. En chemin, elle lui pose plein de questions et le facteur lui parle de la vie sur terre. Avant de retourner en pleine mer, elle ne manque pas de lui prêter un livre...

Quelle touchante histoire nous propose, une fois encore, Zidrou ! Et quelle rencontre inoubliable entre ce petit facteur maritime et cette baleine incroyable. Qui ne rêverait pas, un jour, de pénétrer dans son ventre et d'y découvrir cette merveilleuse bibliothèque. Outre l'amitié, l'amour des livres et des belles histoires qui finissent bien, Zidrou ne manque pas de pointer du doigt la chasse à la baleine, chasse inhumaine et effroyable. Une chasse qui, au coeur de cet album, revêt un brin de poésie. Tendre, touchant, délicat, cet album n'en reste pas moins mélancolique. Graphiquement, les illustrations de Judith Vanistendael sont de toute beauté, empreintes d'un bleu profond et au trait faussement naïf. Des illustrations qui nous plongent dans une ambiance onirique et lyrique. Les doubles pages sont magnifiques.
Un album émouvant...
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L'histoire attendrissante d'une baleine qui est bien plus que cela : une baleine bibliothèque : elle porte en ses entrailles la richesse suprême : la connaissance sous la forme des ouvrages qu'elle conserve et qu'elle partage volontiers avec qui veut les consulter.

La baleine bibliothèque, c'est l'histoire d'une rencontre entre un préposé des mers, un homme d'honneur qui ne manque pas les rendez-vous avec son amie la baleine, c'est l'histoire d'un géant des mer, d'une créature pacifique que l'homme a bien du mal à protéger de la convoitise des individus sans scrupule qui la chassent, c'est l'histoire d'un écrivain poète qui nous offre le plus beau des poèmes.

Une belle histoire que je voulais partager avec les enfants en classe, mais non, hélas, car une planche ou deus, aux dessins érotiques m'attireraient des ennuis avec les parents, l'amour entre le héros et sa compagne aurait pu être communiqué au lecteur d'une autre façon, et connaissant les enfants de primaire, je pense pouvoir affirmer que seules ces pages en intéresseraient la plupart, c'est dommage car l'histoire mérite d'être savourée par tous.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Merci aux lecteurs de Babelio pour leurs billets qui m'ont incités à faire connaissance avec cette baleine bibliothèque. C'est un très bel album très certainement destiné aux enfants mais qui ne peut qu'enchanter les adultes. On y découvre le métier de" facteur" de la mer,on y découvre une baleine qui renferme une merveilleuse bibliothèque,on y découvre l'amour,on découvre l'amitié. Mais,on assiste aussi à la barbarie de la chasse et on doit faire face à la mort et au deuil. Car, comme le dit le facteur," porter le deuil est une manière de dire" je t'aime encore"." L'album regorge de poésie et de tendresse,des clins d'oeil que chacun comprendra selon son âge...
Les aquarelles sont ravissantes et chatoyantes.
Je pense qu'il est possible de lire cette histoire avec des enfants assez jeunes mais être vigilants à leur sensibilité et capacité à envisager la mort. Surtout qu'ici c'est une mort injuste et violente. Mais en le commentant on peut tout à fait valoriser l'héritage que la baleine laisse aux hommes et ainsi ne pas mourir totalement...
.
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Cette bande dessinée m'a été offerte par une grande amie avec qui je partage l'amour de la lecture. C'est donc avec empressement et avidité que j'ai dévoré ces belles pages illustrées.

Zidrou avec sa prose envoûtante, s'associe à Judith Vanistendael, dont les belles aquarelles d'une grande expressivité viennent harmonieusement compléter le texte, en apportant un surplus de poésie et d'émotion aux personnages.

C'est riche, marrant et moderne, l'originalité des dessins constitue un univers visuel généreux dynamique et d'une grande douceur.

Lorsque le messager des mers rencontre la dépositaire des mots cela donne une ode à la vie, à la mort, à l'éternité.

Conquise, je n'avais qu'une envie: plonger dans le ventre de cette baleine et choisir mon livre!

Les amoureux de livres, de fantasy et des baleines seront comblés!

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critiques presse (9)
LaPresse
08 janvier 2022
On a craqué pour les somptueuses aquarelles bleutées de Judith Vanistendael, qu’on aurait voulu encadrer. Un ravissement !
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LaPresse
26 août 2021
Ce conte tendre et bouleversant a tout ce qu’il faut pour ravir les enfants comme les grands : des images somptueuses, un mammifère géant attachant et un marin qui chante (du Renaud !) en ramant. Une lecture poétique dont on est sortie le cœur toute chamboulée…
Lire la critique sur le site : LaPresse
BoDoi
22 juillet 2021
C’est à un joli conte pour adultes, tout en douces sensations, que nous convie ici Zidrou (La Bête, La Peau de l’ours, L’Obsolescence programmée de nos sentiments…).
Lire la critique sur le site : BoDoi
Actualitte
30 juin 2021
Zidrou et Vanistendael n’épargnent rien aux enfants : ni la violence de la mort, injuste de manière décuplée par les 4 planches - que non, je ne vous partagerai pas, faites vivre les auteurs, achetez leurs livres ! - ni la chair des corps, la joie, l'amour, le partage, la mémoire, la transmission, la mélancolie, l’amertume, ni la responsabilité du lecteur, ni la tendresse, ni la délicatesse, ni l’espoir, malgré tout, parce nous aussi on détesterait une histoire qui ne finit pas bien...
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
08 juin 2021
Une ode à la lecture sensible et poétique qui nous raconte la vie, la mort et l’éternité. Et touchera tous les amoureux des belles lettres.
Lire la critique sur le site : BDGest
LeSoir
08 juin 2021
C’est le conte d’une baleine de cent mille ans, amie du facteur de la Poste maritime. Elle a avalé toutes les histoires de l’humanité et nous souffle des poèmes d’espoir.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Bedeo
04 juin 2021
Première collaboration entre Zidrou et Judith Vanistendael, ce conte malicieux et tendre, drôle et cruel est un bijou !
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
01 juin 2021
À l’heure du tout numérique, ces derniers seront peut être dans un avenir proche, des « espèces » en voie de disparition !
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
01 juin 2021
Un pouvoir des mots, de la phrase et de la formule magique. Zidrou est, voilà, un magicien du scénario, on le savait, mais cette fois du rêve qui prend la mer. Et la mer qui prend le lecteur. Sans oublier celle qui a mis en couleur, en dessin cette petite merveille enchantée.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
La mer, comme le cœur des hommes est remplie de secrets.
Mais l'homme, quand son cœur déborde, peut prendre la plume, et, sur la plage d'une page, jeter ceux qui lui pèsent trop.
On apprend à raconter des histoires comme on apprend à nager.
Pour ne pas se noyer.
La mer, elle, n'a jamais appris à écrire.
Alors, elle se noie, la mer.
Mais il n'y a personne pour se jeter à l'eau.
Personne pour la sauver...
Pour lui faire la respiration artificielle.
Personne, non plus, pour la porter en terre, la mer.
La mer qui s'est noyée.
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On apprend à raconter des histoires comme on apprend à nager.
Pour ne pas se noyer.
Commenter  J’apprécie          270
"Pourquoi les machines qui volent dans le ciel ne pondent-elles pas d’œufs ? Qu'est ce qui énerve tant les volcans ? [...] Que deviennent les rivières qui ne retrouvent pas le chemin de la mer ? Existe t-il aussi des phares au milieu de la terre ? est-ce que les feux ont mal quand on les brûle ? où vont les soleils qui, jour après jour, s'éteignent à l'horizon ? Dans quel cimetière gigantesque ? Dans quelle tristesse sans fin ?"
Commenter  J’apprécie          30
Les étoiles, ces curieuses, s’approchèrent pour lire par-dessus les épaules. Et j’en connais plus d’une qui, cette nuit, rêvait de devenir pirate. Pirate ou sirène.
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Cette histoire a connu une autre Vie
. La maree l'a ramenée sar la grève.
Au-dessus d'un feu,je l'ai fait sécher.
J'ai décollé ses phrases, une a une.
J'ai ramené chacun de ses mots a la vie
Et I'histoire m'a Souri.
Zidrou
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