Le crime qui est le tien

Une sacrée bonne surprise.

Ce polar navigue entre différents rythmes, il souffle le chaud et le froid :
- des suites d'images, suivi de flots de paroles.
- de la violence, suivie de sentiments, d'amour
- le frère se dénonce par amour….que nenni, c’est pas vengeance....

Suite à la parution d'un article dans un journal, le personnage central quitte sa pampa et retourne dans la ville où sa femme a été assassinée, il y a de nombreuses années.
Tout tourne autour de ce secret : qui a tué sa femme ?
Une certitude, elle était portée sur le sexe, et elle hante ses pensées, à lui raconter ses histoires de fesses, ...

L'auteur multiplie les fausses pistes, au point que l'on se fait surprendre par la chute de l'histoire.
Ce roman est aussi une satire de la vie de province, ou chacun a une idée de qui a tué, chacun va participer aux commérages, chacun va participer à la vengeance....
Le tout est servi par un dessin simple, mais particulièrement agréable sur papier mat. Un vrai petit bonheur tout simple, simple comme une vie dans la pampa australienne, à élever des moutons....