AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Pierre Faldérault pomponne sa 4L, Mam'zelle Estérel, en chantonnant Hugues Aufray quand le nouvel acquéreur de cette dernière arrive. Lorsqu'il l'informe qu'il était inutile de la laver ainsi, étant propriétaire du carwash "Totobeau", Pépète, la tête dans l'habitacle en train de passer l'aspirateur, s'énerve et râle d'avoir passé autant de temps à la faire briller. Ce n'est pas sans une petite pointe d'amertume qu'il voit partir sa voiture. 30 ans qu'elle était dans la famille. Si elle pouvait parler, elle en aurait à raconter cette Mam'zelle Estérel...
Notamment, ce fameux été de 1962 où Pierre, sa femme, Mado, Julie et la petite Nicole ont embarqué avec eux Mamyvette et Gros-Papy pour des vacances à Saint-Étienne ! Un séjour pas de tout repos lorsqu'il s'agit de composer avec les caractères de chacun...

Bienvenue en 1962 ! Après des vacances dans le sud de la France, la famille Faldérault se rend cette année-là à Saint-Étienne. Certes, il y a plus dépaysant et balnéaire comme lieu de villégiature mais étant donné qu'Yvette, la maman de Mado, en a décidé ainsi, Pierre n'a d'autre choix que de lui céder. Entre papi Henry qui doit faire attention suite à un petit accident cardiaque, la piquante mamie Yvette qui veut tout gérer et contrôler, Pierre qui n'ose aller contre sa belle-famille et Mado qui tente, tant bien que mal, de garder son calme, les vacances à Saint-Étienne ne manquent pas de piment. Pour le dépaysement, on repassera ! Zidrou, fidèle à lui-même, nous offre un scénario empli de tendresse, de fraîcheur et d'émotion. Des personnages attachants, des situations à la fois drôles, cocasses et émouvantes, des dialogues soignés et un décorticage des relations parents/enfants plutôt bien amené. Jordi Lafebre, de son trait élégant, donne vie à tous ces personnages. Les couleurs, lumineuses et chaleureuses, siéent parfaitement à cette ambiance estivale.
Commenter  J’apprécie          400



Ont apprécié cette critique (37)voir plus




{* *}