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Shi tome 1 sur 6
EAN : 9782505064411
64 pages
Dargaud (20/01/2017)
4.19/5   351 notes
Résumé :
Pour cacher un scandale qui pourrait nuire à la prestigieuse Exposition universelle, le cadavre d'un nourrisson est enterré dans les jardins du lieu qui accueille cet événement. Deux femmes, une noble anglaise et une Japonaise, la mère de l'enfant, partent en croisade contre l'Empire britannique pour élucider ce crime. Entre société secrète et manipulation corruptrice, les deux jeunes femmes que rien ne lie vont s'unir pour exposer la face cachée d'une machination i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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Lionel Barrington, président directeur général de la S.V.P.P.B., une société qui fabrique des mines anti-personnel et qui fournit un emploi à 40000 personnes dans le monde, se réjouit de la décision de la cour d'appel de Londres. En effet, celle-ci vient de rejeter la plainte d'Handicap International et d'Human Rights Watch qui le tenaient responsable de la mort d'un petit garçon victime d'une mine anti-personnel. de retour chez lui, il est accueilli en fanfare par tous ses amis et sa famille. Malheureusement, sa femme et son fils sont également victimes de ces mines... 
Londres, mai 1851. La ville accueille la première Exposition universelle. La foule se presse au coeur de ce Crystal Palace. Parmi elle, la famille du colonel Winterfield, accueillie à bras ouverts par le directeur. En se baladant dans les allées, le colonel est abordé par une pauvre fille qui lui réclame un shilling pour manger. Elle se fait aussitôt rabrouer, sauf par Jennifer, la fille du colonel, qui lui donne une pièce tout en lui conseillant de quitter ces lieux. La jeune femme, passionnée de photographie, installe son appareil afin de faire un cliché de cette belle japonaise tenant dans ses bras son enfant. C'est alors qu'elle se rend compte que celui-ci est mort. Choquée, elle tente de le lui prendre, affolant par là même la jeune japonaise. Les policiers interviennent, frappent la jeune femme et l'emmènent de force dans un asile. Jennifer demande à ce que le bébé ait une sépulture décente. Elle se rendra malheureusement compte qu'il n'en fut pas le cas...

Quel lien va donc unir Jennifer Winterfield, issue de la noblesse anglaise, et cette jeune japonaise prénommée Kitamakura ? Quel rapport entre ces deux femmes et cet industriel fabricant de mines anti-personnel ? Zidrou installe posément et sûrement une trame pour le moins intrigante et captivante et met en scène des personnages qui, de prime abord, ne semblent rien avoir en commun. Il nous plonge au coeur de Londres, plus longuement à l'époque de l'Exposition universelle et l'on suit petit à petit le chemin de Jennifer qui croisera celui de Kitamakura et son bébé mort. Un premier tome engageant, mystérieux et déstabilisant aux personnages énigmatiques et au caractère fort, notamment la belle Jennifer qui ne compte pas se plier aux règles de son rang. Graphiquement, Homs nous en fait voir plein les mirettes : une mise en page dynamique, des pleines pages époustouflantes aux moult détails, un trait fin et délicat.
Un premier volet sombre et original...
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Qu'est-ce qui peut réunir un attentat contre un fabricant d'armes au XXIème siècle et les destins contrariés de 2 femmes dans le Londres du XIXème siècle ?

Cette BD avait tout pour me plaire, et je ne regrette vraiment pas cette lecture.
Grâce au graphisme de José Homs qui témoigne d'un souci du détail épatant, un scénario qui contient à la fois un mystère et une aventure qui réunit 2 femmes venant de 2 mondes très opposés. le tout sur fond d'Exposition universelle dans le Londres de la fin du XIXème, une époque où les individus vivent à l'heure du "progrès" et des concurrences impérialistes. Malheureusement les progrès accomplis dans l'industrie et la technique ne sont pas observables du côté de l'ouverture d'esprit...
Sur chaque planche on sent la passion de Homs pour cette période ainsi que le goût de la mise en scène façon western qui rend ce premier tome très vivant. La surprise et l'intérêt du lecteur va crescendo. le résultat est donc tout simplement : une tuerie !!
Une histoire de vengeance et de rancoeurs qui promettent plein de rebondissements. Vivement la suite !
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Oserai-je avouer que cette BD a atterri chez nous suite à une erreur d'étourderie de ma part ? À l'origine j'étais partie chercher « Shi Xiu, Tome 1, reine des pirates » pour le Noël de mon cher et tendre…oui mais voilà, samedi après-midi, rayons grouillants de monde, mon acuité visuelle en déclin et ma capacité d'attention en vacances, je me suis saisie de ce « Shi, Tome 1, Au commencement était la colère ».
Et bien je ne regrette pas ce joli plantage, cette BD m'a secouée comme peu l'ont fait.
Un fabricant d'armes dans sa villa cossue de la banlieue de Londres de nos jours.
Une jeune fille de bonne famille au tempérament de feu dans le Londres du XIX°, au moment de l'exposition universelle.
Le lien entre les deux ?
Patience, cela viendra.
En attendant, laissez-vous porter par les dialogues ciselés, emporter par la rébellion de Jennifer et Kita, laissez monter ce sentiment de révolte face à l‘hypocrisie malsaine et aux comportements abjects de certains hommes…
« Au commencement était la colère… ».
Je confirme, elle était bien là.
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Je n'avais jamais entendu parler de cette série bédé et c'est en fouillant les bacs de la biblio que je suis tombée dessus. Je l'ai donc empruntée.

Zidrou, je le connaissais de la série humoristique "Tamara", de ce fait, c'était une bonne idée de la découvrir au scénario d'une bédé qui va dans le registre dramatique.

On commence par un instant karma ou, comment se sentir dans la peau d'une personne qui a perdu un membre, qu'il soit de sa famille ou un membre de son corps.

En effet, Lionel Barrington, président d'une société qui fabrique des mines anti-personnel (40.000 personnes employées dans le monde, ça lui donne un certain poids) a été acquitté : il n'est pas responsable de la mort d'un gamin qui a sauté sur une de ses mines anti-personnel. Il est content, le petit monsieur dans son costume, jusqu'à ce que… Boum badaboum, big boum badaboum…

Ensuite, nous nous retrouvons à Londres, en 1851 ! Heu, qui a utilisé la DeLorean de Doc ? Trois jeunes filles se font courser par des hommes et des chiens, dans la neige. le rapport avec le début de l'album ? Comme si j'allais vous le dire !

La première chose que j'ai appréciée, dans cette bédé, ce sont les dessins. Réalistes, corrects, ils ne m'ont pas fait grimacer. Les coloris étaient agréables aussi. Sombre lors de la course-poursuite dans un Londres des bas-fonds, jaune éclatant lors de l'expo universelle.

La mise en page était dynamique, faite de grandes cases ou de toutes petites, afin d'accentuer la mise au point sur un détail important (comme le fait de poser le pied sur une mine).

Lors de l'expo, nous ferons la connaissance de Jennifer Winterfield, une jeune fille de bonne famille, passionnée de photographie (daguerréotypes) et bien plus ouverte d'esprit que les membres de sa famille.

Quel sera son rapport avec le mec qui vend des mines, à notre époque et les trois filles courant sur les toits pour échapper aux flics, c'est tout le suspense que je ne dévoilerai pas (je vous l'ai déjà dit).

Dans ce premier album, on va de surprise en surprise, sans pour autant que ce soit des effets de manche juste pour l'esbroufe. Tout est bien calculé et sans jamais verser dans l'exagération.

Un premier tome qui m'a séduit, autant par ses dessins que son scénario, par ses personnages féminins, par le Londres victorien qui est mis en scène, avec son expo universelle, ses asiles, les préjugés des gens…

Bref, tous ces petits détails qui nous immergent tout de suite dans un Londres de l'époque, avec la mentalité de l'époque et tous les travers de la société.

Petit bonus, pas besoin d'attendre la suite pour avoir l'explication de ce qui unit les deux récits, celui dans l'Angleterre victorienne et le contemporain.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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En pleine époque victorienne, Londres accueille l'exposition universelle et c'est sur ce théâtre que va se nouer l'amitié entre deux jeunes femmes. Jay fait partie d'une grande famille londonienne et Kita est une jeune japonaise "exposée". A priori elle n'ont rien en commun, si ce n'est ce bébé mort que serre la pauvre Kita dans ses bras...

Zidrou est désormais un poids lourd, une valeur sure du scénario BD. Il nous en offre la preuve une fois de plus avec cette délicieuse découverte de ce début d'année 2017.
Des destins qui se croisent, des personnalités complexes, des secrets bien cachés, des erreurs de jeunesse qui les poursuivent, une volonté de s'affranchir de cette société trop lourde... Voilà de quoi faire une chouette histoire.
Ce premier tome est assez sombre. le destin de ces deux jeunes femmes dans le Londres victorien en proie aux inégalités sociales est prenant. On s'attache très vite à elle et on a qu'une hâte continuer à suivre leur parcours qui sera probablement atypique. En tout cas il y a une bonne mise en place du décors, de l'époque, et des personnages dans ce premier tome qui promet une série passionnante. La quatrième de couverture annonce un premier cycle de 4 tomes.
Les premières et dernières pages semblent vouloir faire un parallèle entre l'histoire de Jay et Kita et celle de ce milliardaire producteur d'armes qui a subit une vengeance meurtrière par une organisation criminelle féminine. A suivre donc!

Le dessin est lui aussi un bel atout de cette BD. le trait de Homs est élégant, fin, expressif. Un vrai plaisir à regarder. La colorisation un peu fanée donne un coté désuet qui colle comme un charme à cette époque victorienne.
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critiques presse (3)
BoDoi
08 mars 2017
L’équilibre est parfait, les dialogues efficaces et l’album se dévore avec plaisir, malgré ses séquences sordides et ses explosions de violence crue.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
09 février 2017
Avec ses ambiances travaillées, sa couleur juste, un rythme et une intensité savamment pensés (...) Au commencement était la colère se révèle, au fil des planches, comme une indubitable réussite.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
31 janvier 2017
Une étonnante aventure historique et feuilletonesque qui se développe entre passé et présent et que le talentueux dessinateur ibérique José Homs met somptueusement en images.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Londres, mai 1851. Où d'autre que dans la capitale de l'Empire britannique pouvait se dérouler la première Exposition universelle ?
… À Paris ? Ne dîtes pas de bêtise, voyons, darling chérie ! La France possède, certes, des colonies mais elle manque et manquera toujours de... comment dirais-je ? Oui, c'est cela : de classe ! Une exposition universelle chez les mangeurs de grenouilles !! Ah ! Ah ! Pourquoi pas chez ces cow-boys mal dégrossis, tant que vous y êtes ?
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- S.V.P.P.B. ! Tu parles d'un nom pour une boîte !!
- "Si Vis Pacem Para Bellum". C'est du latin.
- Ça veut dire quoi ?
- Qu'est-ce que j'en sais, moi ? Si j'avais étudié au collège, j'aurais pas fait flic, crois-moi !
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-D'abord la peinture, ensuite la chimie, maintenant les daguerréotypes! Cette enfant ne peut-elle donc pas choisir un loisir comme toutes les jeunes femmes de son age? Je ne sais pas moi? Le commérage, par exemple!
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- Résumer le vaste monde et ses merveilles en une exposition, quelle belle idée !
- Belle autant que vaniteuse ! L'Homme essaie toujours de ramener le merveilleux à son échelle... sa misérable, sa pitoyable échelle.
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LA S.V.P.P.B FOURNIT UN EMPLOI STABLE À 40 000 PERSONNES À TRAVERS LE MONDE.
LA BALLE QUI SORT DE SES ATELIERS SERT AUSSI À ABATTRE LE DANGEUREUX PRENEUR D'OTAGES, NE L OUBLIONS JAMAIS
APRES TOUT, LE POMMIER DE LEDEN EST-IL RESPONSABLE DEL'USAGE QU'EVE FIT DE LA POMME ?
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