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Citations sur La faim dans le monde expliquée à mon fils (19)

Je n'arrive pas à comprendre comment, à l'approche de l'an 2000 et sur une planète si riche, tant de gens continuent à mourir de faim.
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Il faut fermer la Bourse des matières premières agricoles de Chicago, combattre la détérioration constante des termes de l’échange et anéantir la stupide idéologie néolibérale qui aveugle la plupart des dirigeants des États d’Occident.
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On ne peut accepter un monde dans lequel n'existent que des enclaves de bonheur. On ne peut accepter une économie mondiale qui renvoie au non-être
le cinquième de l'humanité. Si la faim ne disparaît pas rapidement de cette planète, il n'y aura pas d'humanité possible. Il faut donc réintégrer dans l'humanité cette "fraction souffrante" qui aujourd'hui, est exclue et périt dans l'ombre.
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L'organisation pour l'alimentation et l'agriculture des Nations Unies, évalue dans son plus récent rapport à plus de 30 millions le nombre de personnes mortes de faim en 1998 et, pour la même période, à plus de 828 millions les êtres ravagés par la sous-nutrition sévère et permanente.
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p.48-9.
- Ne peut-on arrêter ces guerres ?
- Qui le pourrait ? Une force multinationale puissante qui, par son intervention, mettrait fin à la guerre ? Comme au Koweit en 1990, par exemple ? Probablement. Seulement voilà : le Koweit et son pétrole sont essentiels aux économies des grands pays occidentaux, alors que les guerres d’Afrique se déroulent, elles, la plupart du temps dans des régions qui n’ont que très peu d’importance pour les maîtres de notre planète.
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Il n'y a plus aujourd'hui sur terre un "manque objectif de biens", comme le disait Marx. Il y a surabondance. Mais le scandale de la faim n'a pas pour autant disparu. Au contraire, il s'aggrave tragiquement. Ce qui tue aujourd'hui c'est le manque social, c'est à dire l'injuste distribution des biens disponibles. Des milliers d'êtres meurent de faim tous les ans parce qu'ils n'ont pas les moyens financiers (ou autres) d'accéder à une nourriture suffisante.
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Notre continent, l'Europe, est-il à l'abri des ravages de la faim?
-Pas du tout ! On peut mourir de faim dans un pays riche. La Russie en est un exemple. La Fédération russe est aujourd'hui la première productrice au monde d'or, d'uranium, de pétrole, de gaz naturel. De plus, elle reste la seconde puissance nucléaire.
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Ces seigneurs de la guerre sont des criminels, des assassins de leur propre peuple.
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p.44-5.
Le fléau de la faim agit par mille voies. Son surgissement, ses ravages exigent des analyses précises et détaillées. Or, l’école est muette ; elle ne fait pas son travail. Les adolescents la quittent souvent pleins d’excellents sentiments et d’une vague conviction de solidarité, mais jamais avec un vrai savoir, une claire conscience des origines et des effets désastreux de la faim.
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p.43-4.
- À la télévision, je vois pourtant que les paysans, chez nous, manifestent contre l’effondrement de leurs revenus, lié à la surproduction agricole. Que font donc les pays riches de toute cette nourriture accumulée dans leurs dépôts ?
- Les pays riches sont en permanence obligés s’ils veulent garantir un prix minimum à leurs paysans, de détruire massivement des aliments ou d’en limiter sévèrement la production par la loi et des mesures de contrainte.
L’Union européenne fait brûler ou détruire par des moyens chimiques, périodiquement, des montagnes de viande et des milliers de tonnes de produits agricoles de toutes sortes. Paradoxalement, le plus grand destructeur de nourriture de la planète, Franz Fischler, est l’actuel commissaire à l’agriculture de l’Union européenne, un ancien paysan, barbu et sympathique, originaire du Tyrol. Il distribue tous les ans environ 300 milliards de francs français de subventions aux paysans, éleveurs et maraîchers d’Europe essentiellement pour garantir le niveau élevé des prix des produits agricoles. Il paie ces sommes énormes pour que les producteurs européens renoncent à augmenter leur production. Parfois, le système a des ratés et des producteurs trichent. Surviennent alors les autodafés de nourriture dont je t’ai parlé. D’ailleurs, le système européen est au bord de la syncope. Fischler veut le changer : au lieu de subventionner les prix, il propose désormais de verser un revenu direct aux producteurs : une sorte de prime à la paresse. Les paysans toucheraient une rente de l’Union européenne pour qu’ils cessent de produire des aliments. Fischler a parfaitement raison, car la destruction périodique de ces montages de viande, de ces fleuves de lait, de ces Himalaya de tonnes de produits agricoles de toutes sortes coûte chaque année des sommes astronomique à l’Union européenne, donc aux contribuables.
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