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Critique de vincentf


Ziegler n'y va pas par quatre chemins pour dénoncer le fonctionnement du monde d'aujourd'hui. Il accuse ceux qu'il appelle les oligarques, les prédateurs ou pire, les charognards. Qui sont-ils, ces nouveaux maîtres du monde? Une poignée d'ultra-riches qui se partagent la terre grâce à leurs entreprises multinationales qui pillent sans entrave les ressources humaines et naturelles. Ziegler passe alors en revue le système injuste mis en place pour le profit de quelques-uns : l'évasion fiscale aux Bahamas ou en Suisse, la corruption des Etats soumis, les conditions de travail iniques des petits qui engraissent les gros, la complicité du FMI qui ruine les Etats en leur empêchant d'investir pour leur peuple, la banque mondiale qui ne prête qu'à condition de perpétuer les injustices, etc. le tableau fait peur. C'est l'hypocrisie d'une idéologie qui refuse de se considérer comme telle qui est pointée du doigt. C'est son aveuglement qui fait qu'elle laisse mourir de faim des millions de personnes tout en spéculant sur les denrées alimentaires, que Ziegler combat. Bien sûr, le propos est sans nuance. Sans doute le trait est-il parfois forcé, mais on sort de cette lecture convaincu que quelque chose cloche. Que faire? Ziegler évoque les mouvements populaires qui contestent la toute-puissance de l'économie libérale. Il semble croire à leur efficacité. On aimerait y croire.
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