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Miss Marple - Romans tome 2 sur 12

Jean-Michel Alamagny (Traducteur)
EAN : 9782702413937
190 pages
Le Livre de Poche (26/01/1983)
3.75/5   1302 notes
Résumé :
Le colonel Bantry est contrarié : on l'a tiré de son sommeil pour lui faire constater un fait particulièrement vexant : une jeune femme, inconnue de lui, a été trouvée étranglée dans sa bibliothèque... Venir ainsi se faire assassiner chez les gens !

D'autant que la jeune personne porte une toilette tape-à-l'œil, du satin bon marché et des paillettes ! Tout à fait déplacé dans la bibliothèque aristocratique du manoir...
Cruelle énigme pour la po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (176) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 1302 notes
Pendant le confinement, et à force de voir passer les romans d'Agatha Christie, sur Babelio, j'ai eu envie de me replonger dans les enquêtes de Miss Marple, dont c'est le 14 ° épisode. J'avais découvert (et lu), tout Agatha Christie de mes 12 à mes 14 ans, autant dire que ça fait un bail !!!
Alors, c'est très intéressant de relire une auteure découverte pendant son adolescence, parce que le regard , les perceptions ne sont plus les mêmes . Je me souvenais de la moitié du dénouement, mais très vaguement. Je me souvenais du suspens, alors qu'aujourd'hui, je ne l'ai pas ressenti ! Et je ne me souvenais pas du tout d'avoir ri en lisant Agatha Christie, alors que le début d'Un cadavre dans la bibliothèque est plein de second degré, de flegme britannique et de malice.
Un cadavre d'une jeune fille blonde ( outrageusement maquillée) est retrouvé dans la bibliothèque du manoir, du respectable colonel Bantry . Aussitôt, sa femme appelle sa chère amie, Miss Marple, officiellement pour se distraire avec l'enquête, vu qu'elle est aux premières loges; mais on découvrira plus tard, que cette femme est bien plus intelligente qu'elle n'y parait au début, et qu'elle se méfie des langues de vipères du village, tellement promptes çà "dégainer" le "téléphone arabe", et à supputer une relation entre le vieux colonel et la blonde platine ... Et à s'en régaler. Toutes ces discussions de vieilles (filles) commères, ces réparties, ont été un vrai régal .
Après "le plan criminel" de(s) coupable(s), m'a déçu. Ce qui parait très ingénieux et spectaculaire à une lectrice de 12 ans, ne l'est plus aujourd'hui, alors que je compte des centaines de romans policiers dévorés à mon actif... J'ai trouvé ça tarabiscoté.
Pour les lecteurs du XXI siècle, cette histoire policière , sans preuves ADN, sans téléphone portable à borner, entre gens de la bonne société , parait un peu simpliste et désuète, mais c'est justement cela qu'on vient chercher entre ces pages : un petit retour vers le passé, un petit voyage dans le temps. Pour moi, il a été double, comme un vieux polaroid sur mes lectures de jeunesse ! Etrange, étrange...

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Après quelques légères déceptions avec des thrillers et policiers récents, j'ai fait un sérieux pas en arrière de quelques 80 ans vers un roman de l'impératrice mondiale du crime, paru initialement en 1942.

Je sais qu'il y a déjà 134 billets sur Babelio relatif à cette morte dans la bibliothèque du domaine de Gossington Hall à St. Mary Mead et je n'ai donc aucune prétention de vous surprendre par des observations particulières. Non, mon but est tout simplement de rendre un modeste hommage à cette grande dame qu'a été Agatha Christie qui, 46 ans après nous avoir quitté, reste toujours très présente dans nos bibliothèques.

Sans parler des innombrables films et adaptations télévisées que ses livres ont inspirés depuis son tout premier roman en 1920. D'ailleurs, l'histoire du corps dans la bibliothèque a également fait l'objet, en 1984, d'une série de la BBC en 3 épisodes avec Joan Hickson dans le rôle de l'inoubliable Miss Jane Marple.

Car c'est bien la perspicace Miss Marple qui mène, bien entendu, la danse dans cette enquête qui laisse la police locale et londonienne, malgré toutes leurs initiatives et leurs efforts, tristement à l'ombre.

La formule d'Agatha Christie a été d'une efficacité géniale : on crée un décès étrange plus ou moins affreux, on présente plusieurs suspects, analyse toute une série d'éventuels motifs et l'on commence à éliminer, sur la base de nouvelles informations, le nombre de suspects jusqu'à n'en retenir qu'un seul, la ou le coupable.

"C'est simple, mon cher Watson" comme aurait dit un autre fin limier britannique, l'illustre Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle.
Seulement, il faut pouvoir le faire et cela implique tout de même toute une gamme de conditions, telles une terrible imagination, une saine dose de psychologie, des personnages crédibles et des situations plausibles, plus l'art d'enchaîner les événements de façon captivante !

C'est exactement ce que l'incroyable Agatha Christie a réussi à faire, une fois de plus... avec maestria.
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J'ai entrepris la lecture de cette enquête de Miss Marple, pour m'alléger l'esprit, après une livre difficile...

On retrouve, certes, fort bien évoquée , l'ambiance de la campagne anglaise des années 40, avec la gentry locale, un peu compassée. Le meurtre commis au départ ( par strangulation) étonne tout le monde, y compris le lecteur: il s'agit d'une très jeune femme, maquillée et habillée avec mauvais goût, selon les critères de l'époque ; mais surtout l'endroit est incongru: la bibliothèque du très respecté colonel Bantry!

Sa femme fait appel à notre perspicace vieille fille, Miss Marple, pour essayer de comprendre cet acte...et surtout de disculper son mari, car les rumeurs vont bon train! Les préjugés envers la jeunesse, le cinéma vu comme un art suspect abondent dans cette histoire. Et il y a aussi un héritage convoité...

Je n'en dirai pas plus mais personnellement, j'ai trouvé l'auteure en petite forme et je suis assez déçue: l'ensemble manque d'énergie, de rythme et les explications finales ne sont guère convaincantes. J'ai nettement préféré d'autres enquêtes de la reine du crime, plus palpitantes et originales. Je ne la relirai pas, celle-là !
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Ah de temps en temps se faire balader par Dame Agatha ! J'y prends plaisir.... car comme d'habitude je n'ai même pas eu le début du commencement de la solution !
Ici on retrouve un cadavre dans la bibliothèque d'un manoir. En soi ça fait presque "cliché". Mais ici le plus surprenant c'est qu'aucune personne vivant dans ledit manoir ne connaît la victime, une toute jeune femme blonde, à la robe de soirée blanche.... Qui est-elle ? Qui l'a tuée ? Quel mobile ? Pourquoi dans cette bibliothèque ? Ah croyez-moi bon courage pour résoudre cette énigme !
Heureusement miss Marple entre en scène et s'amuse à décrypter les caractères et les comportements de chacun. C'est évidemment cette partie-là qui est la plus passionnante, les secrets enfouis, les rancoeurs, les envies etc etc....
J'avoue j'étais tellement désespérée à trouver l'assassin que j'ai même imaginé le moins probable ! Ratant totalement.... mais je ne vous dirai rien et je vous invite à découvrir qui est le "cadavre dans la bibliothèque" !
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Bon,il semblerait que même Agatha Christie puisse avoir des" petits coups de mou" comme on dit chez moi, car voilà un roman un brin long, un brin ennuyeux, avec une intrigue sacrément tirée par les cheveux, même les célèbres déductions de Miss marple semblent bancales dans cette histoire.

Une jeune inconnue, vêtue d'une robe de soirée, est découverte morte sur le tapis de la bibliothèque d'un couple très honorable.
Qui est cette jeune femme ? Qui l'a tuée et que faisait-elle ici alors qu'aucun des habitants ne semble la connaître ?

Une enquête va donc être menée, mais elle tourne un peu en rond, Miss Marple arrive alors à la rescousse, elle écoute deux ou trois témoignages, elle hoche la tête et comprend immédiatement de quoi il retourne !
J'ai trouvé la résolution de l'intrigue inutilement compliquée, pas logique du tout et plein de faits nous sont restés inconnus pendant toute l'intrigue, l'auteur ayant oublié de semer des indices au fil de l'histoire.
J'ai donc vraiment été déçue par cette enquête dont certains éléments restent un peu flous au final.
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critiques presse (2)
BDGest
19 décembre 2017
Dernière sortie chez Paquet d'un trio d'albumd adaptés d'Agatha Christie, Un cadavre dans la bibliothèque se révèle l'adaptation la plus conventionnelle sur la forme et le fond, mais les fans de la romancière ne bouderont pas leur plaisir de pouvoir se replonger dans ce classique.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
22 novembre 2017
Une revisite d’un classique particulièrement appréciable à lire absolument par tous les amateurs de l’intrigante Agatha Christie.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Mrs Bantry rêvait. Ses pois de senteur venaient de remporter un premier prix à l'exposition florale. Le pasteur, revêtu de sa soutane et de son surplis, distribuait les récompenses dans l'église. Sa femme traversait nonchalamment l'auguste assemblée en maillot de bain mais, heureux privilège des songes, cette incongruité ne soulevait pas parmi les paroissiens le tollé qu'elle eût assurément déclenché dans la réalité...
Mrs Bantry était ravie. Elle adorait ces rêves du petit matin qui s'achevaient par le premier thé de la journée.
Le petit matin. Quelque part dans son subconscient, elle en percevait les bruits dans la maison. Le raclement, sur leur tringle, des rideaux de l'escalier tirés par la femme de chambre ; celui du balai-brosse et du ramasse-poussière de la bonne dans le couloir. Plus loin, le lourd claquement du loquet de la porte d'entrée que l'on déverrouillait.
Un nouveau jour commençait. En attendant, il fallait profiter au maximum de cette exposition florale, car déjà sa nature onirique devenait de plus en plus apparente...
À l'étage au-dessous, les grosses persiennes en bois du salon furent ouvertes. Elle entendit sansentendre. Pendant une bonne demi-heure encore, la rumeur habituelle de la maison allait continuer, discrète, étouffée, sans la déranger tant elle lui était familière. Jusqu'à atteindre son point culminant - un pas alerte et assuré qui approcherait dans le couloir, le frôlement d'une robe de coton imprimé, l'infime tintement d'un service à thé posé avec le plateau sur la petite table, derrière la porte, puis les coups légers frappés au battant et l'entrée de Mary pour tirer les rideaux.
Dans son sommeil, Mrs Bantry fronça le sourcil. Quelque chose d'insolite venait perturber son rêve, quelque chose d'intempestif. Les pas dans le couloir. Trop précipités. Trop tôt. Elle attendit inconsciemment les tintements de la porcelaine. Mais la porcelaine point ne tinta. Les coups furent toqués à la porte. De façon automatique, du fond de son sommeil, Mrs Bantry répondit : «Entrez». On ouvrit. Elle attendit le glissement des rideaux sur leur barre.
Mais les rideaux ne glissèrent pas. Dans la pénombre verte de la chambre, la voix de Mary s'éleva, haletante, affolée :
— Madame ! Oh, Madame, il y a un cadavre dans la bibliothèque !
Puis, secouée de sanglots nerveux, ladite Mary se précipita hors de la pièce.
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Mlle Wetherby, vieille fille aigrie au nez démesuré, fut la première à répandre l'incroyable information. (...)
- On a trouvé un cadavre dans la bibliothèque du colonel Bantry - un cadavre de femme !
- Dans sa bibliothèque ?
- Oui. C'est épouvantable, n'est-ce pas ?
- Pauvre Mme Bantry ! s'apitoya Mlle Hartnell, qui parvenait mal à dissimuler son intense jubilation.
- Ça oui, alors ! Elle devait être loin de se douter.
- Elle s'occupait trop de son jardin et pas assez de son mari, déclara Mlle Harnell d'un air sévère. Un homme, il faut avoir l'oeil sur lui tout le temps. Tout le temps, tout le temps ! martela-t-elle avec véhémence.
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Oh, lui, il avait d'autres chats à fouetter. C'est un coq de village, à l'oeil égrillard. Pas un homme à jouer éternellement les veufs éplorés, quel qu'ait pu être son attachement pour sa femme. J'imagine qu'ils ont dû, Adélaïde et lui, secouer plus d'une fois le joug du perpétuel souvenir imposé par le vieux Mr Jefferson. Seulement, donner des coups de canif au contrat, ajouta miss Marple, caustique, c'est évidemment beaucoup plus facile pour les messieurs.
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- Miss Marple ? Le chef constable se redressa. Pourquoi l'a-t-elle envoyé chercher ?
- Bah ! il est tout naturel qu'une femme recherche la société d'une amie en pareil cas. Qu'en pensez-vous ?
Le colonel Melchett ricana :
- Si vous voulez mon avis, Mrs. Bantry va s'essayer la main au petit jeu de l'amateur détective. Miss Marple est le véritable limier local. Une fois, elle nous a bien "possédés," n'est-ce pas Slack ?
- Oui, mais en des circonstances très différentes, répliqua l'inspecteur.
- Comment cela ?
- La victime était une personne du pays. Cette vieille fille sait tout ce qui se passe au village, je vous l'accorde. Mais aujourd'hui elle en sera pour ses frais.
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Le téléphone de miss Marple sonna tandis qu'elle s'habillait. Ce qui, vu l'heure inhabituelle, la mit quelque peu en émoi. Sa vie rangée de vieille demoiselle était tellement réglée que les appels téléphoniques inattendus étaient source de vives conjectures.
- Ca, par exemple, fit-elle en lorgnant d'un oeil perplexe l'appareil qui insistait. Qui cela peut-il bien être ?
de 9 heures à 9 heures et demie du matin : tel était le créneau généralement admis au village pour les appels amicaux entre voisins. Les projets de la journée, les invitations, tout se discutait à ce moment-là. On savait qu'il était arrivé au boucher de téléphoner juste avant 9 heures lors d'exceptionnelles difficultés d'approvisionnement. Un coup de fil accidentel pouvait survenir pendant la journée, mais il était toujours mal vu d'appeler après 9 heures et demie du soir. Il est vrai que le neveu de miss Marple - écrivain, donc farfelu - s'était déjà manifesté aux heures les plus aberrantes, une fois même à minuit moins dix ! Mais quelles que soient ses excentricités, Raymond West n'avait pas celle de se lever matin. Ni lui ni aucune des connaissances de miss Marple n'était susceptible d'appeler avant 8 heures du matin. 8 heures moins le quartn en fait.
Trop tôt pour un télégramme, même, puisque la poste n'ouvrait qu'à 8 heures.
- Ce doit être une erreur, décida-t-elle.
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