AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de celindanae


L'univers de ténébreuse est constitué de nombreux romans, Ténébreuse étant le nom de la planète où se déroulent les romans. Dans l'ordre chronologique, ce roman est le premier mais il a été écrit par l'auteur après plusieurs autres romans du cycle se passant eux bien après La planète aux vents de folie. Les romans suivants La planète aux vents de folie se déroulent de nombreuses années après et sont plus à rapprocher de la science fantasy dans la mesure où la société est proche du moyen-âge et l'action se déroule sur une planète colonisée par la terre. Les individus de la planète ont développé des pouvoirs psychiques tels que télépathie et télékinésie et vivent sur ténébreuse sans connaitre leur origines terrestres. La planète aux vents de folie a un contexte tout à fait différent des autres romans du cycle puisqu'il raconte comment la colonisation de la planète a débuté.

Le roman commence quand un astronef s'écrase sur une planète inconnue suite à un orage gravitationnel. L'astronef était en route pour une autre planète déjà colonisée et avait un équipage de colons spécialisés dans différentes taches (ça vous rappelle pas un peu le pitch de Alien Covenant ?). La catastrophe cause beaucoup de morts et il y a environ 200 survivants. le bon côté des choses est que la planète a une atmosphère respirable et que les hommes peuvent y survivre, le mauvais est que l'astronef est très endommagé et que les réparations ne s'annoncent pas sous un bon jour. le roman raconte comment la planète ténébreuse va être colonisée par cette poignée d'humains arrivés là par hasard.

Le roman n'apporte que peu d'éléments sur l'univers, on sait que la terre est surpeuplée et que d'autres planètes ont été colonisées par les hommes. Des espèces d'animaux ont disparu de la Terre et les gens ayant les compétences requises peuvent aller habiter sur d'autres planètes où ils ne seront pas soumis aux mêmes règles que sur la Terre. On ne sait pas trop quelles sont les technologies utilisées pour les voyages, ni où se situent les planètes colonisées. La suite de la saga de romans décrivant la vie sur la planète ténébreuse est vraiment survolée, l'auteure s'attachant à décrire comment tout a commencé sur ténébreuse.

Les conditions de vie sur ténébreuse ne sont pas faciles, il y fait très froid et surtout de temps en temps, des vents soufflent amenant avec eux un pollen inconnu qui a des effets étranges sur les humains. Les survivants du crash de l'astronef vont très vite être confrontés à ces vents et à leurs conséquences plus ou moins terribles. Ils vont devoir faire face à tout cela pour établir une colonie viable.

Le roman est court (250 pages) et parle surtout du point de départ de la société qui va se développer sur la planète. Par conséquent, les personnages sont très peu développés, on ne les retrouvera pas dans la suite et ils sont presque accessoires. Ils sont plutôt ternes et peu attachants et c'est assez dommage. Je n'ai pas lu le reste de la saga, peut-être que rattaché au reste, cette impression passe mais si on lit le roman comme un one shot, il est sympathique mais sans plus. Il se démarque du reste par son genre, étant tourné vers le planète opéra mais il apporte des éléments de lecture par rapport au reste en expliquant la genèse de l'histoire. le roman date également de 1972 et depuis il y a eu beaucoup d'autres romans sur le thème et abordé de manière différentes.

La planète aux vents de folie est donc un roman qui se lit facilement, d'une lecture fluide et assez rythmée. Cependant, les personnages sont peu attractifs et peu développés. On sait également trop peu de choses sur l'univers, le but du roman étant d'expliquer les débuts de la société de ténébreuse. Je ne sais pas encore si je poursuivrais ma lecture de cette saga qui me parait avoir un peu vieilli et l'aspect fantasy du reste m'intéresse moins.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}