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Critique de Shenandoah
Bien que ce roman soit chronologiquement le quinzième de la saga, il s'agit du troisième écrit par Marion Zimmer Bradley dans l'univers de Ténébreuse, ce qui aurait pu suffire à expliquer l'histoire assez simpliste. Cependant, l'auteur elle-même considérait qu'il s'agissait d'un roman jeunesse, ce qui rend certaines facilités plus compréhensibles, et c'est donc sous cet angle que je vais juger ce roman.
Larry Montray, jeune terrien de 16 ans, débarque sur Ténébreuse en compagnie de son père, Wade Montray (que nous avons déjà vu dans la Trilogie des Amazones Libres). Fasciné par cette planète étrange, Larry fait la connaissance de Kennard Alton, qui va l'inviter à séjourner chez lui.
Si le tome précédent manquait un peu d'action, ce n'est pas le cas pour celui-ci. Les péripéties s'enchaînent à la vitesse de l'éclair et on n'a pas le temps de s'ennuyer, d'autant plus que le livre est assez court. Certes, les situations dans lesquelles se retrouvent nos héros sont souvent trop rocambolesques pour être crédibles, et ils s'en sortent toujours assez facilement et sans aucune conséquence. Cependant, j'ai retrouvé dans cette histoire le plaisir simple d'une aventure sans prise de tête, à la manière de mes lectures d'enfance.
Comme dans ces romans, les héros n'ont pas une personnalité des plus travaillées. Ce sont des ados à la psychologie basique, qui ont des envies de rébellion et qui apprennent à devenir adultes grâce à cette aventure. Ce n'est pas un thème très original, mais le fait que cela se passe sur Ténébreuse permet de comparer les différences de culture et d'éducation entre un ado terrien et un ado ténébran, et c'est quand même assez sympathique.
Au niveau de l'univers, j'ai trouvé que ce tome permettait d'élargir un peu notre connaissance de Ténébreuse, avec une découverte des races non-humaines qui reste peut-être basique, mais qui est tout de même plus intéressante que l'utilisation des hommes-chats dans L'Épée Enchantée.
Bref, j'ai trouvé cette lecture plutôt agréable, et j'ai vraiment passé un bon moment. J'ai retrouvé mon côté fleur bleue avec le tome précédent, et mon âme d'enfant avec celui-ci... je me sens rajeunir !
Certes, on peut questionner la pertinence d'une telle différence de ton de livre en livre au sein de la saga, qui nous fait passer d'une histoire d'amour à quatre à un roman pour enfants. En même temps, c'est peut-être notre faute, à nous lecteurs obsédés par l'ordre chronologique. Après tout, l'ordre de lecture conseillé par l'auteur a toujours été l'ordre de parution, et le ton évolue sans doute de manière beaucoup plus progressive dans ce cas.
Larry Montray, jeune terrien de 16 ans, débarque sur Ténébreuse en compagnie de son père, Wade Montray (que nous avons déjà vu dans la Trilogie des Amazones Libres). Fasciné par cette planète étrange, Larry fait la connaissance de Kennard Alton, qui va l'inviter à séjourner chez lui.
Si le tome précédent manquait un peu d'action, ce n'est pas le cas pour celui-ci. Les péripéties s'enchaînent à la vitesse de l'éclair et on n'a pas le temps de s'ennuyer, d'autant plus que le livre est assez court. Certes, les situations dans lesquelles se retrouvent nos héros sont souvent trop rocambolesques pour être crédibles, et ils s'en sortent toujours assez facilement et sans aucune conséquence. Cependant, j'ai retrouvé dans cette histoire le plaisir simple d'une aventure sans prise de tête, à la manière de mes lectures d'enfance.
Comme dans ces romans, les héros n'ont pas une personnalité des plus travaillées. Ce sont des ados à la psychologie basique, qui ont des envies de rébellion et qui apprennent à devenir adultes grâce à cette aventure. Ce n'est pas un thème très original, mais le fait que cela se passe sur Ténébreuse permet de comparer les différences de culture et d'éducation entre un ado terrien et un ado ténébran, et c'est quand même assez sympathique.
Au niveau de l'univers, j'ai trouvé que ce tome permettait d'élargir un peu notre connaissance de Ténébreuse, avec une découverte des races non-humaines qui reste peut-être basique, mais qui est tout de même plus intéressante que l'utilisation des hommes-chats dans L'Épée Enchantée.
Bref, j'ai trouvé cette lecture plutôt agréable, et j'ai vraiment passé un bon moment. J'ai retrouvé mon côté fleur bleue avec le tome précédent, et mon âme d'enfant avec celui-ci... je me sens rajeunir !
Certes, on peut questionner la pertinence d'une telle différence de ton de livre en livre au sein de la saga, qui nous fait passer d'une histoire d'amour à quatre à un roman pour enfants. En même temps, c'est peut-être notre faute, à nous lecteurs obsédés par l'ordre chronologique. Après tout, l'ordre de lecture conseillé par l'auteur a toujours été l'ordre de parution, et le ton évolue sans doute de manière beaucoup plus progressive dans ce cas.
