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La Romance de Ténébreuse tome 6 sur 21
EAN : 9782266000130
316 pages
Pocket (29/04/1993)
3.99/5   130 notes
Résumé :
La romance de Ténébreuse
Cycle 04 : Le temps des comyns
Tome 01 : Redécouverte

Leornie, la fille du clan Hastur, vient de partir pour la tour de Dalreuth, où elle apprendra à maîtriser son pouvoir. Elle est si douée qu'elle a de bonnes chances de devenir Gardienne. Mais une prémonition la hante : il va arriver quelque chose d'énorme et de dangereux... Et justement elle aperçoit, dans le ciel rouge de Ténébreuse, un grand oiseau mystérieu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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le cycle de Ténébreuse renoue avec la sf

Redécouverte est le sixième tome (dans l'ordre chronologique) du cycle de Ténébreuse et premier de l'époque éponyme.
On notera qu'il a été écrit en 1993, soit plusieurs années après les sept autres tomes suivants écrits entre 1965 et 1984.

L'histoire se déroule environ 2.000 ans après le tome 1 : La planète aux vents de folie et plusieurs centaines d'années après l'époque des 100 royaumes, bien que le contexte socio-culturel et technologique soit resté similaire.
Le laran est essentiellement devenu de la télépathie (avec quelques pouvoirs supplémentaires de guérison, contrôle du temps (ce qui n'est pas sans rappeler Reine des orages) ect...). le Pacte est plus que jamais d'actualité.
La terre a fondé un empire galactique avec les moyens de communiquer entre les planètes colonisées, et des vaisseaux spatiaux d'exploration sillonnent l'espace.
L'un de ces vaisseaux va redécouvrir Ténébreuse. Sera-t-il accepté ?, Ténébreuse deviendra-t-elle un monde ouvert au commerce et à la colonisation ? Tout l'enjeu de ce nouveau contact.

Un choc des cultures, un choc des civilisations.
Avec ce nouvel opus on quitte la fantasy pure pour se plonger dans les délices d'un mélange de science-fiction et de fantasy. On retrouve avec délice des éléments dont on entendait presque plus parler depuis La planète aux vents de folie (publié en 1972).
La lecture de ce tome est beaucoup moins passive que celle du tome précédent (Les héritiers d'Hammerfell) et aussi beaucoup plus moderne. Les joies de l'écriture à deux mains (où la date de parution n'est aussi probablement pas étrangère à cet élan de modernité).

Un beau bouchon de cycle aurait dit une connaissance.
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Ce tome me redonne foi dans la romance de Ténébreuse.

C'est certainement parce qu'il aborde l'un de mes thèmes favoris : la découverte d'une autre culture. Un vaisseau d'exploration de l'Empire Terrien tombe par inadvertance sur cette planète, y enregistre des phénomènes météorologiques inexplicables, décide d'aller voir de plus près et tombe sur la civilisation originale qui s'y est développée. Les Terriens comprennent vite que les Ténébrans sont les descendants des passagers d'un de leurs vaisseaux perdus, avec peut-être quelques ajouts locaux à leur génétique.

La découverte mutuelle est très agréable à suivre. Elle commence plaisamment par des échanges musicaux qui leur permettent de s'étonner de leurs connexions et se poursuit par des dialogues savoureux partiellement télépathiques où chaque mot prononcé provoque l'étonnement de l'interlocuteur et une avalanche de nouvelles questions.
Mais la compréhension mutuelle a ses limites, d'ordre moral et éthique surtout. La méfiance reste toujours présente. Les auteurs choisissent de plus de maintenir la distance en gratifiant les Terriens d'une incrédulité, en l'occurrence peu scientifique, vis-à-vis des dons télépathiques omniprésents dans la société ténébrane. Si leur scepticisme crasse (pour la plupart d'entre eux) et leur absence de curiosité scientifique m'ont irrité, ils ont l'avantage d'accentuer les ressorts dramatiques.

Bon je trouve qu'il y a tout de même des imperfections : certains dialogues gnangnans (une constante dans tous les romans de la série que j'ai déjà lus), de trop nombreux débats sur des sujets d'actualité pour nous (drogue, limites éthiques de la science, contraception contre religion) mais que j'imagine partiellement réglés dans un empire galactique, un méchant de service un peu cliché…
Mais ceci est bien compensé par les joies de la découverte partagée, des personnages attachants dont certains subiront un destin tragique, l'énigme à peine abordée des « chieris » qui attise ma curiosité et le retour du Vent Fantôme que l'on n'avait pas entendu souffler depuis le premier tome où il était si important.

L'association de M.Z. Bradley et Mercédès Lackey fonctionne bien. Je n'ai jamais rien lu de cette dernière mais c'est peut-être à tester. Si vous la connaissez n'hésitez pas à me donner votre opinion.
Pour ce qui est de Ténébreuse, c'est décidé, je continuerai la romance.
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Ce tome de la Romance de Ténébreuse relate un moment clé du cycle : après 2 000 ans d'isolement où la société ténébrane a évolué en oubliant son passé, un vaisseau spatial terrien arrive et découvre l'existence de cette communauté humaine. Évidemment, ça ne se fera pas sans heurts ni choc culturel, des deux côtés.

Le roman trace deux arcs narratifs qui se rejoignent grâce à Léonie, une jeune Ténébrane qui se destine à devenir Gardienne. Douée d'un pouvoir télépathique très fort, et d'un don de prémonition, elle sent que quelque chose va venir de l'espace, qui modifiera profondément le destin des siens. Peu à peu, elle entre en contact télépathique avec Ysayne, Terrienne spécialiste des ordinateurs. Mais Léonie est arrogante, égoïste, imbue de sa personne, et enfreint régulièrement le code moral des Comyn, ce qui aura de graves conséquences.

Quant aux Terriens, certains découvrent, stupéfaits, qu'ils ont aussi des dons… Cependant, leurs supérieurs ne croient pas en ces fables, et prennent des décisions logiques de leurs points de vue, mais sans comprendre la réalité de la société de Ténébreuse. Ils restent de bonne volonté et s'efforcent de respecter ce monde nouveau, du moins, la plupart d'entre eux…

Le thème majeur est naturellement celui du premier contact entre deux civilisations qui ont des niveaux de développement très éloignés, avec Ténébreuse ressemblant au Moyen Âge et la Terre qui est à l'ère spatiale. Néanmoins, cette rencontre est complexifiée par le laran que les Terriens ne comprennent pas, voire considèrent comme impossible.

Ce récit sème des graines qui impacteront l'avenir de la planète. Un roman bien amené, qui fait le lien entre la Ténébreuse isolée et la future société de la saga, avec les prémisses de tensions à venir. Au-delà de l'aspect « transition » de l'histoire, les protagonistes ont un développement intéressant et plutôt crédible, ce qui n'est pas le cas de tous les tomes du cycle.
Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Je redoutais d'arriver à ce tome, qui est, malheureusement à raison, l'un des plus polémiques de la série à cause de tous les problèmes de continuité qu'il y introduit.

Écrit en collaboration avec Mercedes Lackey, ce roman nous conte le moment charnière de l'histoire de Ténébreuse : l'arrivée des Terriens, qui retrouvent par hasard leur colonie perdue, 2000 ans après le crash du vaisseau dans La Planète aux Vents de Folie. Nous suivons en parallèle Ysaye, une informaticienne terrienne, et Léonie Hastur, qui suit un entraînement de gardienne à la Tour de Delereuth.

En tant que livre indépendant, ce roman est assez réussi. le mélange de fantasy et de SF est bien géré, et donne à cet univers son charme si particulier. On pourrait éventuellement reprocher aux parties technologiques d'avoir un peu vieilli, mais étant donné que les auteurs ne s'attardent pas trop sur les détails de fonctionnement, ça passe quand même plutôt bien.

Le coeur de l'histoire, le choc des cultures, est très intéressant et est aidé par des personnages principaux attachants, à la personnalité assez travaillée. On ne peut pas en dire autant de tous les personnages, et certains sont trop caricaturaux pour être crédibles. Mais il n'y a rien de rédhibitoire, et on se laisse très facilement embarquer dans cette aventure bien plus complexe et moins gentillette que celle du tome précédent.

Cependant, c'est en prenant ce roman comme une pièce du grand puzzle qu'est La Romance de Ténébreuse que les choses se gâtent. En effet, ce roman est l'un des derniers écrits par Marion Zimmer Bradley dans cet univers. Son but était de combler les vides dans l'histoire de Ténébreuse en racontant ce passage ô combien important du débarquement des Terriens.

Malheureusement, ce roman vient contredire énormément d'événements de livres déjà écrits, mais se déroulant après celui-ci, et provoque des incohérences chronologiques assez inexcusables. Ainsi, un enfant aurait dû naître vingt ans plus tard, et sa mère aurait dû tomber enceinte à 50 ans passés (assez improbable), et sûrement pas dans ce tome. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres...

On peut penser que c'est du chipotage, mais même à 13 ans je me suis rendue compte que quelque chose clochait dans la généalogie des personnages. Heureusement, ça n'empêche pas d'apprécier la saga, mais je trouve vraiment très dommage que Marion Zimmer Bradley n'ait pas été plus attentive à la continuité de son univers.

En conclusion, le livre en soi est très agréable à lire, d'où ma note. Mais il faut éviter de le considérer comme une base fiable pour comprendre l'histoire Ténébrane, sous peine de s'arracher les cheveux devant chaque future incohérence.
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J'ai énormément apprécié le traitement de la rencontre à travers ce tome de Tenebreuse. En effet Marion Z Bradley, épaulée par Mercedes Lackey, va permettre aux Tenebrans de rencontrer leurs semblables, leurs ancêtres. le choc des cultures promet d'être passionnant et le tome tient toutes ses promesses. Elle choisit de nous montrer cette rencontre sous la couleur de l'intelligence et non sous le joug de la guerre, comme c'est trop souvent le cas lorsque ce thème est traité, que ce soit en littérature ou au cinéma. La rencontre avec des extraterrestres est pratiquement tout le temps perçue de manière envahissante, menaçante, dangereuse. Bradley choisit plutôt la vraie rencontre, faite de respect, d'échange mutuels, de considérations politiques, culturelles et religieuses visant en enrichir les deux peuples. La rencontre se fait également au niveau des genres puisque la sf ( avec l'arrivée des Terriens) vient se heurter à la fantasy ( les ténébrans et leur culture datant de l'âge dit du fer). Les technologies permettant le voyage dans l'espace rencontrent les épées et le Laran ( la magie).
C'était plutôt risqué mais les deux auteures relèvent le défi haut la main, et donnent au récit une profondeur et une cohérence essentielles à sa réussite basée avant tout sur les échanges respectueux entre les différents personnages. Les à priori belliqueux sont complètement gommés, et la rencontre des peuples se fait loin des habituels clichés que sont la conquête, la convoitise, la cupidité ou des motivations mercantiles. Ces quelques clichés sont abordés notament à travers le personnage de Ryan Evans, qui englobe à lui seul tous les côtés pervers d'une telle rencontre mais il ne reste qu'en second plan et ses activités sont vite détruites ou mises en défaut.
La découverte réciproque des deux peuples se fait progressivement et prône le respect et Marion Z Bradley n'a de cesse de prouver qu'une telle rencontre est possible, rappellant ainsi tous les épisodes malheureux de notre histoire terrienne. Cela semble utopique mais elle explore cette rencontre sous tous ses aspects, par le biais de discussions et déchanges entre personnages, par ailleurs passionnants et d'une justesse à couper le souffle. Tout y passe, politique, philosophie, sciences, technologies, croyances religieuses et légendes locales, ethnologie, langue. Tous les échanges qui abordent ces thèmes sont fondés sur le bon sens et la raison, et tendent à prouver que l'être humain est profondément enclin à l'entente, une (re)découverte altruiste, riche et réciproquement profitable, malgré l'éloignement culturel et l'évolution parallèle complètement différente de deux peuples pourtant issus d'une même espèce.
Enfin comme pour argumenter tout cela, Marion Z Bradley ( je ne cite pas sa comparse car je n'ai pas senti de différences stylistiques nettes) choisit de s'attarder sur plusieurs personnages. Ici point de personnage central plus important que les autres, on est tous au même niveau. Et chacun met à sa manière ses compétences et son talent au service de l'histoire, chacun apportant sa pierre à l'édifice. Et comme le titre de ce tome l'indique, c'est pour le lecteur ( autant que pour les protagonistes) une véritable redécouverte de Ténébreuse qui s'offre à lui.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
-- Si tu vas au fond des choses, un son électronique, c'est un son électronique, et il n'y a pas de différences entre eux. Ou dans ce qu'on peut faire avec eux.
-- Je ne suis pas d'accord, répondit Elizabeth... Avec les sons que nous avons programmés dans...
-- Les sons, dit David avec fermeté. Pas la musique.
-- Tu penses en préhistorique, le taquina-t-elle. Je ne trouve pas qu'il y a tellement de différence. Toi, tu penses qu'il faut taper sur quelque chose, souffler dans quelque chose ou racler quelque chose pour faire de la musique. Qu'est-ce que ça a de sacré?
-- Ah vous les musiciens modernes! dit-il avec résignation. N'importe quel bruit, tintamarre ou dissonance... tu fais un bel exemple de musicienne folklorique. a m'étonne qu'on ne te retire pas ta carte du Syndicat de l'Authenticité!
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En plus de la bière et de leur espèce de tisane, il y a du whisky là-bas, si quelqu'un en veut, dit Evans, agitant sa chope. Faites confiance à des descendants d’Écossais, si c'est vraiment ce qu'ils sont, pour fabriquer du whisky n'importe où qu'ils échouent dans la Galaxie. Et il est bon en plus.
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La seule façon de découvrir quelque chose était d'aller voir en personne. Méthode dangereusement primitive, mais méthode éprouvée.
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Ni ses parents ni les ordinateurs avec lesquels elle travaillait n'avaient jamais considéré « je ne sais pas » comme une réponse acceptable.
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Au pays des aveugles, celui qui voit sera taxé de folie.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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