AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Élisabeth Vonarburg (Traducteur)
EAN : 9782266083492
492 pages
Pocket (30/03/1998)
3.58/5   79 notes
Résumé :
Atlantis, le royaume de la mer, est régi par un système de castes, dans lequel chacun trouve sa place. La belle Domaris, fille aînée du grand prêtre Talkannon, a choisi de devenir une " initiée " : sous la férule du sage Rajasta, prêtre de la Lumière, elle devra donc apprendre les arcanes de la magie pour le bien de tous. La fougueuse Déoris, sa cadette, s'apprête à suivre la même voie. Mais l'arrivée du prince atlante Micon, mutilé par les tuniques noires -des prêt... >Voir plus
Que lire après La Chute d'AtlantisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dans ma jeunesse, au tournant des années 90 et 2000, le catalogue des éditions Pocket, c'était déjà vraiment quelque chose ! On y trouvait tous les grands auteurs de SF, Fantastique et Fantasy de l'époque, d'Asimov, en passant par Herbert et Simmons, ou encore Lovecraft mais aussi K. Dick, Boulle, Anderson, Eddings et j'en oublie. Mais les femmes aussi avait une grande place et j'y avais découvert avec bonheur les plumes et univers de Katherine Kurtz (Les Derynis), Mercedes Lackey, Anne McCaffrey (La Ballade de Pern), Margaret Weis (Les portes de la mort), sans oublier la grande Ursula le Guin et bien sûr Marion Zimmer Bradley dont je vais parler ici !

Cette dernière m'ayant fait forte impression à l'époque par la poésie et la dramaturgie de sa plume et ses ambiances, j'ai eu envie dans ma quête de relecture des oeuvres phares de ma bibliothèque de replonger dans ses univers. Pour cela, j'ai entrepris la relecture, dans l'ordre chronologique des histoires, de son cycle d'Avalon dont La Chute d'Atlantis est le premier tome mais qui se poursuit aussi avec les célèbres Dames du Lac. de longues heures et mois de lectures et relectures m'attendent puisque j'avais lu cela dans le désordre et de manière incomplète à l'époque !

La surprise fut quasiment totale au cours de cette relecture, car découvert lors de sa sortie poche en 1998, donc lu à l'âge de 12 ans, je n'en avais que peu de souvenirs si ce n'est l'ambiance générale, l'importance des histoires d'amour et des drames qui en avaient découlé, et la musique que j'écoutais alors : la B.O. de Buffy ! Bien que mes attentes aient changé, que mon expérience de lectrice n'est plus la même et que je vais donc me montrer plus critique, je suis fière que l'ado que j'étais alors ait lu et tant aimé cette histoire.

Mon premier plaisir lors de cette relecture fut de découvrir que la traductrice était Elisabeth Vonarburg dont j'ai lu et beaucoup apprécié depuis les propres romans : le silence de la cité et Chroniques du pays des mères. En apprenant cela beaucoup de choses se sont éclaircies comme la poésie que j'ai ressenti dans cette traduction et l'intimité prégnante ressentie avec ces femmes dont j'allais suivre le destin qui m'a tant rappelé les univers d'Ursula le Guin, inspirations que je retrouve aussi dans les romans de la traductrice. La filiation était faite et je ne peux que saluer ce choix de traduction pour cela.

La Chute d'Atlantis est cependant un texte résistant, complexe à apprécier, qui offre de multiples barrières au lecteur qui ne serait pas sensible aux choix très marqués de l'autrice. Contrairement à ce que le titre indique tout d'abord, on ne suit pas les Atlantes et la chute de leur royaume, mais plutôt le récit de la décrépitude d'une civilisation bien plus vaste rongée depuis longtemps par un mal insidieux qu'elle porte en elle et qui aura des conséquences bien plus vaste. Ensuite, l'autrice nous plonge pour cela dans un univers en vase clos très intime et presque claustrophobe où l'on suit un petit groupe d'individus qui vit entre eux dans des temples et autres lieux religieux. L'ambiance est donc assez lente, pesante, mystique avec très peu de politique, très peu d'intrigue mais plutôt une exploration des relations humaines, de leur beauté et leurs dérives. C'est très singulier.

J'ai beaucoup aimé la poésie et la lenteur de la plume de l'autrice et de la traductrice. C'était pour moi immersif, profond, intime, nous entraînant à réfléchir sur notre rapport à l'ordre, la foi mais aussi la famille et les sentiments. Pas de magie ici, plutôt des prophéties et des malédictions qui pèseront lourds sur les âmes de chacun. Nous suivons une société refermée sur elle-même qui vit en endogamie avec des règles qui peuvent sembler lâches mais se révèlent très contraignantes et c'est en voyant le destin de deux soeurs au coeur de ce système qu'on va se rendre compte de la fausse utopie qu'il représente. le voyage pour cela est long, lent, répétitif parfois, un peu mou aussi, on peut avoir l'impression que rien ou presque ne se passe dans cette sinistrose ambiante mais la dénonciation de l'enfermement des femmes dans un rôle de compagnes et de procréatrice est puissant et on sent un vrai parallèle avec la montée et implosion des fois et mythes de ce drôle de royaume.

Les deux soeurs : la belle rousse Domaris et la fougeuse brune Déoris, vont nous tordre le coeur et l'âme pendant près de 500 pages et 4 parties au rythme des relations qu'elles vont tisser avec les hommes que le destin va mettre sur leur route et qui vont tordre et tendre le lien fragile qui les réunit. J'ai beaucoup aimé l'enfermement dans lequel leur naissance les fait vivre et découvrir cette société mystique très masculine où elles grandissent et évoluent. L'autrice développe une mythologie complexe autour de cette société mystique où les prêtres et prêtresses sont serviteurs et magiciens, où ils peuvent être "libres" avant le mariage imposé et décidé par leur caste, qui va jusqu'à choisir leur compagne/compagnon mais leur laisse l'opportunité d'avoir des enfants avant, reconnus ou non par le père légitime ou un autre pour leur éviter le rejet. Ce temple qui semble si vaste en étendue mais si étouffant à vivre regorge de camps et clans, et un ordre de prêtres gris, très proche de l'obscurité, va semer le trouble. Nos héroïnes vont s'y retrouver en plein coeur, l'une d'elle se retrouvant séduite par son leader à cause de la peine qu'elle éprouve face à l'éloignement de sa soeur qui a trouvé le grand amour. Nous allons alors assister insidieusement aux préparatifs de cet ordre qui souhaite tout bouleverser.

Le lecteur vivra de puissantes histoires d'amour ravageuses, celle de Domaris tout d'abord qui semble belle et poétique, pleine de romantisme mais qui laissera irrémédiablement sa marque sur elle et la changera à vie ; puis celle de Déoris que je ne suis pas sûre de pouvoir qualifier d'amour tant elle est la marque d'une emprise. Avec elles, l'amour sera aussi beau que cruel, les hommes aussi source d'élévation que de rabaissement. L'autrice va marquer le lecteur avec leur destin tellement malmené par la vie qui va les éloigner et les rapprocher tour à tour en les tourmentant. C'est puissant, beau et humain mais tellement douloureux. J'ai aimé le discours sous-jacent de l'autrice sur la condition de la femme, le mariage, la maternité et le désir d'enfant, la professionnalisation, etc. C'est très riche sous ces nombreux vers mystiques.

Cependant, je ne peux nier que ce romantisme sombre et âpre qui m'a tant plu, fait également partie de ce qui ralentit la narration et la rend mollassonne pour ne pas dire sans tension narrative à certains moments. Si on n'a pas la fibre romantique et si on veut une histoire qui bouge tandis qu'on pénètre dans les arcanes d'un temple, il vaut mieux ne pas se diriger vers ce titre. En effet, tout le travail de l'autrice sur le décor fantaisiste est intéressant, on sent l'influence des mythologies classiques des cultures méditerranéennes, mais il n'y a pas d'explosion de magie, de luttes de pouvoirs, tout est beaucoup plus insidieux et caché, en dehors de quelques passes d'armes verbales et de disputes de femmes, de couples. Tout se joue dans l'intimité des personnages et non sur le devant de la scène et donc sur la structure du temple et de cette culture atlante, qui est au final assez lointaine.

Amoureuse de belle plume, de belles histoires tragiques et de sentiments âpres et/ou à fleur de peau, j'ai vécu de grands moments romantiques ici avec une histoire très humaine, profonde et intime autour des destins complexes de ces deux soeurs à l'aube de la chute de leur culture. C'était humaniste, c'était féministe, c'était trouble. Mais c'était aussi terriblement lent, étouffant et vide aussi un peu parfois. Ce texte sera donc clivant, il emportera ou ennuiera.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          110
La Chute d'Atlantis nous raconte les destins croisés de Domaris et Déoris, les deux filles du grand prêtre Talkannon. Un homme va bouleverser la vie de chacune : Micon, le prince Atlante, et Rivéda, grand-maître du temple des tuniques grises.

L'histoire se déroule, je pense, dans un passé mythique de la terre, mais comme il n'est question que de provinces et de peuples fictifs, cela pourrait être un monde imaginaire que cela n'y changerait rien.
Après avoir terminé ce livre, je ne peux m'empêcher un sentiment de tromperie sur la marchandise. Si on parle régulièrement d'Atlantis, on ne la voie que très peu, et sa chute n'est pas du tout le sujet... Enfin pas vraiment, ou si peu. Je ne sais pas quoi penser. La fin et la quatrième de couverture semble suggérer que le destin d'AtlantIs, voire même du monde, s'est joué dans ces pages. Mais en quoi ? Je ne vois pas en quoi ce qui arrive aux deux soeurs aurait quelque chose à voir avec cet évènement.
J'ai du mal à comprendre ce qu'a voulu raconter Marion Zimmer Bradley. J'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose.

Franchement, cela m'a beaucoup gêné. On nous parle régulièrement de destins, d'avenirs, mais je n'ai pas compris les enjeux. le ton est beaucoup trop dramatique et grandiloquent à mon goùt. On dirait que les personnages passent la moitié du temps à pleurer de tristesse, de joie, de colère, de désespoir... Cela n'a rien de naturel.
Le point le plus intéressant de l'histoire est la recherche des tuniques noires, ces mages pratiquant une sorcellerie interdite. Malheureusement, pendant plus de la moitié du roman, elle se déroule hors champs, l'autrice préférant développer l'histoire d'amour tragique de Domaris et de Micon. Et la romance n'est pas vraiment ce qui m'intéresse le plus.

Le texte baigne dans une ambiance mystique et ésotérique. Toute la vie des personnages est consacrée aux devoirs envers leurs cultes. Les rituels religieux et l'organisation du temple sont décrits dans le détail, mais le reste du monde est traité de façon abstraite. Les personnages vivent tellement en vase clos qu'on ne saura jamais à quoi ressemble le monde extérieur. C'est dommage.

Pour finir sur une meilleure note, je dois reconnaitre que le texte est très bien écrit et que les personnages sont bien construits. le monde décrit est cohérent, et c'est d'autant plus frustrant qu'on ne nous en montre pas plus. J'ai aimé également le traitement de la magie, et la description des différents cultes et rituels. Une ambiance lourde, pleine de mystères, très bien rendue.

Mais tout ces points positifs ne sont pas suffisant. J'ai trouvé l'histoire ennuyeuse et les cinq cent pages m'ont semblé interminables.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          226
Outre ses célèbres cycles tels « Les dames du lac » ou encore « La romance ténébreuse », on doit également à Marion Zimmer Bradley cette « Chute d'Atlantis », roman dans lequel, contrairement à ce que le titre laisse suggérer, il n'est pas du tout question de relater la grande catastrophe qui frappa la civilisation atlante et entraîna sa disparition. L'auteur choisit en effet plutôt de se concentrer ici sur le fonctionnement religieux de cette fameuse île d'Atlantide à travers l'histoire de deux soeurs, Domaris et Déoris, que l'on découvre adolescentes et que l'on voit grandir peu à peu jusqu'à devenir femmes et mères. Outre leur ascension au sein de la caste des prêtres et prêtresses des plus grands temples de l'île, l'auteur se concentre également sur leurs amours contrariés avec des hommes puissants et dont les motivations ne sont pas toujours claires, voire parfois condamnables.

L'histoire en elle même est intéressante, bien qu'elle se soit révélée loin d'être celle que j'attendais, et on se laisse facilement embarquer dans le récit grâce au talent de conteuse bien connue de Marion Zimmer Bradley. L'action est toutefois assez limitée et le rythme parfois vraiment trop lent. J'ai également à certains moments été un peu perplexe quant aux réactions ou aux comportements de certains personnages (Déoris et son sombre amant, notamment). Tous sont cependant touchants, y compris ceux plus en retrait comme la petite Démira ou le dérangeant Réio-ta. le roman nous propose au final une histoire divertissante mettant en scène des personnages féminins comme seule Marion Zimmer Bradley sait les faire, mais dans laquelle il ne faut pas s'attendre à voir évoquer l'histoire de l'Atlantide ou de sa tragique disparition. Une lecture sympathique.
Commenter  J’apprécie          150
Cet ouvrage, sans qu'on le sache la plupart du temps, est le premier chronologiquement du "Cycle d'Avalon".
On oublie bien souvent que les prêtresses d'Avalon, dans l'univers de Marion Zimmer Bradley, descendent des prêtresses d'Atlantis.

L'Atlantide y est présentée comme un ensemble d'îles unifiées par des cultes, rites et hiérarchies religieuses très proches. La société est régie par des règles religieuses et les dirigeants des îles sont des membres du clergé.

Le roman est divisé en 4 parties, dont chacune est centrée sur un des personnages principaux.
Les personnages sont tous travaillés différemment, avec des psychologies particulières à chacun. On apprécie de voir leur évolution dans le temps, le roman s'étalant sur plusieurs années. Chacun évolue de façon cohérente avec son histoire.

Bien que le titre français soit 'La chute d'Atlantis" (en anglais aussi d'ailleurs), on n'y assiste pas réellement. A aucun moment, on ne verra de catastrophes provoquant la disparition de l'Atlantide, mais nous assisterons aux évènements précédant cette chute, et la provoquant.
Les évènements en question traversent la vie de nos personnages principaux et on peut imaginer que si certains de leurs choix avaient été différents, l'Atlantide n'aurait pas disparu.

La dimension religieuse de la société au sein du roman est traitée de façon très intéressante et est cohérente au sein de cet univers. Elle est détaillée, mais il reste tout de même certaines zones d'ombre sur le culte qui ne permettent pas forcément au lecteur de saisir certaines des subtilités religieuses autour de l'intrigue.

Le traitement des personnages dans les différentes parties est très inégal. Ceci est du en partie, à l'accélération des évènements situé dans les parties de Riveda et de Déoris. Mais la partie sur Domaris, est très lente. de plus, on a l'impression que ce personnage, censé être une future prêtresse accomplie et brillante, ne cesse de s'apitoyer sur son sort et de faire les mauvais choix. Elle est centrée sur elle-même du début à la fin du roman,

Ce roman reste malgré tout agréable à lire, et bien dans le style de l'auteur. On y retrouve les descriptions très détaillées de Marion Zimmer Bradley, et son écriture parfois pompeuse mais si poétique.
Commenter  J’apprécie          20
Ce tome introductif du “Cycle d'Avalon” m'a semblé en dents de scie; des périodes très (trop?) tranquilles où les sentiments des acteurs sont exposés, examinées, décortiqués, entrecoupés d'épisodes où l'action déboule avec l'intensité d'un thriller moderne. Mais l'auteure maitrise bien les deux styles et garde une cohérence dans le récit, ce qui fait en sorte que ces brusques changements de rythme ne sont pas dérangeants. Quant à l'histoire on se croirait transporté dans l'ancienne Égypte avec ses nombreux rituels, l'importance des prêtres, une hiérarchie aussi discrète que puissante. le sort et les épreuves que traversent les deux soeurs, Domaris et Déoris, resteront longtemps dans ma mémoire. L'ambiance feutrée qu'insuffle Bradley dans cette série, l'attention qu'elle porte à ses personnages, surtout féminins, ainsi que l'univers qu'elle a créé pour les faires évoluer font en sorte que cette série m'attire et je compte bien la poursuivre.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
A ce moment, un unique rayon de soleil traversa la pénombre, faisant palpiter une flamme dorée sur l'autel. Rajasta lui-même était toujours impressionné par cette partie du rituel, même s'il savait qu'un simple levier abaissé par Cadamiri avait empli d'eau un tuyau, modifié l'équilibre et le poids, et ainsi mis en branle un système de poulies qui créait une minuscule ouverture sur le plafond. C'était certes une supercherie, mais qui n'était pas dépourvue de bon sens : ce rayon de lumière rassurait ceux qui prononçaient leurs vœux en toute bonne foi, et impressionnait, ou terrifiait même, ceux qui s'agenouillaient et juraient sans conviction. Cette petite tromperie avait évité plus d'une fois aux gardiens d'introduire parmi eux des éléments indésirables.
Commenter  J’apprécie          80
Aussi protégeons-nous avec tendresse notre petite Déoris, afin d'atténuer ses peines avec notre amour, et de nourrir ses faiblesses de notre force. Même si je suis parfois d'avis que trop de protection ne fait pas grand-chose pour compenser la fragilité.
Commenter  J’apprécie          41
Il est des minéraux toxiques qui peuvent tuer des plantes, des animaux et des humains ; et des plantes empoisonnées qui peuvent tuer des animaux et des humains. Il est des animaux venimeux (essentiellement des reptiles) qui peuvent tuer des humains. Mais l'être humain est incapable d'ajouter son maillon à la chaîne et d'empoisonner les autres créatures, même si cela lui est permis, car il n'a jamais trouvé comment empoisonner les dieux.
Commenter  J’apprécie          11
Ce n'est pas et ne sera jamais une tâche facile. Mais la route édifiée dans l'espérance est plus plaisante à parcourir que la route édifiée dans le désespoir, même si elles conduisent au même point.
Commenter  J’apprécie          30
La lumière jaillit sur la mer, en une explosion de soleil, et Déoris tendit les mains vers elle en sanglotant, poussant des cris aussi inarticulés que ceux des idiots qui la poursuivaient. Une pierre lui frappa l'épaule, une autre lui effleura le crâne. Elle essaya de se relever, griffant le sable humide, griffant les doigts avides pour s'en libérer. Quelqu'un lança, un hululement d'angoisse stridente, frénétique. Quelque chose lui frappa durement le visage. Il y eut une explosion de feu dans son cerveau et elle s'écroula, s'enfonçant plus bas, toujours plus bas... et le soleil lui explosa à la figure. Elle mourut.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Marion Zimmer Bradley (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marion Zimmer Bradley
Coup de cœur | Les dames du lac de Marion Zimmer Bradley Vous aimez les légendes arthuriennes ? Qu’attendez-vous pour vous lancer dans les Dames du Lac ?!
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (228) Voir plus



Quiz Voir plus

Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

Morgause
Niniane
Elaine
Morgane

14 questions
79 lecteurs ont répondu
Thème : Les Dames du Lac, tome 1 de Marion Zimmer BradleyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..