AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une comédie des erreurs (22)

Autrefois le domaine était une plantation. Après la guerre de Sécession, il avait été transformé en école pour filles, et par la suite en centre de formation des professeurs, et dans les années 1930 en université pour femmes. Dans les années 1960, c’était devenue la mecque du lesbianisme, où des filles en short fumaient au milieu des roseaux, décollaient d'une pichenette les petites sangsues noires, et risquaient le renvoi pour leurs cigarettes et leurs baignades
Commenter  J’apprécie          140
Peggy Vaillaincourt, née en 1948 à Port Royal, au nord de Richmond, était fille unique. Ses parents avaient des moyens mais menaient une vie modeste et dévouée à leur paroisse. Son père était prêtre épiscopalien et aumônier dans un pensionnat de jeunes filles. Sa mère était la femme de son père – un sacerdoce à plein temps. L’ère des psychologues et des thérapeutes n’était pas encore advenue, ainsi lorsqu’une fille perdait l’appétit ou qu’une femme se sentait coupable après un curetage, elle allait voir Mme Vaillaincourt, ce qui donnait à celle- ci un sentiment d’importance. Le révérend Vaillaincourt, lui, se sentait important tout le temps, car il descendait d’une famille qui avait caché John Wilkes Booth, l’assassin de Lincoln.. (p. 13)
Commenter  J’apprécie          110
Il n'y eut pas de circoncision. D'après Lee, c'était un procédé inventé par les moralistes et les vendeurs de lotion pour rendre les branlettes irritantes.
Commenter  J’apprécie          70
Une quantité de Noirs étaient tombés pour des histoires de crack tandis que les étudiants continuaient à s'envoyer des produits luxueux sans être inquiétés. Toutes sortes de drogues dures s'écoulaient sur le campus, presque toujours dans l'indifférence générale. Une odeur d'herbe pendant un concert à la fac, et les flics du campus faisaient les gros yeux. La même odeur devant une boîte noire en ville, et c'étaient des condamnations et des vies foutues en l'air. Il était grand temps, de l'avis des gauchistes comme des poulets, de foutre des vies en l'air dans l'autre camp.
Commenter  J’apprécie          60
Car les gens ne s'habituent jamais aux mensonges. Soit ils y croient, soit ils n'y croient pas. Et un gros mensonge n'est jamais pardonné. Celui qui l'a raconté cesse d'exister pour être remplacé par un paradoxe : le menteur fiable. Celui qui vous mentira à tous les coups car il l'a déjà fait et avoué. Et jamais, plus jamais vous ne le croirez
Commenter  J’apprécie          40
Elle lui offrit un cigarillo. Elle s'assit sur le bord de son bureau pour le lui allumer, se pencha avec grâce en abritant l'allumette au creux de ses mains, elle avait dix-sept ans, elle souriait et avait des bouclettes comme des ressorts, et il s'aperçut qu'il bandait.
Commenter  J’apprécie          41
Les bois étaient pleins de recoins où d'énormes larves se reproduisaient, de sorte que si l'on oubliait d'éteindre la lumière de la douche extérieure on trouvait au matin la savonnette couverte de choses venues tout droit du précambrien.
Commenter  J’apprécie          30
- C'est plutôt ce que la société nous raconte, lui répondit Meg. C'est une manière de nous mettre dans des cases. Vous tombez amoureuse d'un homme, donc on vous dit que vous aimez les hommes, et c'est une blague. Personne n'aime les hommes. Non mais, soyons sérieuses. La plupart des hommes sont dégueulasses.
Commenter  J’apprécie          10
Pour le week-end d'orientation elle se fit une coupe au carré et se mit aux cigarillos. Elle avait renouvelé sa garde-robe dans un surplus de l'armée. Fidèle au raisonnement établi pendant son enfance selon lequel aimer les filles équivalait à être un homme, elle pensait se donner un air dur, sec et intimidant en treillis noir et pull ras-du-cou noir.
Commenter  J’apprécie          10
La maison principale faisait face au lac. À l’arrière, les bâtiments scolaires et les dortoirs flanquaient une cour. Toutes les filles vivaient sur le campus. Depuis la cour rayonnaient de petits chemins en terre qui menaient aux logements du personnel et devant lesquels des breaks étaient garés de guingois dans des nids- de- poule sous les grands chênes.
Commenter  J’apprécie          10





    Lecteurs (74) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1820 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}