Ainsi Judith Butler a-t-elle porté son attention vers les mouvements dits «des places» (en Turquie, en Grèce, en Tunisie, en Égypte, en Espagne avec les «Indignados», en France avec «Nuit debout»…) pour la novation politique qu’ils représentent, dans le sillage de la quête d’une « démocratie radicale » discutée ici: le refus même de jouer le jeu classique de la « revendication » (claim) ou de la « demande raisonnable », ce qui suppose implicitement une reconnaissance de la légitimité du pouvoir auquel on s’adresse en position de « demandeur », serait à porter au crédit de ces mouvements qui cherchent à contourner la «représentation» comme dépossession des acteurs politiques.
Judith Butler, philosophe et professeure, nous parle de son ouvrage « La force de la non-violence » publié aux @Éditions FAYARD
L'ouvrage était parmi les cinq finalistes du Prix 2022 des Rencontres Philosophiques de Monaco.
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