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Critique de fredho


fredho
17 décembre 2013
Roubaud sous chef de gare a épousé Séverine, une jeune fille qui au décès de ses parents a été adoptée par M. Grandmorin, président de la compagnie ferroviaire.
Un soir après un repas bien arrosé, Roubaud se met dans une colère folle quand il apprend que sa jeune femme a été abusée par son tuteur durant sa jeunesse. Aveuglé par la jalousie, se sentant profondément trahi, il décide avec la complicité de sa femme d'assassiner le président Grandmorin.
Jacques Lantier conducteur de train, assiste au crime mais décide de se taire. Lors des interrogatoires judiciaires sur l'assassinat il croise le couple Roubaud, aussi, très attirés l'un vers l'autre Séverine et Jacques vont devenir amants et entretenir une relation passionnelle. Mais Jacques porte une lourde hérédité alcoolique, il est souvent pris de pulsions meurtrières qu'il maîtrise avec beaucoup de difficulté.
Le couple Roubaud vacille, et Séverine se sent menacée par son mari, emportée par sa passion pour Lantier elle lui confie l'abominable meurtre dont elle fut complice.
Souillée à 16 ans par son tuteur, violentée par son mari, Séverine garde malgré tout une candeur d'enfant et trouve dans les bras de Jacques un bonheur voluptueux qu'elle n'espérait plus.
Mais est-elle réellement en sécurité dans les bras de son amant, et Jacques réussira-t-il à contenir ses pulsions meurtrières ?
Un roman très noir sur des meurtres sanguinolents, une justice défaillante, l'auteur porte un regard sur la violence portée aux femmes, sur les dérives de l'alcool tout cela dépeint sous un décor obscurci par le milieu sordide des chemins de fer. Une histoire mélodramatique qui file sur les rails des chemins de fer, emportée par la locomotive nommée Lison que Jacques identifie presque à une personne et dont il voue une passion indicible.
Zola décortique à vif l'âme de ses personnages emplis de douleur, de perversité et d'immoralité.
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