AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,15

sur 7435 notes
Mieux vaut tard que jamais : voilà que j'achève mon premier Zola
Parce qu'il a d'excellentes notes sur Babelio, parce qu'il est souvent recommandé et parce que je ne connaissais rien de cette histoire, j'ai jeté mon dévolu sur Au bonheur des dames. 

L'histoire n'est pas d'une grande complexité : on suit Denise, jeune orpheline fraîchement débarquée de sa province avec deux jeunes frères à charge, qui espère trouver du travail à Paris, chez son oncle, drapier de son état. 
Malheureusement, dans le quartier de l'oncle Baudu, le grand magasin Au bonheur des dames, tue à petit feu les commerçants, à grands coups de réclames et de techniques marketing innovantes en cette fin de XIXe siècle. Denise n'y trouve un emploi... Qu'Au bonheur des dames. 

La grande prouesse de Zola réside selon moi dans son art de faire de ce magasin un personnage à proprement parler, le coeur battant de Paris. Tantôt attirant et magnétique, immense et merveilleux, tantôt dévastateur et manipulateur, ce magasin est au centre du roman. Zola, d'ailleurs, alterne les métaphores récurrentes pour personnifier plus encore cet établissement : celle du monstre qui dévore tout, celle de l'église qui force la dévotion des acheteuses, et celle de la machine qui broie tout et ne s'arrête jamais. Et Denise se trouve elle-même confrontée à ce paradoxe, à la fois attirée comme un aimant par ce magasin, tout en étant consciente de ses travers, tant sur les petits commerces du quartier que sur les employés du magasin. 

Autre grande force du roman, c'est cette modernité avec laquelle Zola dépeint les nouvelles méthodes commerciales pratiquées par le Bonheur : publicité, prix d'appel, soldes, merchandising, intéressement aux ventes, cross-selling... J'ai presque eu l'impression d'assister à la naissance du marketing ! 

Enfin, Zola dessine avec talent les différentes classes sociales, du petit vendeur à la bourgeoisie, en passant par les petits commerçants, les clientes parisiennes, les provinciales. On assiste également à l'émergence d'une classe moyenne, grâce à l'enrichissement progressif de ces vendeurs qui profitent de la réussite du Bonheur des Dames. 

Finalement, ce roman n'est ni à charge sur les grands magasins, ni à décharge. Zola nous décrit factuellement ce qu'ils ont apporté et ce qu'ils ont détruit. 

Ce n'est pas tant l'histoire qui m'aura séduite, il n'y a pas vraiment de suspense et les personnages, nombreux, manquent de profondeur et de corps. Mais il est clair que c'est un parti pris de l'auteur, l'histoire n'étant qu'un support à ce portrait ciselé de la société française de la fin du XIXe. 
Et c'est réussi : j'ai été subjuguée par le génie du style de Zola, ses descriptions du Bonheur, la récurrence et la justesse de ses métaphores.J'ai ressenti le fourmillement et l'excitation des clientes dans les halls, dans la profusion des dentelles, des soies, des velours, puis leur renoncement, exsangues devant tant de tentations. J'ai ressenti sa grandeur et sa toute puissance, devant le ratatinement inextinguible des petits commerces du quartier. Ce Bonheur des Dames, c'est le coeur palpitant de ce roman, son personnage principal tout puissant. Il irrigue toutes les pages de son hégémonie. 
C'est brillamment écrit !
Commenter  J’apprécie          222
Zola décrit l'apparition des grands magasins et le début de la société de consommation en faisant du Bonheur des Dames le personnage principal de son roman. Les descriptions de l'effervescence qui règne dans le magasin, des vêtements et tissus colorés et de la vie des employés rythment le roman.
Bien que nous plongeant dans une autre époque, ce livre amène également le lecteur à s'interroger sur la société de consommation actuelle.
Commenter  J’apprécie          220
Zola, où le maître incontesté du réalisme !
Je ne remercierai jamais assez, les hommes de sa qualité, qui ont poussé un art si noble, qu'est la littérature à son paroxysme, en faisant une science exacte, où l'Homme et sa nature sont dépeints avec une finesse rare !
Les personnages sont comme toujours d'une incroyable réalité, évident me direz-vous, étant donné le courant littéraire et son auteur, mais je continuerai certainement toujours de m'émerveiller devant cette richesse foisonnante, dont Zola sait faire preuve !
Commenter  J’apprécie          220
Colossal et d'une ambition documentaire difficilement égalable, le Bonheur des Dames d'Emile Zola rivalise de mégalomanie avec les appétits de pouvoir d'Octave Mouret. Si personne ne peut égaler ce dernier dans son projet d'édification d'un temple commercial, aucun écrivain de son temps ne devait égaler Emile Zola dans sa volonté de saisir les rêves et les aspirations du peuple parisien de la fin du 19e siècle.


Emile Zola soupçonna la défaite d'un Octave Mouret mais la transposa au domaine affectif, se plaisant à imaginer l'imperfection constante de l'être humain qui ne peut trouver le succès dans tous les domaines en même temps. Mais il ne semble pas que Zola ait pu douter un instant de la faillite à long terme d'une entreprise de l'envergure du Bonheur des Dames.


« Je veux, dans Au Bonheur des dames, faire le poème de l'activité moderne. Donc, changement complet de philosophie : plus de pessimisme d'abord, ne pas conclure à la bêtise et à la mélancolie de la vie, conclure au contraire à son continuel labeur, à la puissance et à la gaieté de son enfantement. En un mot, aller avec le siècle qui est un siècle d'actions et de conquête, d'efforts dans tous les sens. »


Emile Zola ne semble même pas devoir réfréner le pessimisme : il est absent et semblerait peut-être inopportun à la vue de celui qui, de son vivant, ne connut que le succès grandissant du Bon Marché tenu par Aristide Boucicaut. Tout doit peut-être mourir pour permettre au Bonheur des dames de s'exalter –l'amour, la tradition, la famille et la morale- mais le Bonheur ne s'en amenuise pas pour autant.


Poussé à son tour à la mégalomanie, Emile Zola transpose sur le plan littéraire l'exaltation des entreprises gigantesques et cannibales. du gros au grossier, il n'y a qu'un pas ; du magnifique au grotesque ; de l'éclat à la chute. le processus se réalise dans le Bonheur des dames d'Emile Zola. Aveuglé par les ambitions qu'il poursuit, l'écrivain ne remarque pas qu'à trop vouloir rassasier ses lecteurs, il prend le risque de les écoeurer.
Commenter  J’apprécie          220
Bon, bien entendu, la Crevette se met à couiner qu'elle a été traumatisée enfant, qu'elle ne peut pas supporter Zola (ou de manière générale la littérature du XIXème siècle, ce qu'on s'accordera à trouver extrêmement choquant en la personne d'une digne professeure de lettres). Mais moi, j'adore Zola. Et particulièrement Au Bonheur des dames qui est probablement l'un de mes romans préférés. Hier soir, je l'ai pris d'une main nonchalante dans la bibliothèque, agacée de toujours lire de la littérature moderne souvent fort mal écrite. Après quelques pages, je suis retombée dans cette langue extraordinaire, dans ces phrases au rythme bien meilleur que ce que font nos feuilletonistes modernes. Quel plaisir! Un roman littéralement impossible à lâcher, les deux cents dernières pages ont d'ailleurs été lues dans une baignoire qui refroidissait impitoyablement sans que je réussisse à le quitter des yeux suffisamment longtemps pour sortir de l'eau, ou tout du moins en faire couler de la chaude.

Je suis prête à entendre des tirades courroucées sur les longues descriptions de Zola. Pour ma part, je les adore. Elles ont été la cause de ma passion pour les virgules. D'ailleurs, mon chat s'appelle Virgule, c'est dire. Quand je lis les pages sur le magasin, je l'ai dans les yeux. Je m'y promène, j'en détaille les moindres recoins. Et pourtant, Zola a beau décrire, il ne déflore pas. Contrairement à beaucoup, il travaille par touches de couleurs, tel un impressionniste, et ne cherche pas à frustrer l'imagination du lecteur en l'empêchant de voir seul certains détails. du magasin je connais les couleurs, l'abondance, mais le reste est dans ma tête et c'est pour cela que ce roman continue de me toucher malgré plusieurs lectures et une quinzaine d'années de vie commune.

Peut-être est-ce aussi parce qu'il renferme une histoire d'amour profondément romantique dont on ne parle pas assez? Quand on parle de Zola, des Rougon-Macquart, on évoque toujours une étude anthropologique, une vision de la société… mais on ne parle jamais d'un élément majeur de la majorité de ses romans : des histoires d'amour qui feraient battre le coeur de la plus blasée des lectrices. Denise me semble être une héroïne idéale, et l'objet de son amour (non, je ne gâcherai pas le suspense, souvenez-vous de Jane Eyre) est absolument parfait dans son rôle.

Tout à l'heure, quand j'ai refermé le Bonheur des dames, une fois de plus, j'ai pleuré. Cette histoire improbable et pourtant finalement classique, cette cousette, la mort des petits commerces face au grand magasin et surtout, on ne se refait pas, cet amour refoulé puis enfin admis… Je n'y résiste toujours pas. Et c'est pour moi une marque de qualité lorsqu'un roman lu et relu continue à m'émouvoir comme la première fois.
Lien : http://www.readingintherain...
Commenter  J’apprécie          220
Tout au bonheur de lire l'aventure de la mise en marche du grand magasin parisien, je retombe dans plein d'émotions et de souvenirs. Ma maman qui était couturière, m'amenait toute jeune dans les magasins de coupons de ma paroisse et de la ville voisine. J'ai encore dans ma tête l'odeur des tissus empilés et l'image des tiroirs de bois remplis de boutons, de biais et de tous les articles nécessaires à la fabrication de beaux vêtements. Les heures passées à choisir un patron et à sélectionner le bon tissu sont autant de trésors dans ma mémoire.
Alors, ce bonheur des dames a su me rendre heureuse et Octave Mouret avec ses ambitions, a pu gagner mon coeur.

Je ne reprendrai pas trop longtemps l'histoire de ce roman, archi connu et très critiqué. Octave Mouret se sert de son amour des femmes pour révolutionner la vente au détail et ses magasins. Il met à profit son esprit de conquérant pour mettre la main sur les boutiques avoisinantes au détriment des petits commerçants. C'est vraiment fascinant de voir l'évolution rapide du concept de commerce et la mise en place du service de livraison ainsi que du catalogue pour la vente à distance. J'ai encore souvenir du catalogue Sears de Noël et des heures passées à espérer le cadeau idéalisé!

Les conditions de travail ne sont pas toujours parfaite dans cet immense centre d'achat. Chacun rêve de prendre la place de l'autre, de passer de simple vendeur, à second, à premier. Et les coups volent bas, attention si votre tête ne revient pas au chef ou à ses adjoints…

« — Vous avez une sale figure, vous! finit-Il par dire un jour a un pauvre diable dont le nez de travers l'agaçait. Passez à la caisse! »

Un ange arrive au Bonheur. Elle se nomme Denise et elle seule se permet d'affronter le diable d'Octave. Leur relation est passionnante à voir évoluer, quoique un peu surannée. Cette vendeuse vertueuse a toutes les qualités pour plaire et son cheminement le confirme.

« Elle ne pouvait s'occuper d'une chose, voir fonctionner une besogne, sans être travaillée du besoin de mettre de l'ordre, d'améliorer le mécanisme. »

Plusieurs personnages sont importants. Je pense à l'oncle Baudu et sa famille, à Pauline, à Robineau, etc. Chacun transforme la destinée du roman. Mais même si Denise nous fait vivre un grand lot d'émotions, l'entourage offre un cocon moderne et optimiste. On se saoule de soie, de dentelle et on titube dans les différents départements du magasin; au risque de trébucher devant le bureau du patron. Zola rend possible l'amour entre deux êtres que tout sépare. N'est-ce pas trop beau! On en oublie les dures conditions de survie et ces riches qui dépensent sans compter. Une bien bonne lecture!
Commenter  J’apprécie          210
L'oeuvre de Zola a été tant de fois analysée, tant de belles critiques ou d'avis assassins édités sur la saga des Rougon-Macquart et notamment sur le volume, "Au bonheur des dames", que je souhaite simplement, concernant ce livre, partager quelques souvenirs.

Jusque dans les années 60-70, les grands magasins parisiens, tels le Printemps ou Les Galeries Lafayette, ont gardé toute leur magie, même si leur magnificence architecturale avait, en partie, déjà disparue. On ne parlait pas alors de "grandes surfaces" ou de "galeries commerciales", mais bien de grands magasins, c'est-à-dire de commerces de centre-ville, plutôt luxueux, proposant sur plusieurs niveaux un très large choix d'articles, aguichant le chaland par ses vitrines, ses animations et ses terrasses d'où admirer Paris en un clin d'oeil, cette ville "qui a su transformer l'acte d'achat en une expérience sensorielle".
Les grands magasins, pratiquant le libre accès à l'opposé des boutiques, étaient un lieu de vie, de rencontres, de promenades ; intérieures quand le temps était maussade, extérieures le dimanche et quand il faisait beau : on allait voir les vitrines et s'amuser au spectacle des camelots. Parfois on achetait, des bricoles, les grands magasins n'étaient pas exclusivement positionnés sur le très haut de gamme. le Paris haussmannien des années 60 était très proche encore de celui décrit, et avec quel talent, par Zola. le réalisme remarquable de son écriture adossé à un lyrisme flamboyant ressuscitent également les conditions de vie, la lutte sourde entre la bourgeoisie, l'ouvrier, l'employé, leurs intérêts contraires. Un monde est en gestation et un autre sombre ; la boutique de Bourras qui tombe, c'est la fin du Paris du Moyen-Age.

Les personnages sont eux aussi finement analysés. Octave Mouret, c'est le visionnaire, le capitaine d'industrie, l'homme d'action, de talent et d'argent. Denise Baudu est le trait d'union entre le Vieux et le Nouveau Paris. Acquise dès le départ aux idées de développement, elle est déterminée, forte et influente, sous son aspect frêle. Ces deux personnages se ressemblent, ils évoluent psychologiquement l'un et l'autre, s'influencent mutuellement et se rejoignent, c'est un couple en création. A ce titre, il est intéressant d'avoir lu précédemment Pot-Bouille ; les deux volumes forment un diptyque. Et il est à noter que l'hérédité, qui accable les Rougon-Macquart, est ici peu présente, les personnages sont de ce fait plus libres, plus responsables de leurs actions.

Quel est le Zola de notre époque ? Lire celui-ci aujourd'hui peut nous aider peut-être à comprendre la nôtre.





Lien : http://sabf.fr/hist/arti/sab..
Commenter  J’apprécie          210
"Au bonheur des dames" se distingue dans l'oeuvre de Zola par son optimisme. Evidemment, tout n'est pas rose (l'humiliation et la misère de Denise à ses débuts, la mort des petits commerces). Mais l'auteur met en avant le dynamisme, l'innovation et le progrès, qui au bout du compte profitent à tous. Rien n'est figé. Les membres de la famille de Denise auraient pu s'en sortir s'ils avaient saisi leur chance. A travers les personnages modernes du grand magasin, l'auteur fait l'éloge de la volonté et de l'action malgré ses excès (la lutte permanente entre vendeurs). Le livre reflète bien les bouleversements en cours de la société dans cette deuxième moitié du 19ème siècle. La relation entre Mouret, le patron, et Denise, la petite vendeuse devenue "grande", m'a passionné. Le dénouement relève presque du conte de fée. Comme toujours chez Zola, le roman est d'une lecture facile, encore de nos jours. L'histoire est simple, linéaire mais détaillée et bien documentée. Les tournures de phrases (souvent longues avec des virgules) sont belles. Le vocabulaire reste accessible à tous (exception faite de quelques noms d'articles un peu désuets). J'ai particulièrement apprécié les métaphores, les descriptions enflammées, l'audace (ici, l'érotisme sous-jacent), bref, le style propre à l'auteur.
Commenter  J’apprécie          210
Au bonheur des dames : le titre peut aujourd'hui faire sourire, tant celui-ci est révélateur d'une condescendance certaine. Bien qu'une nécessaire indulgence soit indispensable, les très nombreux commentaires laissés ici à la postérité par Émile Zola auront de quoi choquer les plus engagé(e)s dans les luttes contre les discriminations.

Si toutes les femmes ne sont pas simplement des victimes faciles à sacrifier, ou de simples pièces rapportées, les figures féminines du roman ne tiennent pas les meilleurs rôles : hautaines, briseuses de coeur, moeurs légères, légèreté d'âme et terriblement dépensières… cela fait rêver. Seule Denise tire son épingle du jeu, encore que le caractère du protagoniste soit d'une désespérante platitude. Tout cela est bien peu réaliste, même avec plusieurs siècles d'écart…

Le scénario de ce onzième tome de la saga des Rougon-Macquart est également assez décevant. L'histoire demeure d'une linéarité déconcertante. L'auteur nous emmène, au terme de plusieurs heures de lecture, d'un point à A à un point B alors que ce chemin était pour le moins prévisible. le dénouement est franchement risible et renforce une nouvelle fois une certaine vision dévalorisante de la femme.

Ce constat est délicat à faire pour un grand classique de la littérature qui se révèle assez ambivalent. Oui, car tout n'est pas tout noir pour autant. La critique faite contre les deux formes de commerce est plutôt cinglante. D'un côté nous avons des commerçants incapables de s'adapter à la nouvelle concurrence sans que l'on puisse compatir à leur destin (tous ne sont pas des modèles de vertu, hormis Bourras peut-être). de l'autre côté, le monstre d'Octave Mouret (déjà croisé avec Pot-Bouille) qui dévore tout sur son passage.

Zola s'érige ici en un visionnaire. le lecteur contemporain ne se sentira pas en décalage et retrouvera un débat qui le concerne, même si ces deux formes de commerces ont évolué et si d'autres ont fait leur apparition. le constat est tel qu'il ne vous laissera pas indifférent dès que vous mettrez les pieds dans un commerce généraliste.

Voici un pavé qui va demander un investissement certain, beaucoup d'indulgence mais qui se révèle malgré tout instructif. A lire donc !
Commenter  J’apprécie          207
Au Bonheur des dames :onzième tome de la série consacré aux Rougon-Macquart .
Les principaux protagonistes sont :Octave Mouret , directeur du grand magasin
" Au bonheur des dames " - Denise Baudu : son employée modèle -Baudu :
propriétaire du magasin " Au Vieil Elbeuf " Ce dernier magasin a périclité . de quoi
s 'agit-il dans ce roman ?
Fin du XIX eme Siècle , les grands magasins parisiens révolutionnent le commerce ,
Denise Baudu , venue de sa province , en découvre l ' univers turbulent .Vendeuse .elle monte en grade sous les ordres , d 'un de ces directeurs , Octave Mouret .est
un grand séducteur mais cynique . Relation singulière , puisque la jeune femme
convertira finalement , ce dernier aux valeurs de l ' amour ...Happy end pour un
roman naturaliste qui expose les rouages de la modernité commerciale , la
fascination qu ' elle exerce sur les femmes , er son emprise sur la ville .
Commenter  J’apprécie          202




Lecteurs (26559) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages des Rougon Macquart

Dans l'assommoir, quelle est l'infirmité qui touche Gervaise dès la naissance

Elle est alcoolique
Elle boîte
Elle est myope
Elle est dépensière

7 questions
590 lecteurs ont répondu
Thème : Émile ZolaCréer un quiz sur ce livre

{* *}