AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Allantvers


Au palmarès des opus les plus incontournables des Rougon Macquart, celui-là vient assez haut dans le classement ! Il faut dire que je suis particulièrement touchée par les grands romans sociaux de la saga, que ce soit La Terre, l'Assommoir, ou donc Germinal.
Un Germinal dont j'ai adoré l'évocation charnelle des « damnés de la terre », le réalisme dans la description des corons, le nouvel essor d'un capitalisme financier avide, l'introduction dans le récit de tous les grands courants politiques de l'époque : socialisme, internationalisme et anarchie se percutant alors comme des plaques telluriques sous-jacents prêtes à exploser, et par-dessus tout les scènes épiques et terrifiantes dans la mine, monstre noir avaleur de vie.
Un moment de lecture inoubliable, bien qu'un peu pollué d'une part par la comparaison que j'en faisais involontairement avec Les Misérables, monument indépassable et dans lequel le grand Hugo fait montre de plus d'empathie pour ses personnages que Zola pour les siens, qu'il traite avec une férocité moins tendre que dans l'Assommoir ; et d'autre part par la superposition irrépressible et franchement gênante que j'ai faite sur le roman, des acteurs du film de Berry sur les personnages, et en particulier du principal.
Une grande page d'histoire à ne pas refermer : les mines existent encore, l'esclavage par le salariat aussi.
Commenter  J’apprécie          490



Ont apprécié cette critique (44)voir plus




{* *}