Plus j'avance dans la saga des Rougeon-Macquart et plus j'apprécie
Emile Zola, qui s'est tant plu à décrire le monde qui l'entourait à la fin du XIXème.
Avec ce huitième tome de la série, pourtant plus calme que les précédents, on retrouve ici
Hélène Grandjean, fraichement veuve, avec une petite fortune et une fille de 12 ans plutôt fragile, qui débarquent toutes les deux à
Paris.
Ce tome dénote totalement du précédent, l'assommoir, riche en rebondissements et personnages hauts en couleur. Ici, c'est tout l'inverse. Hélène vit presque recluse, ne prend même pas le temps de découvrir
Paris et n'en connait que la vue des toits que sa fenêtre lui offre. Pieuse, fidèle et discrète, la jolie Hélène pensait rester célibataire et recluse chez elle.
Ici,
Zola cherche à nous dévoiler l'intimité, les sentiments, l'ennui et les questionnements sur des thèmes universels, qui restent encore d'actualité au XXIème siècle.
Comme toujours avec
Zola, les choses ne se passent pas comme elles "auraient dû". Sa fille étant malade, le voisin et charmant Docteur Deberlé débarque dans sa vie. Elle va en être tellement charmée que le trouble n'est jamais loin, d'autant plus que ce docteur est marié et père de famille.
Comme toujours encore une fois avec
Zola, la fin est tragique. Je ne vous en dévoile pas plus ici afin de ne pas vous gâcher la fin de l'intrigue.
Petit interlude que j'ai trouvé agréable. J'ai cependant hâte de retrouver Nana dans le prochain tome, après la chute de ses parents dans l'Assommoir.