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3,9

sur 545 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Quelle déception !
Ce récit est extrêmement autocentré, teinté de psychanalyse et finalement sans intérêt à mes yeux. L'absence totale de dialogue en fait une longue plainte durant laquelle l'auteur cherche à trouver une cause à son mal et accable ses parents. Quel intérêt ?
Je regrette cette lecture et ne comprends pas les louanges qui en sont faites par de nombreux cercles de lecture...
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Plus noir, plus pessimiste, plus triste, plus sombre, je n ai pas trouvé et je n ai pas pu finir, submergé par cette noirceur
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Un homme médiocre développe une tumeur médiocre. Il en prend prétexte pour écrire une succession de jérémiades sur plus de 300 pages. Il déclare sa situation emblématique de l'état de son pays et de son milieu social. Il accable ses bourgeois de parents, alors même qu'il admet une enfance heureuse. Et bien qu'entouré de gens amicaux à chaque étape de son parcours, il se plaint d'avoir toujours été seul. Il souffre particulièrement de n'avoir jamais eu de partenaire sexuelle.

Le propos est à la fois très autocentré et particulièrement abstrait. Alors que les deux tiers du livre portent sur sa relation à ses parents, il réussit ce tour de force de ne révéler que peu de choses sur leur personnalité, et rien sur la vie qui les entourait. C'est qu'au lieu de faire le récit d'expériences ou d'événements, il a choisi de nous faire l'ennuyeux exposé de la haute philosophie de l'enfant gâté qu'il était, jalonnée de clichés qui s'avèrent à la réflexion assez dérisoires.

Adulte, il s'est fait une place à l'université, il a des activités culturelles. Mais jamais on n'a droit à un réel aperçu de vie concrète ici encore. On a beau le discerner, dans sa colère, comme pris dans des situations, un contexte, une relation à d'autres gens, il préfère parler de son ego. Il pérore sur sa misère affective, son ennui, son solipsisme. Vanité, vacuité du propos. On a envie de donner des claques au personnage, pour qu'il sorte de la contemplation sidérée de son impuissance, où il se complait en prenant des poses philosophiques.

Après avoir imputé son malheur et sa maladie, qui à la famille bourgeoise, qui à l'absence de sexe, il n'apparait pas plus résolu à changer : il se lance à l'inverse dans des considérations intellectuelles supplémentaires, d'ordre astrologique, censées donner une signification cosmique à son sort. Il est déçu quand les médecins lui annoncent qu'il a, non pas un cancer, mais un lymphome malin. Distinction purement technique, mais il est sur la défensive : sa situation, sa philosophie, sa colère, exigent le cancer ! On croit rêver.

Nul mourant n'a à rougir des histoires qu'il se raconte pour supporter sa souffrance, mais gagnent-elles forcément à être connues ? le livre aurait pu revêtir un intérêt si, au lieu de toutes ces digressions abstraites l'auteur avait tiré des tableaux sensibles de pans de sa mémoire, ou fait des récits de détails de son expérience de malade... D'autant que les causes de l'aliénation moderne, d'une part, du cancer d'autre part, sont incontestablement plus complexes que la dialectique simpliste dont il cherche à nous persuader.

Nul doute que son texte a pu être prisé à sa sortie par des gens ayant une fascination morbide pour un certain nihilisme. Mais la vie n'est pas qu'ennui, agonie ou désespoir, et même la Rive Dorée de Zurich doit bien être un théâtre de vie et d'expériences se prêtant à la littérature — en témoignent tant d'autres écrivains, pas forcément si éloignés "sociologiquement" de notre auteur mais le génie en plus. Un livre que je ne relirai pas, qui m'est souvent tombé des mains, que je regrette presque de m'être forcé à lire jusqu'au bout.
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Je l'ai lu, j'y ai crû dès le début et puis déçu c'est dans une poubelle que je l'ai foutu.
Ce Zorn ne fait rien pour vivre si ce n'est de se raconter dans ce livre. Un récit d'un névrosé inapte à la vie, inadapté aux autres et fichtrement égocentrique.
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