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3,9

sur 545 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alors là encore un livre retenu, imposé dans un club de lecture, dont les sélections m'ont hélas souvent déçue, grande solitude pour moi, alors que tout le groupe s'enthousiasme de ce roman. Je n'ai pas du tout apprécié. Règlement de compte nombriliste d'un malheureux atteint d'un cancer, déprimant, bien écrit mais il m'a ennuyée.
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Mémoires d'un névrosé écrites avec du fiel cancéreux et l'amertume des tumeurs. Zorn analyse très bien son mal mais plonge un peu loin dans cette analyse. Teinté de psychanalyse, ce récit se veut le testament d'un névrosé qui malgré tout et sans espoir décédera du cancer. J'ai eu beaucoup de difficultés à apprécier ce livre qui n'est pas un mauvais livre, mais qui par certains côtés trop partisans plombe l'ensemble. Zorn a voulu régler ses comptes avec ses parents, a voulu écrire un testament affectif. Pour tous les malades du cancer, sa théorie peut paraitre farfelue sur un plan médical, mais peut s'avérer exacte sur un plan psychanalytique. Bref, mi figue mi raisin, pour un public initié et volontaire face à la maladie. Je conseillerais plus " D'autres vies que la mienne" de Carrère pour appréhender et comprendre non seulement les malades mais surtout la maladie.

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Ce livre est le témoignage d'un jeune homme atteint d'un cancer. Contrairement à ce qu'on pourrait attendre, l'auteur ne se concentre pas sur son vécu de la maladie au quotidien ou sur ses émotions. Il donne un sens, son sens à sa maladie. Il retrace la genèse de son cancer. Il le relie à sa jeunesse et son milieu social et familial. Ce récit m'a parfois dérangé justement par cette recherche de sens et cette interprétation de la maladie qui peut nourrir la culpabilité autant que la rancune.
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Sous le pseudonyme de Fritz Zorn se cache un jeune homme pressé. Jeune - il n'a que 32 ans - et pressé d'écrire car il se sait condamné par un cancer qui ne lui laissera aucune chance. Pour qui a vécu, la seule pensée d'une mort imminente fait jaillir le squelette branlant d'une angoisse incompressible et dévorante. Fritz Zorn est à peine révolté, il n'a jamais vécu. Produit d'une éducation pour laquelle l'impassibilité devant les réalités concrètes (donc vulgaires) du monde tient lieu d'obligation morale, Zorn a toujours été un "hors la vie". Propre, sage et faisant honneur à sa famille, fleuron de la grande bourgeoisie zurichoise, il n'a jamais fait de vagues, s'est conformé, a emprunté docilement la voie qu'on lui avait tracé, a écouté la voix qui l'incitait à se méfier du monde extérieur et de ses vices. Pour cet homme qui observe avec simplicité qu'on l'a "éduqué à mort", le cancer n'est que l'issue naturelle d'un étouffement systématique de sa dynamique individuelle. Ce constat clinique, glacial sans être hermétique à l'humour, Zorn le livre dans sa version brute, pour que son lecteur comprenne. Mars est un témoignage sans précédent, la mise en accusation d'un système qui sacrifie ses enfants. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
Résumé du livre
Zorn en allemand signifie "colère".

J'ai ht et lu (péniblement) ce livre après écoute d'un Book Club dythirambique sur France Culture. La thèse est dans le résumé. le livre la ressasse indéfiniment. Destin déchirant, certes. Mais ici ressassé, répété jusqu'à l'écoeurement. Victimisation. Autocentrage absolu. Répétition. Rumination. Pas de style. Gallimard vend une "nouvelle traduction" indispensable. Purée je me demande ce que devait être l'ancienne !!!! le Masque aussi crie au chef-d'oeuvre. Conspiration ? Suivisme ? Foutage de gueule ? Enfumage ? Copinage ? Concussion ? L'ont ils vraiment lu ? Je me pose beaucoup de questions... mais j'ai une certitude : si Momox n'en veut pas, mon exemplaire va partir à la benne... Bad :D
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Bien écrit, mais d'une redondance extrême. Je me suis ennuyé.
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