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3,9

sur 537 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Derrière le narrateur se cache Fritz Zorn, jeune homme de 32 ans qui raconte sa courte vie. Il n'a pas souffert dans son enfance mais le comportement de ses parents, riches de la société zurichienne, très cordiaux, n'aiment ni les conflits, ni les avis tranchés, n'ont jamais eux de discussions sur le monde. Il essayait d'être comme tout le monde mais sans oser dire quoi que ce soit. Quand il s'en est rendu compte, le mal était fait, il était névrosé. Ce livre est une introspection détaillée de son état, une dénonciation de la bourgeoisie suisse, sans véritablement haïr ses parents qui n'avaient pas conscience de mal faire. Il est vrai que Fritz Zorn a tendance à se répéter mais il le fait de façon très correcte, il arrive juste nouveau point pour le rattacher à son tableau clinique. de même qu'à la fin, il fait le lien de son cancer avec sa dépression. Son propose arrive à rester très intéressant tout le long et même si l'histoire de ce jeune homme est assez sombre, triste, elle nous fait prendre conscience de ce qui nous entoure et donne envie de nous éveiller à la vie.
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Un livre unique, une sorte de testament, que les hasards de la vie vous remettent dans les mains.
Fritz Zorn l'a écrit, gravement malade, un cancer. le livre est publié en 1977, peu avant son décès des suites de la maladie. Mal préparé à cette épreuve après une enfance et jeunesse sur la « Rive dorée » de Zurich. Mais sommes-nous vraiment préparés à ce type d'épreuves, quelle que soit notre vie ?
Pris dans les profondeurs de cette expérience redoutable, il exprime, sincère et lucide, ses sentiments, sa colère, ses frustrations et ses déceptions.
Face à la vie. Face à la société.
Il dénonce son éducation, ses faiblesses.« Mes parents névrosés ont produit en ma personne un être qui s'il n'était pas assez faible de corps pour mourir dès sa naissance, a été tellement démoli dans son âme par le milieu névrotique où il a grandi qu'il n'est plus apte à une existence qu'on puisse qualifier d'humaine… Cela a-t-il un sens que je ne sois pas mort dès ma naissance ? »
Un jugement sans concession sur ses propres aptitudes et ses comportements.
Il décrit ses névroses, ses difficultés à communiquer, son impossibilité d'aimer.
Les femmes ?« La femme telle que je l'imaginais n'était qu'un accessoire de plus dans mon univers infantile. » Écrit-il.
Un monologue, long, écrit dans une langue brutale, qui exprime de la colère.
Une colère qui, à ses yeux, lui redonne sa dignité L'évocation des souvenirs s'efface alors pour aborder les grandes questions existentielles: la recherche du sens de la vie, la condition humaine, le bonheur.
Le texte est sombre, puissant.
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Quelle horreur de vie. Pauvre jeune homme. Je comprends son besoin d'écrire le récit de sa vie. Pur produit de la bourgeois zurichoise. Mais surtout produit d'une éducation bourgeoise si l'on veut mais particulièrement intransigeante. Comment sans en avoir l'air, instiller des préceptes de vie à son enfant en dehors de toute réalité sociale. Ce livre est le récit de 30 ans de souffrance. Même s'il a su donner le change partout où il est passé, école, lycée, fac... avec des amis, des voyages, sa manière de se faire accepter par une certaine originalité. Mais intérieurement, effectivement, ce devait être catastrophique. Je ne suis pas loin de penser, que, dans n'importe quel milieu social, l'éducation parentale de classe peut produire de l'exclusion comme ici. Pour autant, j'ai du mal à incriminer la société. Il s'agit d'abord des méfaits d'une éducation parentale.
C'est un livre qui ne se lit pas aisément. D'emblée on est confronté à un style précis mais assez lourd, avec moultes redondances et répétitions. Parfois on aura compris le propos en une phrase alors que l'auteur utilise toute une page pour en faire la démonstration. C'est certainement à mettre à l'actif de l'auteur qui tient à expliciter dans les plus intimes détails, sa vie de souffrances. Mais pour le lecteur, ça devient parfois assez pénible. On se raccroche alors au fond du récit.
C'est un livre à recommander pour lecteur vraiment intéressé.
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De la peur à la colère : la peur de la vie, la colère de n'avoir pas vécu. Tel est le cheminement personnel et, donc, littéraire de ce jeune Zurichois, issu de la bourgeoisie, qui écrit cet essai autobiographique alors qu'il est atteint, à 32 ans seulement, d'un cancer généralisé. le cancer, ou plutôt le lymphome malin, n'est que la suite logique d'une vie faite de solitude extrême et de névrose ou, si l'on veut mieux dire : la forme visible d'un mal-être programmé par l'éducation.

Cette éducation, justement, semble être à la base de ce terrible gâchis humain qu'est Fritz Zorn. Ayant grandi sur la rive dorée de Zurich, Fritz Zorn n'a jamais manqué de rien, matériellement parlant, ni dans sa jeunesse ni dans sa vie. Auprès de ses parents, il passe une enfance sinon heureuse, du moins sans problème, mais aussi sans vitalité. Dans le foyer parental, l'harmonie devait être absolument conservée. Pour ce faire, point de débat (il y a les choses simples et les choses compliquées, et de ces dernières on ne parle pas, c'est-à-dire de politique, de religion ou encore d'amour), point d'action (on regarde les autres agir car agir, c'est ridicule; mais ça ne l'est pas de faire croire qu'on agit), point de folie (partant : point d'amour, en tout cas point de conditionnement à aimer et à se faire aimer). Dans cette jeunesse, cette harmonie est affreusement préjudiciable. Fritz Zorn est bon élève à l'école mais il n'est curieux de rien : conforme à la façon d'être de ses parents, il est le spectateur désintéressé de sa propre vie. Peu à peu, l'enfant se fait monstre asocial. Fritz Zorn se disait « éduqué à mort » car c'est bien à cela qu'il a été préparé : à l'absence de vie, à l'absence d'amour, à être, finalement, un mort-vivant.

Jeune adulte à l'université, Fritz Zorn fait face à l'adversité avec une certaine nonchalance. Dans son esprit, il trouve toutes les parades à son anormalité. Les journées passées devant la machine à café, le grand vide des soirées et des week-ends, l'incapacité à s'intéresser aux cours : tout cela ne compte pas vraiment. Quant à la petite amie, celle qui lui faudrait avoir connue depuis l'adolescence, elle aussi est absente. Pas d'amour, pas de sexualité (les deux mots sont synonymes selon Zorn, qui reprend là l'analyse freudienne des relations sociales) puisque le corps est un ennemi, une chose dont on a honte. Naturellement, la dépression arrive. On dit naturellement puisque Fritz Zorn vient d'une famille névrosée et est issu d'un milieu social où l'on cultive la névrose, en niant le caractère vivant (c'est-à-dire : dérangeant, remuant, bouillonnant, interrogeant ...) de l'individu.

Les notions de Bien et de Mal s'entrechoquent. Est bien ce qui fonctionne ; est mal ce qui ne fonctionne pas. Privé d'amour, privé de relations sociales, privé de lui-même, Zorn va mal. La dépression puis les tumeurs qui lui poussent sur le cou sont les formes de ce Mal. Si Zorn s'accommode de la dépression, en l'ignorant, en se trouvant toujours des excuses, il ne peut refuser de voir les tumeurs ni de ne pas en sentir les effets. La mort tant réclamée : par les appels au calme, par le culte de la tranquillité, par ce goût du comme il faut, par ce souci que rien ne dépasse, la mort arrive. Pour Zorn, le cancer est une chance : celle de s'émanciper. Paradoxalement, cette mort latente lui permet de poser un diagnostic sur ce que fut sa vie : un immense gâchis. Fritz Zorn n'a pas vécu : il a contemplé sa vie qui passait. Pire, quand la dépression arriva, il la considéra comme sa vie même. Son cancer, c'est la révolte de son corps : une partie de ses cellules refuse cette vie là. Ainsi explique-t-on le titre, Mars : dieu de la guerre, il se retourne contre lui-même lorsqu'aucun ennemi ne lui est opposé. Zorn est donc ennemi de lui-même et il mène un combat à mort contre son propre corps.

Mars est un livre cruel qui narre comment un homme voit sa vie lui échapper. Trop tard pour vivre mais pas trop tard pour témoigner : voilà le produit d'une société aseptisée. On objectera : son individualité, dont il fait l'un des trois piliers de sa personnalité, que ne s'est-elle pas révoltée ? Mais l'on sait bien que les machines programmées ne peuvent faillir, et que ce qui leur est tracé, il leur faut le suivre. On referme le livre sur une déclaration de guerre. Peu importe que celle-ci soit déjà perdue : du moins a-t-elle lieu.
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Livre phénomène, inclassable, classique de la littérature suisse contemporaine, Mars dérange par sa noirceur, sa rage et son désespoir. Il a été écrit par un homme de 32 ans atteint d'un cancer généralisé, révolté de n'avoir pas vécu et compris trop tard que sa vie fut un gâchis immense. Ce gâchis, il l'attribue à ses parents qu'il accuse de l'avoir tué. L'auteur analyse avec une lucidité implacable l'éducation bourgeoise qu'il a reçue, fondée sur la normalité et la conformité au groupe social, avec l'obsession du qu'en dira-t-on, pour essayer de comprendre l'origine de sa névrose, « cette torture dépressive omniprésente », et se délivrer de son passé avant qu'il ne soit trop tard. Pour lui, ce cancer qui le ronge est la révolte de son âme étouffée depuis tant d'années, le cri de rage d'un homme qui n'a jamais connu l'amour et ne le connaîtra jamais. Aucune lumière d'espoir dans ce récit qui nous entraîne dans un maelstrom d'émotions négatives. Déconseillé aux dépressifs.
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Mars. Fritz Zorn.
Un titre, un auteur, et déjà des noms qui claquent. Je me souviens, lorsque le livre parut dans les années…75 ! Ce fut un coup de tonnerre. Des années ont passé, un déluge de livres à été publié, des millions de pages ont été écrites et lues. Parfois retenues, souvent oubliées. Mars, Fritz Zorn, non. le livre, le récit est resté dans un coin obscur de ma mémoire. Il vient de reparaître , 40 années plus tard, dans une nouvelle traduction, plus enlevée, plus …”Rimbaldienne “ ai je lu, plus fidèle à l'esprit de l'auteur. Avec une somptueuse préface de Philippe Lançon. “Un coup de canon”nous dit il, et c'est vrai, le livre n'a rien perdu de sa force, de sa violence, un de ces livres intenses qui dérangent, qui font mal mais que l'on n'arrive pas à lâcher . Unique. Parce que, aussi, c'est une oeuvre unique. Fritz Zorn, est ce jeune homme Suisse , la trentaine sonnée, bourgeois, et même plus, couvé, étouffé, éteint avant même d'avoir été éclairé , dans une famille riche, où il ne manque de rien parce qu'il n'a besoin de rien. “Nous préférions être corrects que de vivre “ nous dit-il.” Et d'ajouter , “J'étais trop correct pour être seulement capable d'aimer; je n'étais d'ailleurs pas pleinement moi, j'étais simplement la correction faite homme.” Son récit est sa vie. Enfance plate, adolescence sans désirs et sans émois, études sans plaisirs et sans joies , sans rencontres , sans ambitions ni projets. Sans femmes.
“Mon problème, ce n'était pas du tout que j'avais des”difficultés avec les femmes “, c'est que je souffrais d'une impuissance totale sur le plan de l'âme.”
Et puis , le cancer, un lymphome , explose son cou, métastase son corps. Fritz Zorn, raconte, analyse, dissèque comme en salle d'anatomie, sa vie , son éducation bourgeoise, sa famille et ses connaissances, car d'amis, car de femmes il n'aura jamais. le cancer est là, vient de là, y plonge ses racines, et de façon féroce, intenable parfois , insoutenable souvent, il va montrer, raconter, à quel point une enfance, une éducation annihilée, une adolescence calcinée vont faire éclore la corolle d'une fleur vénéneuse qui va l'engloutir. “ La tumeur renfermait des larmes ravalées”. Tout être qui ravale sa souffrance au tréfonds de lui même sera avalé tôt ou tard à son tour par cette souffrance enfouie en lui. ”
“Je suis porté à croire que je ne suis pas moi même le cancer qui me ronge, mais que c'est plutôt ma famille, mon origine, un héritage dont je suis le dépositaire qui me dévorent tout vif. “ “Famille je te hais”pourrait il paraphraser. le livre est beau et terrible, il fascine, parce qu'il a quelque chose d'universel et parle ainsi à chacun d'un petit recoin de l'éducation qu'il a reçu. À quel point nous devons, tout au long de la vie, ne rien laisser de ce que nous avons reçu ou de ce dont nous avons manqué, au bord du chemin, car tôt ou tard, pourra ressortir, sous des formes diverses, l'expression d'une douleur, d'une frustration, parfois d'un malheur.
“Au sein de la société des hommes, je n'étais même pas un rouage utile; je me contentais d'être présentable.” Sa Névrose, fruit d'un manque d'amour absolu, pourrit son existence. Et pourtant, comment le croire et le comprendre, la mort va le ramener à la Vie , et aussi incroyable, le faire muter de chrysalide en papillon.
Ce livre, poignant , n'est pas toujours une partie de plaisir, dans sa lecture, tant il émeut, bouleverse , suscite émotions et réactions, quelque part il se mérite. Mais il est si beau et si fort, que la dernière ligne vue, il restera dans ma mémoire au Panthéon des livres lus. Très fortement recommandé.
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Jeune suisse, la trentaine écrit sous l'urgence d'une mort imminente: un cancer qu'on ne peut guérir. Il revient sur sa courte vie; d'un milieu bourgeois et aisé il n'a jamais manqué de rien: il a vécu dans une bulle où tout était fait pour l'harmonie: il suffisait de suivre les décisions du père...Zorn (colère) estime avoir vécu dans le mensonge et l'hypocrisie.
Il fait des crises dépressives sur fond de dépression chronique. Il ne parvient pas à se faire des amis, encore moins une petite amie.
Il est un élève modèle: bon travail scolaire et discrétion.
Sans arrêt il cherche à donner le change: il va très mal mais sauve les apparences et a toujours le sourire. Une fois ses études terminées, il devient prof.
Il semble moins préoccupé par son cancer que d'avoir été soumis à une éducation non pas sévère mais mensongère: il ne connait pas le monde et pense que son cancer est l'aboutissement de sa dépression. Il sait qu'il est névrosé et a commencé des psychothérapies.
Sur un certain nombre de points, je me suis identifiée au personnage notamment la dépression mais ma quasi non éducation nous sépare; je partage sa colère quand à l'hypocrisie bourgeoise mais je n'appartiens pas à cette bourgeoisie qui pense rendre heureux un enfant en le coupant du monde.
Un roman amer, touchant mais les redites m'ont agacée.
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C'est le remarquable récit d'un névrosé, inadapté au monde qui l'entoure,qui vient d'apprendre qu'il a un cancer et décide de régler ses comptes avec ses parents, son milieu (la bourgeoisie zurichoise), son éducation (celle de la bourgeoisie des années 50-60 vu son âge).
Cela ne tient pas la route sur le plan médical : ce livre a fait que des tas de gens ont cherché des explications psychosomatiques à leur cancer. Un cancer du sein par exemple a très peu de chance de survenir juste après un deuil qui en serait la cause, sachant que quand un cancer est visible sur une mammographie cela fait en réalité des années qu'il était là, invisible. Par contre cela reste intéressant, car on sait aussi que la méditation, la gestion du stress peuvent avoir une influence sur l'immunité, l'état général de l'organisme. Mais c'est juste un tout petit élément parmi des tas d'autres.
Zorn est un pseudonyme qui signifie en allemand « colère ». Il est remarquable que le vrai nom de famille de l'auteur soit Angst qui signifie « peur », « angoisse » !
Ce livre est le testament d'un dépressif qui associe son cancer à un amas de larmes qu'il n'a jamais pu pleurer. Il nous montre une société bourgeoise d'un autre temps qui fabrique du malheur en cherchant à se préserver, mais la lecture est difficile car le problème de l'auteur est de ne pas pouvoir s'ouvrir aux autres. Au lecteur de le suivre dans son introspection, ce qui n'est pas toujours aisé. C'est en tant que livre d'introspection justement un excellent ouvrage et l'auteur est très doué pour communiquer son état mental. Un très bon ouvrage aussi pour réaliser ce qu'étaient les sociétés bourgeoises de cette époque, et un plaidoyer indirect pour l'anti-conformisme (plaidoyer un peu tardif car publié en 1976).
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Ce livre prenait la poussière dans ma bibliothèque. Je l'ai lu dans sa traduction originelle après avoir entendu une interview intéressante de son nouveau traducteur. Cela peut d'ailleurs valoir la peine de lire la nouvelle traduction car le style de celle que j'ai eue entre les mains est parfois un peu lourd et désuet. Mais la force de l'écriture simple, directe, souvent véhémente de Fritz Zorn l'emporte. L'auteur à peine âgé de trente ans se bat contre la maladie et craint (avec raison) qu'elle l'emporte rapidement. le plus urgent pour lui est de faire le récit d'une vie qu'il considère comme totalement gâchée du fait l'éducation bourgeoise qu'il a reçue. Fritz Zorn se livre alors à une critique psychologique et sociale extrêmement virulente de la société dans laquelle il a été élevé. Il analyse les grandes étapes de sa courte vie avec la finesse et la froideur d'un entomologiste ou d'un thérapeute. À un premier texte (Mars en exil) qui aurait pu se suffire à lui-même, l'auteur en ajoute un deuxième (Ultima necat) dont il faut souligner la différence de ton : la distance scientifique laisse alors place à la colère. Une colère d'autant plus poignante que j'ai eu le sentiment que Fritz Zorn nourrissait l'espoir que son premier récit aurait sur lui un effet cathartique, qu'il lui permettrait d'accéder à une vie qui ne serait plus tout à fait gâchée, qu'il aurait enfin l'opportunité de se rattraper, mais cette transformation ne s'est pas produite et cet ultime espoir a été déçu. Enfin, Fritz Zorn ajoute une troisième partie (Le chevalier, la mort et le diable) dans laquelle il continue à ressasser ce qu'il a vécu mais en prenant de la hauteur pour proposer des éléments de philosophie morale assez percutants, notamment sur la nature du Bien et du Mal. J'ai failli arrêter ma lecture à la fin du premier récit. Je suis allé jusqu'au bout et je ne le regrette pas.
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L'autobiographie poignante et bouleversante d'un homme aux frontières de la mort.

Zorn pratique une analyse si chirurgicale de son état, son passé et ses émotions que la lecture en devient presque insoutenable.

C'est trop juste, trop étouffant mais tellement, tellement marquant.
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