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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avertissement : si vous débutez la lecture de ce roman, vous ne parviendrez pas à vous « arracher » à ses pages jusqu'à ce que vous l'ayez terminé ! le titre « L'aube du diable » est déjà une trouvaille géniale, et lorsque vous comprendrez pourquoi, vous direz « Chapeau » l'auteur.
Arnaud Zuck se souvient d'un homicide hors norme qui a traumatisé la Lorraine dans les années 50. L'évènement l'a suffisamment marqué pour lui inspirer ce roman, dans lequel son imagination a fait le reste…
Un prêtre, un village, des habitants à la vie simple… un presque huis clos dans lequel on s'installe confortablement. On comprend vite que « quelque chose cloche » et que les apparences sont souvent trompeuses. L'auteur avance tranquillement dans son intrigue, l'air de rien, tout en nous entraînant inexorablement dans la spirale d'une progression vers une véritable horreur. de quoi nous faire froid dans le dos ! Oui, on est glacés d'épouvante mais en même temps rendus complètement addicts ! On est déroutés par l'inconcevable de la situation mais en même temps, on a hâte de savoir où tout cela nous mènera !
Parce que le père Berger a un gros défaut, et c'est peu dire, plutôt une perversité qu'il cache bien mais qu'il exerce gaiement jour après jour. Je n'en dirai pas plus, car vous le découvrirez. Je peux tout de même vous prévenir : le « dérèglement » de cet homme va créer bien des drames humains et nous placera face à sa folie grandissante.
Le talent justement de l'auteur est de nous faire plonger dans la psychologie de ce curé bien sous tout rapport et très humain, semble-t-il, et de nous dévoiler tout à la fois son esprit démoniaque, jusqu'à ce que celui-ci s'exprime dans toute son abjection. Les victimes de son âme corrompue, innocentes et naïves proies, nous voudrions les avertir, mais celles-ci foncent droit dans le mur ! Car ce serviteur de Dieu utilise son statut pour cacher ses vices et est absolument convaincu d'être au-dessus de tous, tant son égo est puissant et sa stratégie de manipulation implacable. Aucun remord, aucun accès à ne serait-ce qu'une petite once de culpabilité, car bien sûr, ce sont les autres, les coupables. Son seul tracas, cacher à ses supérieurs qui il est vraiment afin qu'il puisse garder sa soutane. D'ailleurs, l'Eglise est-elle si innocente que cela dans sa manière de le laisser oeuvrer dans l'ombre ?
L'écriture est maîtrisée, le style agréable à lire. Les descriptions sont à la hauteur du talent de l'auteur. Des passages sont instructifs et nous apprennent bien des choses que nous ignorions peut-être. Et n'oublions pas, des passages qui nous font sourire malgré tout! Bref, la lecture coule facilement et nous entraîne dans cette intrigue fort troublante.
Arnaud Zuck, merci pour ce beau moment passé avec « L'Aube du diable » !
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Il était beau comme un Dieu, l'abbé Breger ! Vraiment, je n'exagère pas : une vraie pop star des sacristies, un physique de jeune premier aussi. Ceci explique que tout le monde lui ait donné le bon Dieu sans confession. Il a d'ailleurs beaucoup reçu pendant ses années au service de Dieu, de son Dieu j'entends : de l'argent, des biens, des femmes, du pouvoir ! C'est normal, voyez-vous, un homme si dévoué au bien être de ses ouailles ne pouvait qu'engranger et recevoir en retour.

Voyez-vous, je suis tombée comme les autres sous son charme au début du roman d'Arnaud Zuck. (Attention, c'est ici que je partage des souvenirs personnels !) Il faut dire que j'ai été une petite fille très pieuse, allant aux offices tous les dimanches, priant avec conviction et n'hésitant pas à houspiller ma soeur qui était trop dissipée pendant la messe. Ajoutez à cela la description physique de l'Abbé Breger (grand, cheveux noirs, sourire éclatant, une élégance et un charisme indéniables) et ses qualités autres (le verbe haut, le sens de l'écoute, l'apparent appétit pour le progrès et l'émancipation des femmes), je serais pour sûr tombée sous son charme si j'avais eu le malheur de croiser son chemin.

Puis, au fur et à mesure du récit, le malaise s'installe, le portrait se noircit, on se sent de plus en plus mal jusqu'à la nausée…

Ce premier roman d'Arnaud Zuck est basé sur des faits réels, l'histoire avait fait grand bruit en Lorraine et dans le pays dans les années cinquante. Je dois avouer que je ne la connaissais pas, ce qui a laissé le suspense entier jusqu'au bout. Je vous encourage d'ailleurs vivement, si vous ne connaissez pas les faits, à ne pas faire de recherches avant de commencer votre lecture (mais de le faire après, comme la curieuse que je suis !).

J'ai beaucoup aimé ce roman, dévoré en une journée. Je ne peux pas dévoiler trop de la trame au risque de vous gâcher la « surprise », mais sachez que j'ai été maintes fois glacée par le portrait de cet homme de bien si mauvais, de cet homme censé oeuvrer dans la lumière de Dieu et pourtant si noir, de cet homme auprès de qui les fidèles cherchaient confiance et absolution et qui ne méritait lui-même ni l'une ni l'autre. J'ai également été très sensible aux portraits de femmes de ce livre : de la plus jeune à la plus âgée, elles irradient et n'en rendent l'Abbé qu'encore plus sombre.

Merci infiniment à Arnaud Zuck pour cette plongée en eaux (bénites) troubles, je souhaite à « L'Aube du Diable » un succès plus que mérité.
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Cette histoire est tirée de faits réels qui en 1956 ont marqués les esprits des Lorrains et fait grincer les dents de toutes les âmes soi-disant pieuses et chastes de la sainte église catholique.

J'ai suivie avec beaucoup d'intérêt l'histoire de l'abbé Henri Breger, ses aventures très surprenantes et son esprit tordu vont lui faire commettre des actes innommables.

L'auteur décrit bien ce personnage qui avait un esprit très perturbé, je me suis laissé emporter dans sa folle histoire passionnante autant que terrifiante.

Dieu a bon dos parfois quand il permet à l'un de ses fidèles de commettre des péchés en son nom, où alors est-ce le diable qui lui a chuchoté à l'oreille ?

_ On dit souvent qu'entre le bien et le mal, il n'y a qu'un pas.

Cet homme que tout le monde admirait avait un physique et un charisme qui faisait son effet sur ses fidèles paroissiens.

Il a tellement profité qu'il fallait bien qu'un jour la vérité éclate et que le masque tombe.

L'auteur réussi très bien à nous faire entrer dans l'âme sombre de son personnage surement atteint de schizophrénie où autres soucis psychiatriques, n'étant pas qualifiée pour le juger.

Vous jugerez par vous même.

Henri Breger il marque les esprits après cette lecture je me suis dite.

_Mais comment Dieu est-ce possible!!!!!

Encore un homme qui cachait bien son jeu, un faut gentil.

C'est un roman historique mais aussi psychologique qui fait réfléchir encore une fois jusqu'où l'humain peut-il aller au niveau monstruosités.

Je peux juste vous dire ce que j'ai trouvé ce roman très prenant et l'histoire est écrite avec une plume très envoutante.

le titre l'aube du diable percute bien avec ce personnage qui a son époque à bien failli perdre sa tête.

_ Comme on dit l'habit ne fait pas le moine.

Je vous conseille de lire L'aube du diable, j'ai adoré et remercie l'auteur pour sa dédicace. Excellent premier roman bravo, une belle découverte littéraire pour ma part.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Aujourd'hui, je vous parle de « L'Aube du diable » de Arnaud Zuck et c'est aux Éditions Ex Æquo dans la collection Hors Temps.
"La plus belle des ruses du diable et de vous persuader qu'il n'existe pas " ( Charles Baudelaire). Dans ce récit historique, inspiré de faits réels et romancé par Arnaud Zuck, le diable a choisi le bon costume pour duper la population, il a pris l'apparence de l'abbé Henri Breger. Il peut ainsi approcher ses potentielles victimes en toute quiétude, n'éveillant chez elles aucun soupçon. Ces manoeuvres diaboliques le mèneront au pire acte qui soit, un acte sans possibilité de retour. Cette histoire c'est celle du curé d'Uruffe, une tragédie qui a eu lieu en 1956.
Pour celles et ceux qui s'y rendront, Arnaud Zuck sera présent le samedi 11 septembre au Livre sur La Place qui a lieu à Nancy du 10 au 12 septembre.
*****
Les faits se déroulent dans la France 50, une époque où la foi envers Dieu et ses représentants prime sur le reste. Une époque où il est inconcevable de remettre en cause la parole sacrée des hommes d'église. Je vous parle d'un temps où le curé de votre paroisse prenait des décisions importantes pour vous et votre famille sous couvert de préserver votre honneur, votre intégrité, votre bien-être. Il venait à votre rencontre chez vous pour vous venir en aide, parler de vos soucis, résoudre vos problèmes, bien souvent, il partageait même votre repas. Il faisait partie intégrante de votre vie et son rôle était aussi important que celui du maire du village. C'est dans ce contexte qu'opère l'abbé Henri Breger, un homme d'église vénéré par ses fidèles. Il est moderne, il a une aisance en public, une beauté et un charisme qui attirent les femmes en particulier et dont il use et abuse malgré son statut. Ce qui lui a déjà valu d'être déplacé car l'église réglait les problèmes ainsi, en les déplaçant. Cet abbé n'hésitera pas non plus à faire ce qu'il faut pour s'enrichir au passage afin de couvrir ses dépenses personnelles qui tendent vers le luxe, pour assurer un train de vie qu'il n'est pas sensé désirer. Vous l'aurez compris cet homme de Dieu s'avérera être un manipulateur, un imposteur, un prédateur. Bien que sa position lui demande de faire don de soi et de bonté en permanence, cet homme avide ne fera aucune concession sur ses désirs démesurés et insensés. Quel qu'en soit le prix à payer et il se montrera bien incapable d'en assumer les conséquences.
Tout cela semble bien loin de sa mission divine.
Arnaud Zuck nous relate ce fait divers avec beaucoup de recul et de neutralité. Nul besoin d'en rajouter au vu des terribles évènements qui nous sont narrés. Bien que ce récit soit romancé, vous n'oubliez pas que cette histoire est réelle et que des êtres humains ont perdu la vie, trompés par cet homme d'église en qui ils avaient toute confiance.
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Bonjour les amis lecteurs,
Tout d'abord je remercie chaleureusement Arnaud Zuck et les éditions Exaequo pour l'envoi de du livre : « L'aube du diable » en service presse .
J'ai adoré ce roman noir historique passionnant inspiré de faits réels que j'ai lu d'une traite. L'intrigue est tellement horrible et palpitante à la fois que je n'avais qu'une envie celle d'arriver à la fin du livre.
L'histoire de ce prêtre charismatique mais « diabolique » est magnifiquement bien racontée par l'auteur. J'avais l'impression de lire un thriller enrobé de machiavélisme alors qu'il s'agit d'un drame réel .
La plume est belle , maîtrisée fluide , visuelle. Les personnages sont parfaitement bien décrits; on est en prise directe avec leurs émotions , leurs souffrances, leurs passions. On n'éprouve aucune empathie pour le prêtre manipulateur au comportement exécrable qui sévissait alors qu'il était adulé par tous ses paroissiens.
L'atmosphère pesante , glaçante est présente et transpire au travers des pages.
L'auteur s'est parfaitement bien documenté et nous transporte dans un monde troublant, dérangeant et malsain.
Et si comme moi vous ne connaissiez pas l'histoire, dépêchez vous de vous y plonger !
Vous n'en ressortirez pas indemne.
Merci Arnaud pour cette belle découverte et hâte de lire vos prochains livres !
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L'auteur, avocat de son métier, revisite avec audace l'affaire du curé d'Uruffe, qui dans les années 50 avait défrayé la chronique en France.
Pour connaître ce fait divers dans ses grandes lignes, j'étais curieuse de découvrir comment Arnaud Zuck avait pu aborder cet affreux crime pour en faire une retranscription romancée tout en restant fidèle à la réalité.

Il s'arme alors d'une plume tout à fait respectable, l'écriture se montre percutante, plaisante. Tantôt tranchante ou même teintée d'un humour bien dosé, elle parvient à attiser notre curiosité et à nous tenir en haleine tout du long, passionné par les événements.

Cette sombre affaire est alors traitée comme un thriller, dans lequel l'auteur nous livre tous les tenants et les aboutissants, sans jamais rien laisser au hasard. On assiste à la genèse du mal, s'attardant sur les travers du méchant dans ses moindres détails. On y rencontre également des personnages attachants, il parvient à susciter notre empathie avec intensité. C'est tout à la fois sensible et effroyable. Inutile de vous dire que le curé est complètement abominable, croqué sous des traits démoniaques, nous saisissant d'effroi. le diable se montre souvent sous ses plus beaux atours, se cachant parmi nous sans aucun scrupule.

Arnaud Zuck arrive à peindre le tableau d'une campagne lorraine encore très catho et d'une époque très attachée à la morale. Les moeurs y sont justement dépeintes et on s'immerge dans la vie de ses contemporains des années 50 avec appétence. Force est de constater que son sujet et tout ce qui l'a entouré se révèle livré au lecteur avec de grandes et fidèles connaissances tout en rendant l'affaire attrayante par un imaginaire intéressant mais jamais outrancier. Un beau dosage qui nous permet de tourner les pages avec une admiration certaine pour son travail d'adaptation.

J'ai donc aimé suivre cette histoire, si machiavélique soit elle, livrée avec authenticité,  renforçant le côté bouleversant du drame. J'ai apprécié la manière très juste dont l'auteur l'aborde, avec tension dramatique et sentiments ambivalents. J'ai également trouvé la fin bien à propos, ouvrant la porte à des réflexions propres à notre humanité sur la sentence, avec un certain recul près de soixante-dix ans plus tard.
Je vous invite à vous plonger dans ce roman à la fois noir, historique, presque biographique, qui vous procurera bien des sueurs froides.
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Les faits divers passionnent et fascinent. Ils nourrissent l'opinion, les médias, les romanciers et les historiens par l'émotion individuelle et collective qu'ils suscitent.
Arnaud Zuck nous plonge à travers un récit romancé d'un fait divers effroyable, dans un univers sombre et fascinant.
A travers cette histoire, une lente construction vers l'horreur.
L'abbé Breger, bel homme, curé exemplaire apprécié de toute sa paroisse et son village.
A travers ce personnage charismatique nous découvrons, au fils des pages le véritable visage de cet être cruel et fascinant.
Échelonné d'anecdotes, tantôt historiques, tantôt légères et amusantes, l'Aube du Diable nous tient en haleine.
Sans oublier le portrait attendrissant de ces femmes qui vont croiser la terrible « aube » du diable.
Je recommande vivement ce premier roman de Arnaud Zuck qui, je l'espère, ne sera pas le dernier.


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⚠ COUP DE ❤ !!!! "L'Aube du diable" A. Zuck

Est-ce le diable qui aurait revêtu les habits sacerdotaux d'un curé de campagne pour se vautrer dans les pêchés capitaux sans éveiller la méfiance de ses ouailles?
Est-ce un homme pervers, narcissique, insatiable qui a profité du pouvoir que confère la soutane pour assouvir ses penchants abjects ? Est-ce un crime passionnel dont l'auteur serait à la fois le sujet, l'objet et le motif?
Fondé sur un fait réel perpétré dans le diocèse de Nancy-Toul dans les années 50, ce roman est une vraie réussite et ce, à plusieurs niveaux.
Sociologique, premièrement car la description des moeurs, des mentalités, des activités d'une bourgade rurale d'après-guerre est absolument remarquable. Alors que l'intrigue se déroule en huis clos dans le village fictif de Marchiennes, l'auteur n'en fait pas pour autant un pur roman du terroir car il émaille son récit des changements qui touchent le monde : le rock, les voitures, le cinéma mais aussi l'évolution des relations humaines, hommes/femmes, famille, etc. L'omerta de l'Eglise immuable, coupable et magistralement campée par le personnage de l'évêque est traitée avvec subtilité mais explicitement.
Psychologique, où nous atteignons le point d'orgue du roman : tous les personnages sont minutieusement construits, dans leur rôle social certes mais surtout dans leur intériorité, leurs valeurs, leurs caractères. Aucune négligence, aucun personnages n'apparaît comme secondaire. Les femmes sont merveilleusement saisies dans les contradictions propres à l'époque, entre liberté conquise et carcan sexuel et social.
Et, bien sûr, le père Breger, beau, charismatique, aimé de tous et de toutes et pourtant si vénéneux, si amoral, si monstrueux.
On pensera à Zola, à Bernanos, à Tirso de Molina, à Barbey d'Aurevilly, pour la littérature, on remontera à la source documentaire, on se confrontera à l'atrocité du crime d'Uruffe pour apprécier la rigueur de travail de l'auteur, bref on sera conquis par la finesse du texte autant qu'atterré par la vérité judiciaire.

Je recommande ce thriller historique de grande qualité +++ pour le fond pour sa noirceur diabolique et pour la plume fabuleuse de Arnaud Zuck.
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Terrifiant récit de la folie meurtrière humaine ce livre est basé sur l'histoire réelle de Guy Desnoyers, curé d'Uruffe qui assassina et sa jeune maitresse et l'éventra pour tuer leur enfant. Arnaud Zuck modifie les noms et les lieux mais son récit certes romance est en tout point conforme à la réalité des faits.
Récit qui donne froid dans le dos par l'absence de tout sentiment humain du curé mais également par la réaction de beaucoup de ses contemporains et surtout par l'institution ecclésiastique qui n'a pas voulu voir la réalité en face et de par leurs yeux tenus fermés sont également responsables des crimes.
Récit parcouru d'un humour très british qui allège un peu l'atmosphère pesante du livre .
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Un immense merci aux Éditions Ex Æquo qui continue à me faire confiance en me proposant leurs nombreux titres !

Henri Breger, est un jeune prêtre vénéré par ses fidèles. Grand, beau, possédant une grande éloquence il arrive à charmer l'entièreté du village dans lequel il vient d'arriver. Mais ce séduisant homme de Dieu, fait bien plus que les séduire par la parole puisqu'il profite d'autres plaisirs avec les jeunes filles de la paroisse. N'hésitant pas à mentir et tromper pour arriver à ses fins. Malheureusement, les choses vont finir par le dépasser… Ira-t-il jusqu'au bout de son plan pour arranger les choses ?!

Je ne connaissais pas du tout l'histoire réelle cachée derrière ce roman, donc ce fut une totale découverte pour moi et j'ai vraiment adoré cette histoire glauque et bouleversante.
Notre jeune prête n'hésite pas à utiliser toutes les techniques pour séduire les jeunes ( et parfois moins jeunes) paroissiennes pour son propre plaisir ou pour ses besoins d'argent… J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce petit village où tout se sait très vite, où les cancans vont bon train, où l'on parle sur le dos de ses voisins, mais tout en continuant à se soumettre au prêtre pour garder ses bonnes grâces. Surtout que nous sommes dans une période d'après-guerre où l'église et la foi occupent une place primordiale dans la vie de ces gens.

Je ne sais pas si je suis la seule à être dans le cas, mais l'auteur à réussi grâce à sa plume et son écriture du récit à me faire aimer Henri Breger et d'avoir envie d'être de son côté alors que son attitude tout au long du roman est plus que discutable et complètement exécrable… Ce qui prouve que l'écriture et l'histoire sont vraiment bien écrites et développées.

Arnaud Zuck a vraiment bien réussi à retranscrire cette histoire en la faisant se développer crescendo. Sa plume fluide nous plonge dans ce récit historique et nous montre jusqu'où peut aller la perversité humaine.

En bref, j'ai dévoré cette histoire glaçante !
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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