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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aïe. Qu'est-ce qui m'arrive ? J'ose pas le dire vu la flopée de 4 et de 5 étoiles.
Bon allez : "San Perdido" m'a perdue, j'ai pas aimé, je me suis ennuyée.

D'abord, la quatrième de couverture est réductrice. Il est bien question d'un jeune garçon noir, muet, aux étranges yeux bleus et aux mains surpuissantes, qui surgit de nulle part un matin de chaleur, dans une décharge d'une ville imaginaire au Panama, à la moitié du siècle passé. On nous le présente comme un futur héros, un justicier silencieux volant discrètement au secours de la veuve et de l'orphelin, alors on s'attend à une épopée, une geste héroïque étalée sur les 450 pages qu'on tient en mains.
Las. A la lecture, on s'aperçoit que cette légende se construit de loin en loin, presque à l'insu de ceux qui bénéficient de son aide. Un fil rouge ténu plutôt qu'un sujet principal, plaqué sur des pouvoirs surnaturels et sur une sombre histoire de vengeance remontant à la colonisation espagnole et à la traite des esclaves noirs.
Mais alors de quoi parle "San Perdido" ? de beaucoup (trop) de choses, mais surtout de magouilles et de complots politiques, et des frasques sexuelles du gouverneur local, surnommé comme il se doit "El Toro". L'histoire donne aussi à observer le gouffre entre les très riches et les très pauvres, l'exploitation des travailleurs, la solidarité des petites gens, la rivalité mortelle des puissants et la prostitution déclinée selon tous les niveaux de pouvoir d'achat, de la luxueuse maison close de "Madame" sur les hauteurs de la ville aux bordels sordides du port.

Portrait d'une ville fictive et d'un pays bien réel qui a tout d'une république bananière, "San Perdido" m'a intéressée pour les repères historiques sur le Panama (colonisation, indépendance et création de toutes pièces d'un Etat pour permettre la construction du canal, conséquences de la présence US). Pour le reste, il y a trop de tout : trop de sexe et d'étalage de chair fraîche, trop de détails, trop de descriptions, de digressions qui égarent, trop d'alcool et de cigarettes (toute la panoplie des marques de l'époque y passe, j'en suis ressortie avec les poumons oppressés), trop de bavardages et trop peu d'action, trop d'adjectifs et d'adverbes, trop de jurons en espagnol dans un texte écrit en français avec des personnages hispanophones (pour moi ce n'est pas cohérent, ni utile pour le côté "couleur locale"). Certes il y a quelques personnages attachants, mais caricaturaux pour la plupart ; les motivations du héros et de son mentor sont au final assez insaisissables : revanche d'un peuple opprimé, Robin des Bois panaméen ? Quant au twist final saupoudré de réalisme magique, il m'a laissée incrédule.
Trop d'ennui, de lourdeur et d'improbabilité, mon indulgence s'est lassée.
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Voilà un livre qui avait bien commencé...troublant mais captivant. Au début, on se laisse porter par les différentes rencontres, jusqu'à une indication de l'auteur page 147, qui apporte une indication " elle ne comprend rien à l'histoire hétéroclite de ces personnages nouveaux qui ne cessent d'apparaître au fil des chapitres...Les multiples destins qui se croisent, s'opposent, provoquent un vertige dont elle pressent que naîtra, à un moment ou à un autre, une révélation. Mais pour l'instant, elle ne fait que subir, s'enfonçant dans un marécage d'actions, une floraisons d'émotions qui la surprennent" ...comme Félicia, j'ai été perplexe, sans trop savoir où j'allais. J'ai fait confiance à l'auteur..mais à la page 253...STOP.
Je n'en peux plus de tous ces portraits, de tous ce sexe ( parce qu'alors qu'est-ce qu'il y en a)...un peu ça va mais là...c'est l'abondance. On sent que quelque chose se trame, que ce "noir" qui ne parle pas, aide en silence ceux qui souffrent, qu'il va peut-être révéler des choses...mais trop long...je n'ai pas pu...j'en ai eu marre, alors j'abandonne.
Il y a quelques scènes joliment décrites mais le manque d'actions a eu raison de ma patience...je passe donc au livre suivant.
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En apparence San perdido a tout d'un roman pour me plaire. Et pourtant il n'a pas réussi a me transporter. J'ai même eu du mal à aller au bout.

Le début est plutôt prenant, il nous amène dans une petite ville du Panama où l'on fait la connaissance des personnages, de leur lieu de vie, de leur histoire et du contexte socio-économique de l'époque etc..

Mais très vite au fil des pages, j'ai trouvé l'histoire essouflante. Beaucoup d'informations, beaucoup de détails, beaucoup de nouveaux personnages sans grand intérêt. En bref beaucoup d'histoires plus ou moins longues qui n'ont plus trop de rapport avec l'histoire de base, si ce n'est de se dérouler dans la ville de San perdido.
Le focus est fait sur les aspects superficiels et matériels des choses (sexe, prostitution, argent, pouvoir) et le héros du livre, pourtant identifié comme le sauveur de la ville est "absent".
C''est dommage.
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Des descriptions, beaucoup de descriptions avec des personnages hauts en couleur. On attend patiemment que l'intrigue se mette en place, et on se dit à chaque chapitre que l'action va enfin commencer. Page 100...puis page 200, puis page 300...toujours rien, pas de climax, rajout de nouveaux personnages encore et toujours, très bien décrits mais passifs.
Je n'ai pas pu me résoudre à le finir et pourtant je me suis obstiné.
En revanche, le décor est sympa, authentique, et la plume révèle un vrai caractère.
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Je ne comprends pas l'engouement général autour de se roman.
Chose rare, j'ai abandonné la lecture de ce livre après 150 pages. Impossible de différencier les personnages principaux des personnages secondaires, trop de personnages, trop de lieux, pas de fil conducteur... On se doute que l'histoire va trouver un sens, mais ni l'écriture ni les personnages ne m'ont incité à poursuivre.
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Un roman qui ne tient pas les promesses de sa quatrième de couverture. Un peu long à démarrer, on est enfin pris par la personnalité de ce jeune garçon et de celle de Félicia, dont les vies à la décharge de San Perdido vont finir par s'apprivoiser. Puis, on perd de vue celui dont on attend tant, on le retrouve saupoudré à trois ou quatre reprises. le roman fait son focus sur la corruption financière, morale et sexuelle des personnages qui tiennent la ville. Sans jamais être vulgaires, les descriptions des corps, des jeux sensuels sont beaucoup trop nombreuses et lassantes. Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais et le "justicier silencieux" est trop souvent oublié. Quant à la fin, oui, pourquoi pas... un tour de magie ?
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J'ai été tellement déçue par ce roman...
Malgré les bonnes critiques des journalistes et des blogeurs, un résumé attrayant et une jolie couverture je n'ai pas du tout accroché...
La première chose qui m'a déplu c'est que certaines parties de l'histoire étaient entièrement tournées autour du sexe et de la prostitution. Alors oui je veux bien qu'on en parle car ça arrive dans tous les romans, mais à la longue ça devenait vraiment très lourd. Pour mois tous ces détails ne faisaient pas avancer l'histoire...
Ensuite j'ai trouvé que le fil conducteur qui était autour de Yerbo était parfois complètement mis de côté. On ne parle plus du tout de ce jeune garçon dans la décharge mais on connait la vie en détails d'autres personnages...
La fin m'a franchement déçue. Très ouverte, on peut imaginer tout et n'importe quoi. Il y a aussi une enquête policière qui débute, bref ça part dans tous les sens!
Malgré tous les points négatifs que je trouve à ce roman, il y a des choses que j'ai trouvé très intéressantes. Par ex. toutes les descriptions autour des beaux yeux bleus et du regard de Yerbo sont incroyables!
J'en attendais peut-être trop de ce roman malgré les bonnes recommandations. J'avais hâte de le refermer et passer à autre chose
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