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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un coup de coeur!!

« Aimer, c'est risquer de souffrir », page 153

Et pourtant il n'y a rien de plus beau que d'aimer. Le roman de Muriel Zürcher met en scène divers personnages qui se croiseront à un moment ou un autre, et tous ont ce point commun : une difficulté à aimer et/ou se faire aimer. C'est parfois passager, ça dure parfois depuis l'enfance. Un couple qui tente de ne pas sombrer, une enfant qui s'enfuit du Foyer pour se trouver une famille, un couple sur le point d'exister, un jeune en mal être depuis la perte de ses proches, deux dames âgées isolées chacune à sa manière...
Malgré les incertitudes et aussi les souffrances de ces personnages, le roman est positif et plein d'entrain. On suit les personnages au gré de dialogues cocasses, de scènes amusantes autant qu'émouvantes. L'auteur les aime et nous les propose sous leur meilleur jour et avec un grand respect. On pourrait les croiser dans la rue tellement ils sont crédibles de vérité.

Pas de temps mort dans cette lecture, les épisodes alternent efficacement. Il y a le graffeur qui recouvre les murs de Paris avec ses graffs d'animaux. Pourquoi ? Quel est son but ?
Il y a cette gamine de 5 ans qui fugue constamment, en recherche d'une famille. Il y a cette vieille dame qui paye des personnes pour jouer avec elle aux échecs les après-midi. Puis il y a l'équipe de police qui recherche la fugueuse et tente de mettre la main sur le graffeur dont tous les médias raffolent.
D'autres surprises encore car je n'ai pas cité tous les personnages rencontrés, seulement les principaux.
La solidarité semble être le maître mot et peu à peu certains traumatismes du passé vont s'estomper, et les sentiments vont prendre toute la place.
Une mention particulière pour les succulents dialogues avec la petite fille, pleins de mots heureux, d'expressions réinventées, à nous redonner le sourire!!

Bref un roman coup de coeur c'est sûr que je conseille !!! A lire s'il vous plaît !!!
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Un sympathique roman, positif, qui fait du bien. Les personnages sont attachants, plein de vie malgré leurs blessures. Il ne faut pas chercher trop de réalisme. Dans la vraie vie, on ne trouve pas à la fois : des gens amis avec les sdf, des boulangères généreuses, des éducateurs de l'aide sociale à l'enfance impliqués à ce point, des amateurs de patrimoine clandestins, un mari délaissé mais fidèle et des policiers attentionnés. Tout cela existe, bien sûr, et heureusement. Mais pas à ce point condensé non? D'habitude ça me ferait dire que ce n'est pas crédible, que cela fait trop bisounours. Et bien bizarrement là non. Je suis totalement entrée dans l'histoire.
Alors comme dans la majorité des romans ados, il y a des situations très dures. Mais c'est traité ici avec légèreté et bonheur.
Bref, cette lecture fait du bien là où elle passe.
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Avec "Robin des graffs", Muriel Zurcher montre que pour être poétique, un texte n'a pas forcément besoin de rimes. Il suffit d'une écriture où la pureté des sentiments n'a d'égal que leur sincérité, ainsi que d'une intrigue alliant douceur et rudesse.

Avec ce texte, elle insuffle au lecteur une bouffée d'oxygène, une bonne dose d'espoir, sans enjoliver pour autant une dure réalité, un monde sans pitié pour ceux qui n'y trouvent pas leur place. "Robin des graffs", ce n'est pas seulement l'histoire d'un adolescent taguant des murs, c'est aussi celle d'un adolescent en deuil, un artiste transposant ses émotions en images, un être en marge d'une société où les laissés-pour-compte sont nombreux.

Lire ce roman, c'est comme recevoir un petit électrochoc émotionnel, c'est laisser le rire éclater autant que sentir les larmes monter. Car l'auteure jongle ici avec habilité entre les registres dramatique et humoristique. L'humour très présent grâce au personnage de Lilibel, permet à l'auteure d'aborder des sujets aussi variés que modernes, tels que les sans-abris, le deuil ou encore le street art. A travers ces derniers, c'est un portait de la société qui apparaît en filigrane.

La lecture de "Robin des graffs" m'a rappelée celle de "Banksy et moi", un roman ado que j'adore et qui explore lui aussi les thèmes du street art et de la famille avec beaucoup de poésie et de sensibilité.
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Enfin un roman pour ados optimiste ! Cela fait le plus grand bien dans la morosité ambiante. Même si toutes les coïncidences présentent dans l'histoire peuvent la rendre peu crédible si l'on y réfléchit (croisement entre les différents personnages), je me suis laissée prendre. Les personnages, très divers (jeune homme un peu perdu, fillette fugueuse, éducateur, policiers, SDF, bourgeoise âgée solitaire...) sont attachants. Surtout par le personnage de la petite fille et ses "à cause que".

Un très bon moment de lecture, que j'ai fini le sourire aux lèvres.
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Grand jeune homme noir dont la boulangère est secrètement amoureux, la nuit, Sam peint les animaux de l'arche de Noé. Il s'inspire d'un album que lui avait donné Gabrielle une amie d'enfance connue lorsqu'il s'était retrouvé en foyer après la mort de ses parents dans un accident de voiture. Ses graffs, il les pour elle, l'amie disparue mystérieusement. Sa vie se déroule inlassablement entre les après-midi avec une dame quelque peu acariâtre qui l'a embauché pour la distraire en jouant aux échecs et qui le loge au 7ème étage de son immeuble, les cérémonies pour les enterrements de SDF morts dans la rue et son projet de graffer dans la ville tous les dessins de son album. Mais ses peintures ont fait le buzz dans la ville et la police est sur ses traces. Alors qu'il se rend subrepticement au commissariat pour savoir si les policiers l'ont repéré, une fillette de 5 ans, qui vient de fuguer de son foyer, décide qu'il sera sa nouvelle famille. Son quotidien en est bouleversé. Avec Bonny la rebelle, tout ce qu'il a enfoui dans sa mémoire pour se protéger du chagrin va peu à peu refaire surface.
Un livre extraordinaire! L'auteure réussit le pari de mener le lecteur à la fois dans une enquête policière bien rythmée et un plongeon dans les méandres sentimentaux de personnages à la fois complexes, criants de vérité et terriblement attachants, en brossant une belle fresque sociale. J'ai ADORE!!!
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Superbe, quel bijou ce petit roman.

Un peu trop de coïncidences sans doute

De l'action, de l'émotion. de beaux sentiments sans que ce soit ni sirupeux ni gnangnan.

De l'humour aussi, grâce notamment à Lilibelle et ses approximations de vocabulaire. Mais aussi à quelques personnages secondaires, comme la dame du 3e, l'habileté de Mme Decastel à offrir le thé et retarder les policiers, etc ...

Un livre que je ne regrette pas cette fois que nous l'ayons choisi pour nos achats Junior. Même si je ne suis pas sûre qu'il va trouver son public chez notre (rare) public adolescent. quoique le thème du graff pourrait les attirer. On y évoque même Banksy, indispensable sur le sujet !
Je ne connaissais pas cet auteure et je suis contente de l'avoir découverte.

Un roman tonique et réconfortant, que certains pourront trouver trop optimiste mais c'est ce qui en fait le charme et la chaleur.
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Sam, un jeune homme passe partout, dessine la nuit dans le tout Paris des couples d'animaux, une véritable arche de Noé. Une affaire très médiatisée qui lui vaut d'avoir toute la police parisienne à ses trousses. Il chante également dans une chorale pour rendre hommage aux SDF partis dans l'indifférence générale. C'est à cette occasion qu'il croise dans un commissariat la petite Bonny-la-Rebelle, 5 ans et irrésistible, qui va totalement changer ses plans et sa vie.
Une très belle aventure humaine, à la fois touchante et acidulée.
Lien : https://www.facebook.com/Sau..
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La nuit, Sam fait des graffs. le jour, il vient quotidiennement au commissariat recenser les sdf morts afin d'en fournir la liste à la chorale des Copains d'abord qui leur rend hommage. Il vit dans une chambre de bonne que Mme Decastel lui met à disposition moyennant quelques parties d'échecs.
Mais ce matin, la petite routine de Sam va être chamboulée par une petite fille de bientôt 6 ans qui va lui sauver la mise. Il se retrouve un peu forcé de l'emmener avec lui, cette fillette si attachante qui vit dans un foyer et qui fait écho à sa propre vie. Chemin faisant, Sam va se retrouver au coeur de deux enquêtes de police : l'une qui cherche à confondre le mystérieux « Robin des graffs », et l'autre qui vise à retrouver la fillette disparue…
Ils forment un duo atypique très attachant, lui le grand black longiligne peu loquace, et elle, la fillette bavarde et curieuse que la vie n'a pas épargnée. La fillette, Lilibelle, est très marrante : elle réadapte à sa sauce des expressions et respire la fraîcheur de l'enfance. Les seconds rôles ne sont pas en reste : à l'image de Mme Decastel qui, sous ses faux airs rustres, cache un grand coeur. J'ai bien aimé aussi le fait que tous les personnages se retrouvent liés peu à peu. C'est vraiment une très jolie histoire, pleine de sensibilité et d'humanité, et ça fait du bien !
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Un graffeur, une petite fugueuse, une commissaire de police stressée et obnubilée par son boulot et d'autres personnages bien sympathiques.
Un roman facile à lire avec de l'humour, de la tendresse.
Un beau roman découvrir...
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Enorme coup de coeur pour ce roman emprunté à la médiathèque !!!
Le thème du street art m'intéressait comme dans "I invade you" par exemple mais ce livre aborde plein d'autres sujets et c'est un des plus beaux récits que j'ai lus ces derniers temps.
Tout d'abord grâce aux personnages principaux : Sam, le jeune homme surnommé "Robin des Graffs" par les médias car il sème la police qui le traque parce qu'il tague des couples d'animaux géants sur les murs de la capitale en escaladant les façades ; et Lilibelle, alias Bonny-la-rebelle, fillette de six ans qui a fugué du foyer dans lequel elle est placée parce que sa mère est internée, qui n'a pas sa langue dans sa poche.
Leur rencontre et ce qui va en résulter permet au lecteur petit à petit de découvrir l'histoire de Sam et pourquoi il veut mener à bien ce projet d'arche de Noé artistique inspiré d'un livre offert par une amie d'enfance disparue. de se familiariser aussi avec ses amis SDF, membres d'une chorale qui veille à honorer ceux qui meurent dans la rue. Il y a aussi la vieille Mme Decastel qui emploie Sam pour jouer aux échecs avec elle en échange de sa chambre de bonne sous les toits et une boulangère amoureuse.
Dans l'équipe d'en face, on trouve la policière Nora Laval chargée de l'enquête sur "Robin des Graffs" qui se voit également attribuer la recherche de la petite fugueuse, dont son mari, Benjamin, est l'éducateur au foyer de l'Aide Sociale à l'Enfance.
Le tout est enlevé, raconté avec finesse et humour mais surtout beaucoup de tendresse. C'est triste mais c'est beau. On ne peut que s'attacher à ces personnages qui cherchent la paix.
A lire absolument !!!
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