La Voleuse de livres

En Europe, au début des années 40 la Mort a fort à faire. Pourtant par trois fois elle croise la petite Liesel et la laisse vivre encore. Car la petite semble avoir un don pour la survie, un don ou un secret. Orpheline, recueillie par des gens simples dans une Allemagne en guerre, Liesel découvre que les mots font vivre. Elle devient la Voleuse de livres...

En voilà un bien agréable narrateur, chaleureux, un goût prononcé pour les belles phrases, les images, si bien qu'on en vient parfois à lire à voix haute, et les petits détails qui font tout le sel des bonnes histoires. Bien agréable donc, à ceci près - Bon, moi, qui lis toujours les dernières pages des romans policiers avant d'arriver au deuxième tiers du récit, cela ne me gène pas - qu'il n'a aucun goût pour le suspense et que, surtout, ce narrateur, c'est la Mort elle-même. La Mort, qui s'attache à raconter l'histoire d'une survivante. Et comme elle a le temps, elle nous dresse une étonnante galerie de personnages hauts en couleurs, si attachants qu'on tremble pour eux quand le ciel de la rue Himmel s'obscurcit - le brun est à la mode à cette époque. Et la Mort, silencieuse, nous parle justement des mots, de ceux qui brunissent l'esprit, de ceux qui font rêver, de ceux qui sauvent.

Un livre bouleversant, qu'on referme avec regret.

Pour les 4e-3e

Markus-Zusak  est un écrivain ambitieux et courageux.
Oser faire de la Mort la narratrice d'un roman qui se déroule au coeur de l'Allemagne nazie , c'est à la fois prétentieux et risqué
Pari plus que réussi
Non, il ne s'agit pas seulement d'une petite fille pauvre qui vole des livres par passion de la littérature qui, au final, la sauvera
C'est beaucoup plus complexe et subtil 
L'histoire des habitants d'une petite rue allemande qui vont se transformer ,se révéler au contact de l'Histoire en marche et du nazisme triomphant
Il ne s'agit pas non plus d'un livre de plus sur cette période et le sauvetage des juifs par quelques allemands courageux
La talent de l'auteur est de mélanger tout cela dans un livre d'une rare émotion ,teinté d'une pointe d'humour paradoxal 
La Mort recueille les âmes , elle a beaucoup de travail, elle le fait avec une certaine tristesse pleine de compassion
C'est très beau. C'est très émouvant.C'est un chef d'oeuvre

Après avoir énormément entendu parler de ce livre, j'avais vraiment hâte de le découvrir et je ne le regrette vraiment pas. le sujet est certes plutôt difficile mais le fait qu'on se place du point de vue d'une jeune fille de 12 ans donne un petit côté naïf qui rend la lecture agréable. J'ai beaucoup aimé le fait que le narrateur soit la mort, ça donne vraiment un côté original au livre.

J'ai regretté peut-être quelques longueurs à certains moments mais dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé cette lecture. On découvre la seconde guerre mondiale du côté Allemand et certains personnages sont vraiment très attachants. J'ai beaucoup aimé notamment la relation entre Liesel et Rudy ainsi que celle entre Hans et Liesel. Max est un personnage qui m'a beaucoup plu également et c'était intéressant de lire les intéractions entre lui et Liesel.

L'écriture de l'auteur est très agréable, les chapitres sont courts avec différentes parties. C'était assez sympa de savoir à l'avance les personnages qui allaient jouer un rôle dans la partie à venir. J'ai trouvé que cela permet d'attiser la curiosité du lecteur et ça nous donne envie de découvrir la suite.

J'ai donc passé un moment très agréable avec ce livre malgré le thème abordé. La naïveté de Liesel permet d'aborder les choses avec plus de légèreté. La présence de certains passages émouvants permettent vite d'oublier les parties un peu plus sombres.
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Le roman nous raconte, par l'intermédiaire de la Mort en tant que narratrice, l'arrivée de Liesel dans la rue Himmel chez ses parents adoptifs, après la mort de son frère et la disparition de sa mère. Peu à peu, cette petite Allemande sachant à peine lire et écrire apprend auprès de son nouveau père, avec qui elle noue une relation très forte. Les événements nous sont comptés au fur et à mesure avec parfois certaines anticipations de la narratrice sur certains événements à venir. le récit suit Liesel, nous faisant découvrir peu à peu son entourage, les individus qu'elle rencontre et les relations qu'elle entretient avec eux.

Je ne suis habituellement pas une grande amatrice de récits se déroulant en temps de guerre, mais celui-ci nous présente le drame à petite échelle, à savoir l'influence du contexte historique sur des individus tout à fait normaux, vivant dans une petite rue sans rien de particulier. Et c'est ce que j'ai particulièrement aimé, découvrir tout cela de l'intérieur, du point de vue d'une enfant qui n'a pas toujours une compréhension totalement éclairée de la situation, mais vit les événements et les découvre au jour le jour. On peut le voir en le comparant au point de vue du Juif Max, qui lui a une interprétation globale et un tout autre regard sur ce qu'il se passait à l'époque. Et bien sûr, il y a l'amour des livres qui caractérise Liesel, les livres qui forment un pont entre elle et les autres et l'aident à évoluer ainsi qu'à vivre, tout simplement. Je me suis très rapidement attachée à ce personnage, ainsi qu'à beaucoup d'autres du roman. Sa relation avec Max est superbe, mais aussi celle qu'elle entretient avec Hans, son père d'adoption et Rudy, son camarade de jeu. le tout est superbement écrit et incroyablement émouvant. J'ai été très secouée et j'ai dû attendre plusieurs jours avant de reprendre une autre lecture après l'avoir refermé.
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Markus Zusak est né à Sydney en 1975. Ses parents sont d'origine allemande et autrichienne.
Voilà une histoire magnifique qui se déroule en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Liesel, une petite fille, est recueillie par Hans et Rosa car sa mère ne peut pas s'occuper d'elle. Elle va apprendre à lire et va vivre sa passion des livres en se mettant à les voler. Dans le même temps, elle va connaître une relation très émouvante avec Max, un juif que ses parents adoptifs cachent dans leur cave. Dès le début on entre dans un monde duquel il est difficile de sortir. On évolue au rythme des sentiments des personnages, très présents. Pour Liesel, les livres sont un vrai moyen de s'épanouir. Ils deviennent des compagnons qui l'aident dans la construction d'elle-même. Très jeune, elle est confrontée à des problèmes difficiles pour lesquels il lui faut une grande maturité. Un livre merveilleux. Je vous laisse découvrir les critiques en espérant qu'elles vous décideront à lire ce livre. Presse étrangère « Déconcertant, intriguant, triomphant et tragique, c'est un roman magistral à vous couper le souffle. Je ne pourrais jamais assez vous recommander de le lire. » The Guardian « Zusak n'a pas connu la Seconde Guerre mondiale, mais La Voleuse de livres a sa place aux côtés du Journal d'Anne Frank et de la Nuit d'Elie Wiesel. Un classique. » USA Today Presse française « Cette fable singulière envoûte par son audace et son originalité. » Questions de femmes, mai 2007 « La Voleuse de livres célèbre l'amour de la lecture, les liens familiaux, la solidarité humaine. de quoi attendrir la Mort elle-même. » le Monde des livres, 5 avril 2007 « La Voleuse de livres est donc d'abord un grand récit, habité par le talent narratif éblouissant de l'auteur. » France Info, Les enfants des livres, Emmanuel Davidenkoff, 1er avril 2007 « Un livre original et bouleversant, nimbé de poésie, et qui revisite les idées reçues sur la résistance au nazisme en Allemagne. » Phosphore, avril 2007 « Un livre irrigué d'humour noir et d'humanisme. (...) Au-delà de la peur et du mal, ce jeune auteur australien nous insuffle l'espoir. », Notre Temps, avril 2007 « Ce roman a une portée universelle. L'auteur a réussi un livre très touchant et très poétique. » Livres Hebdo, 2 mars 2007 Nena

Une histoire comme je les aime: personnages attachants, amour, amitié, drame avec, cependant, des moments heureux. La vie de Liesel n'est pas facile et pourtant Liesel, petite fille fragile va montrer une force extraordinaire car elle respecte tous les gens qui la côtoient et qui l'aide. Et par-dessus tout, elle aime les livres le petit bémol que j'apporterais à ce livre est la présence constante d'un personnage dont je n'apprécie pas « l'existence »: celui de la Mort. Ce personnage qui intervient à chaque début de chapitre me dérange, m'empêche de profiter pleinement de cette histoire. Cependant l'auteur manie avec désinvolture les mots pour affirmer cette présence. On aime ou on n'aime pas!

Liesel Meminger n'a pas plus de 10 ans lorsqu'accompagnée de sa mère et de son petit frère elle se rend à Molching où attendent ses parents nourriciers. En effet, sa mère trop pauvre pour subvenir aux besoins de ses enfants n'a d'autre choix que de les confier à une famille qui pourra les nourrir, et qui en contrepartie recevra une pension. Mais durant le trajet, Werner, le petit garçon décède et c'est donc seule, et amputée d'une partie d'elle-même que Liesel entre dans la vie de Hans et Rosa Hubermann. C'est aussi pendant l'enterrement de son petit frère que Liesel commet son premier vol de livre, vol qui se révèlera déterminant tout au long de sa vie.
A travers l'histoire de cette petite fille, sa nouvelle vie au milieu de personnages touchants, émouvants ou détestables, l'auteur nous fait vivre le quotidien des allemands durant la seconde guerre mondiale. Dans cette petite ville près de Munich et Dachau, Liesel se confronte à la montée du nazisme, au culte de la personnalité, à la haine contre les juifs, mais aussi à la difficulté qu'ont ses "parents" à obtenir de la nourriture, avoir du travail et gagner de l'argent.
Elle découvre avec acharnement et plaisir le pouvoir des mots, des livres, ceux qui sont volés, offerts. Et fait partager cet amour à ceux qui en ont besoin, elle transforme la lecture en un remède contre les bombardements, la mort, la maladie...
La voleuse de Livres est une très belle lecture, pleine d'émotion et d'amour. On aime suivre Liesel dans sa vie de tous les jours et s'attacher comme elle à Hans un homme incroyable, Rudy Steiner le voisin et même Rosa (un personnage très complexe). Mais Liesel fait la connaissance de beaucoup d'autres personnes qui ont toutes leur propre histoire, souvent douloureuse, liée à la guerre évidemment, qu'elle s'emploiera à panser avec la fraîcheur et la naïveté touchante d'une enfant.
Le fait que ce soit la Mort qui raconte l'histoire ajoute encore une dimension à cette lecture puisqu'au lieu de prendre de la distance par rapport au récit, elle nous fait suivre les aventures de la fillette et de son entourage avec une certaine tendresse, et nous rend tout l'attachement qu'elle porte aux humains.
Ce livre est pour moi un petit coup de coeur!
Lien : http://avantquelafindumonden..

L'intérêt du livre à mes yeux est de parler (un peu) de livres et de la guerre vécue du côté Allemand. Sinon, je me suis ennuyée à mourir, c'est plat, la narration sporadique de la mort, et bien, je n'ai pas compris à quoi cela servait...Je crois que c'est la seule chose qui m'a fait tenir jusqu'à la fin, en vain. Ce livre m'a fait le même effet que "l'extraordinaire voyage de ts spivet", on a envie de croire que ça va décoller, le contexte est tellement original, mais on arrive à la fin et on s'aperçoit que l'on a tourné en rond.

C'est un livre que j'ai pris par hasard après avoir vu la bande annonce du film , le film en lui même ne me tentait pas mais l'histoire de cette petite fille Liesel Meninger , orpheline , adoptée par un couple allemand Hans et Rosa , qui va faire des rencontres Rudy, Max, Ilsa...mais la 2 eme guerre mondiale approche et la mort aussi et c'est elle qui va vous , nous raconter cette histoire .

Des les premières pages , j'ai été entraîné , je voulais savoir ce qui est arrivé à cette petite fille mais au milieu j'ai arrêté , il ne passait plus rien, la venue de Max à posé une certaine lenteur et puis j'ai repris pour ne plus le lâcher.

La mort semait les indices du coup on devine ce qui va se passer et comment en etre autrement lorsqu'on sait quand cela se passe .

Et on arrive au passage ou larmes aux yeux on suit la mort ramasser les cadavres , que la guerre , que les hommes parsèment sur son chemin et la fin ah la fin ...pour reprendre les mots de la mort ,Markus Zuscka à réussit avec ce livre de faire d'une chose laide qu'était la guerre , un livre magnifique.

J'ai vu le film avant de lire le livre (Quelle erreur!) et les deux m'ont bouleversés totalement. Je refusait de croire certains évènements, trop douloureux, mais j'étais heureuse des petits bonheur que vivait Liesel. Ce roman est doux-amer et la narration faite par la mort ajoute une définition incroyable au récit! Je le recommande, mais avec une boite de mouchoirs à portée de main :) Je parle de ce roman plus en détail dans mon blog, dont le lien se trouve ci-dessous!
Lien : http://rubylecture.blogspot...