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3,79

sur 1024 notes
Il y a deux choses que j'aime généralement chez Zweig : l'émotion et le style. Et 'Le voyage dans le passé', cette grande histoire d'amour tragique entre Ludwig et Frau G, empêchée d'abord par son mari à elle, puis par un océan et le monde en guerre, enfin par sa femme à lui, ne fait pas exception.

L'émotion est partout dans ce court roman : dans l'amour-amitié qui ne dit pas son nom au début, dans l'amour-désir à l'approche de la séparation, dans la solitude déchirante de Ludwig au Mexique, dans la tendresse des courriers et dans la torture des retrouvailles entravées...

Ce livre n'a pas été publié du vivant de Zweig, mais bien après. J'ai lu dans la notice que Zweig avait biffé le titre (mais sans en indiquer un autre, c'est pourquoi il a été conservé). Je trouve qu'il avait raison, car ce n'est pas un voyage dans le passé que font Ludwig et Frau G, et ce n'est à mon sens ni le passé ni le passage du temps qui les empêchent de se retrouver. C'est simplement leur amour qui vaut mieux qu'une nuit dans un hôtel sordide. Mais ce 'mieux', la vie les empêche de le vivre...

Voilà en tout cas comment j'ai ressenti cette histoire, une vision probablement différente de celle d'autres lecteurs, car Zweig donne vie aux sentiments des personnages, de l'exaltation au malaise, sans jamais les expliquer ou les interpréter. A nous ensuite de vibrer et de comprendre comme nous l'entendons....

Le style est l'autre point fort de Zweig à mes yeux, en particulier ici. Difficile d'en parler sans tomber dans les poncifs. Je dirais donc simplement qu'il parvient toujours à trouver le bon mot, le bon adjectif, la bonne tournure, sans se laisser aller aux poncifs, justement. C'est une écriture très pure, sans trop de fioritures, que j'aime beaucoup... et paradoxalement surtout dans la traduction française : ayant l'édition bilingue, je me suis essayée à la Reise in die Vergangenheit, mais je l'ai trouvée un peu sèche et aride, probablement parce que les subtilités m'échappaient (je ne suis pas vraiment bilingue).

Lu dans le cadre du challenge Zweig de Sofy74.
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L'Amour résiste-t-il à tout et surtout à la séparation ?

Tel est l'argument principal de cette courte nouvelle, habilement ciselée par un Zweig orfèvre dans l'art de scruter puis de nous livrer les forces irrationnelles et puissantes en jeu dans la passion amoureuse.
4 étoiles pour un très beau récit prenant, doublé d'un magnifique portrait de femme tourmentée. Je garde cependant une préférence pour les " 24 heures de la vie d'une femme ", oeuvre encore plus originale et plus nerveuse, au suspense psychologique plus abouti me semble-t-il.
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Aaaaah l'amour avec un H majuscule ! Quel sujet plus porteur que celui-ci excepté la migration des éphéméroptères en pays subsaharien , un cours magistral sur les taux entubatoires de l'ami Cetelem ou bien encore une douce berceuse sur l'expansion indexatoire des derniers taux fiscalisés à moyen long terme répertoriés sur la base des indices des derniers taux préparatoires réajustés ? Rien , vous me l'accorderez...en fa dièse , merci...

Ici , point d'histoire dégoulinante à l'eau de rose sur fonds de Richard Cleyderman – fonctionne également sous windows 95 avec Frank Michael – mais l'histoire avortée de deux êtres que tout semblait réunir pour le meilleur avant que ne survienne le pire : la déchirante déchirure d'un amour naissant sacrifié sur l'autel de l'ambition personnelle , le petit monsieur ayant décidé de prendre l'ascenseur social direction le Mexique et ce pour deux ans fermes , croyait-il le bougre ! Ola amigo , una téquila por favor ! Danke schön !
Un homme , une femme , chabadabada...
Simple , court et diablement éfficace !
Zweig , d'une plume fine et élégante , nous dépeint fort justement l'union transcendante de deux âmes, de celle qui vous laisse pantelants , marqués au fer rouge ad vitam aeternam .
Les années passent , le sentiment amoureux perdure malgré la séparation , tapi dans les tréfonds d'une mémoire qui se rappelle à votre bon souvenir sans crier gare , faisant alors resurgir un flot dévastateur d'émotions que vous croyiez à jamais égarées dans les limbes... L'auteur aborde subtilement le temps qui passe , assassin et qui emporte avec lui les rires des enfants , et les mistrals gagnants...
Courte nouvelle ( bouh le vilain pléonasme ) sur le thème porteur des prémices amoureux magnifiés , à tort ou à raison , par le souvenir enjolivé des sensations incomparables éprouvées alors puis contrariés par la vaine tentative de vouloir en retrouver la saveur unique bien des années plus tard .
Peut-on être après avoir été ? Questionnement des plus intéressants auquel maitre Zweig répond une fois de plus avec brio ! Il maitrise , comme peu , les affres et les tourments sentimentaux de nos contemporains tout en le vulgarisant magnifiquement , procurant au récit des envolées lyriques d'une force peu commune !

Le Voyage Dans le Passé , aussi mieux que Retour Vers le Futur !
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Nul ne sait peut-être mieux que Stefan Zweig dire l'intranquillité de l'amour, les abîmes incandescents que ce sentiment nous inflige, l'immanence de l'instant, le désastre du temps et sa cruauté infinie. Il le dit avec l'acuité des mots posée sur un geste, un regard, le mouvement fugitif d'un désir qui se dessine.
Le voyage dans le passé est un texte court d'une centaine de pages. L'histoire est simple comme souvent et la magie prend comme à chaque fois que je lis cet écrivain, découvre une oeuvre nouvelle de lui. Ici encore j'ai été chamboulé à cette lecture.
Nous sommes en Allemagne. Un jeune homme de condition modeste et ambitieux, Ludwig, tombe amoureux de l'épouse de son employeur, chez lesquels il est hébergé. La réciprocité du sentiment se dévoile cruellement le jour où Ludwig apprend à celle-ci qu'il est muté en mission au Mexique pour suivre de près là-bas les affaires de son mari. Ce ne sera pas long, tout au plus deux ans, oui deux ans. Dans le frôlement d'une étreinte à peine esquissée, dans la retenue des gestes encore impossibles sous ce toit, ils se jettent cette promesse comme un pont, puisque désormais un océan s‘apprête à les séparer... Elle lui promet de se donner à lui lorsqu'il reviendra. « Plus tard, lorsque tu reviendras, quand tu le voudras ».
Comment, avec si peu de mots, cet écrivain est-il capable d'offrir à sentir une si grande sensualité à fleur de peau ?
Plus qu'un océan, ce sera la guerre et son cortège d'horreur, le chambardement du monde divisé en deux par la Grande Guerre.
Ce ne seront pas deux ans, mais neuf années à éprouver la promesse d'un amour, où la patience naît comme une fatalité, dans l'usure du temps, où l'horizon se referme chaque jour sur l'écho d'un battement de coeur devenu lointain...
Vient le temps des retrouvailles...
Les phrases de Stefan Zweig sont implacables comme la cruauté d'un quai de gare. Comme toujours, la psychologie des personnages est ciselée avec précision, autant dans ce qui est écrit, que dans l'arrière-pensée des mots. Elle, dont on ne connaîtra jamais le prénom, est un magnifique et sensible portrait de femme. Je voudrais tant que tous les écrivains que nous aimons aient ce regard aussi beau et sensible posé sur les femmes...
Ici c'est une nouvelle parue après la mort de l'écrivain. Une note du traducteur dans l'avant-propos, indique que sur le manuscrit découvert après sa mort, Zweig avait barré le titre du récit, sans doute insatisfait. Il est vrai que le voyage dans le passé n'est peut-être pas le titre le mieux inspiré pour dire toute la richesse fabuleuse que contient ce court texte, la douleur d'une séparation où l'usure du temps est aussi cruelle que l'immensité de l'océan ou la bestialité d'une guerre.
Voici deux êtres impuissants, fragiles, inquiets, démunis pour tenter de comprendre peut-être l'indicible qui leur échappe, c'est-à-dire tout simplement l'amour qui vient, qui naît on ne sait pas pourquoi et qu'on voudrait retenir comme on s'accroche désespérément à la vision d'un train qui quitte une gare...
Et puis, comme une esquisse de dénouement, comme une clef de lecture que nous tend l'écrivain au bord de ce quai de gare, ou peut-être au bord du vertige sidéral qui tient lieu ici de paysage, Stefan Zweig nous livre à la fin quelques vers de Verlaine, de son poème Colloque sentimental :

"Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé."

Un grand merci à Gwen21, qui m'a donné envie de découvrir ce texte !
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Ils se sont aimés. Passionnément. Avec Zweig, les histoires ne changent guère d'un roman à l'autre, d'une gare à l'autre. Tout juste évoluent-elles en fonction de la température politique ou caniculaire de l'époque. Il y est question d'amour, de bourgeoisie, de retrouvailles et de départ. Ils s'aiment comme avant. Avant les menaces et les grands tourments. Ils s'aiment tout hésitants. Découvrant l'amour et découvrant le temps. Encore et toujours. Attends, je vais chercher un mouchoir, toute cette eau de rose a tendance à faire couler mon rimmel façon Marc Bolan. Je suis comme ça, un être de chair, de sang et de sperme qui verse sa petite larme dès qu'il est question d'amour et de passion. Un bison sensible. Mais je ne suis pas là pour m'épancher nu sur ma psychologue, bien que question psychologie, Stefan Zweig sait la coucher sur papier.

Un train qui entre en gare, un homme qui sort tremblant de son compartiment. Une femme sur un quai. le sourire au rendez-vous, comme une évidence. de longs jours d'attente, mois, années. Et ces deux êtres qui se retrouvent après une longue séparation. Dans le souvenir de cet amour du passé. Un amour retrouvé ?

Les êtres changent, une longue séparation, de vieilles lettres jaunies par le temps, correspondances enflammées, des cuites au mezcal et des larves avalées pour effacer cette distance, oublier cette guerre qui empêche un allemand amoureux de retraverser l'Atlantique pour retrouver une femme discrète et amoureuse. Mais tous les tonneaux du Mexique ou de Munich, mousse bavaroise ou agave ensoleillé, ne sauront couler ce grand amour d'un autre temps, le temps où l'amour s'écrit sur papier avant que de pénétrer dans un hôtel miteux ou mieux côté.

Je ne sais pas pour toi, mais il y a tant à découvrir de ces rencontres sur un quai de gare. de suivre le visage de belles demoiselles et des beaux messieurs, des souriants et des timides, des yeux qui s'enflamment et d'autres qui pétillent, des bouquets d'edelweiss ou des bouteilles de bières à la main. S'installer sur un banc et regarder les couples se retrouver, s'enlacer, s'embrasser, se coller et se serrer jusqu'à fêler les côtes frêles et menues. C'est si beau l'amour, la passion… Des amours affichés ou des adultères cachés. Pas besoin d'être un Sherlock pour démasquer la légitimité des couples sur un quai de gare mais les moeurs d'un autre temps exigeait d'autres convenances. Et après ce quai de gare… Un hôtel, une chambre, un appartement discret et vide. Oser, se déshabiller et baiser ou se contenter de ce sourire et de cette timidité pour rester dans la passion épistolaire et le souvenir enflammé d'antan.

« le Voyage dans le Passé », l'amour sur un quai de gare.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Je ne connaissais pas cette nouvelle de Zweig.... alors j'en ai profité, emprunté le livre et j'ai savouré....
L'amour résiste-t-il au temps et à l'éloignement ? Une passion, la guerre qui sépare les amoureux, la vie qui les rattrape. Qu'en sera-t-il quand ils pourront enfin se revoir ?

Dans cette nouvelle Zweig choisit le point de vue de l'amoureux. Au fond je crois que j'aurais aimé qu'il alterne les deux points de vue. Cette histoire aurait pu constituer un joli roman...
Un très beau texte, émouvant et, au fond, mélancolique. Une passion mélancolique, voilà c'est exactement ça....
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Très beau roman d'amour, mais aussi politique. Zweig ne se remettra jamais du conflit mondial de 1914-1918 et de la disparition de l'Autriche en tant que grande puissance de la Mittel Europa. C'est son rêve de culture européenne qui se brise. Il n'y a qu'à lire « Le monde d'hier, souvenir d'un européen » pour s'en convaincre. Zweig était un idéaliste et un contemplatif. Les bottes nazies que l'on entend brièvement à la fin de ce court roman sont là également pour nous le rappeler. L'amour que se portent les deux protagonistes appartient réellement au passé. Neuf ans se sont écoulés avant leurs retrouvailles. Que peut-il en rester ? Les accents romantiques, voire un peu grandiloquents viennent se fracasser contre le cours du temps. Qui n'a pas vécu, à des degrés divers, cette situation ? le temps nous force à accepter l'impermanence de toute chose, de tout sentiment. Zweig insère son intrigue dans la réalité historique de l'époque. La réalité sociale n'échappera non plus à personne. Au début du roman, Louis ne supporte plus sa condition de subalterne, mis à la disposition des riches. Ce roman est d'une grande richesse. En quelques pages, Zweig nous fait entrer dans la condition humaine.
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Louis est un jeune homme ambitieux et méritant. Voulant à tout prix oublier le milieu modeste dans lequel il vivait, il a entrepris tout simplement de réussir dans la vie. Il se fait embaucher par un industriel, travaillant dans la chimie, que l'on appelle Mr le Conseiller. Celui-ci est marié à une très belle jeune femme, plus jeune que Louis. Etant installé chez ce couple par commodité, puisque Louis devient le secrétaire particulier de ce dernier, il s'éprend de sa femme. Après plusieurs mois, leur amour devient passionnel et passionné. Mais, Louis va devoir quitter cette maison pour le Mexique où il est envoyé en mission pendant deux longues années. Finalement, ce ne sera pas deux ans mais neuf qui vont séparer ce couple, la guerre ayant éclaté et le retenant au Mexique. Malgré les lettres d'amour, celui-ci va-t-il renaître de ses cendres après neuf ans de séparation? Peut-on retrouver la personne que l'on a quittée et l'aimer à nouveau?

C'est tout d'abord une très belle histoire d'amour que nous raconte Zweig, un amour passionné et tendre entre deux personnes de milieux totalement différents, mais également impossible.
En un court récit poignant, Zweig nous livre une part intime de l'être dans toute sa splendeur. Quoi de plus beau que l'amour qui traverse bien des épreuves et rencontre des obstacles et qui, malgré tout, tente de survivre aux aléas de la vie.
La palette de sentiments est ici merveilleusement décrite par la plume de Zweig, à la fois puissante et tout en retenue, qui sait donner vie aux sentiments. Il décrit avec talent la passion, les promesses tenues, les retrouvailles tant désirées, les regrets, tout ça sur fond de guerre impitoyable.

Le voyage dans le passé... un agréable présent...
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Il ne sait donc écrire que des merveilles, l'ami Stefan? Quoique je lise de lui, c'est toujours un bain de bonheur de retrouver sa plume, sa finesse et son humanité; sa lecture devrait être remboursée par la sécu.
Quoique. Le monde de Stefan Zweig n'est pas toujours rose, loin s'en faut, et ce fin observateur de la psyché va souvent chercher dans le plus sombre de l'expérience humaine la matière de son oeuvre.
Ici c'est rien moins que la tragique irréversibiité de nos trajectoires individuelles qu'il vient évoquer. Qui donc ne pourrait reconnaître son vécu, une expérience, un souvenir dans cette sombre histoire de destin contrarié qui voit deux amants confrontés à un passé disparu qu'ils ne peuvent faire revivre?
J'ai particulièrement aimé cette nouvelle de Zweig marquée par le temps qui passe, la futilité des passions, la douleur résignée des amants magnifiée par les bruits de bottes annonciatrices d'une nouvelle ère de chaos. Ou bien l'ai-je aimé car à mesure que je découvre une nouvelle oeuvre de Zweig, j'entends chaque fois un peu plus sa voix derrière les lignes, et que le désespoir croissant de cette belle âme m'émeut.
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Stefan Zweig est un écrivain à part dans la littérature mondiale, et je m'en veux de ne pas avoir tout dévoré de lui !
C'est un choix cornélien qui se présente à Louis, le modeste secrétaire du riche Conseiller de Francfort : soit partir faire fortune au Mexique, lui qui a honte de sa pauvreté, soit rester à proximité de la femme du Conseiller qu'il aime passionnément, sans encore vraiment le savoir, « un embryon de passion », comme l'écrit Zweig ?
Quand il apprend son départ, Louis est tout excité, il fait des prévisions qui lui donnent le vertige… Puis il tombe sur Son portrait : Elle ! Mais ce n'est pas possible ! Je ne peux pas partir deux ans sans la voir ! Il ne me reste 10 jours ici ! Il prend conscience qu'il est passionné par cette femme riche, un peu plus âgée que lui, mais très attentionnée et qui l'appelle « Monsieur le Professeur ».
Mais Elle, l'aime t'il ?
Puis il y a la scène sur l'ottomane…Et alors il sait.
Il part, ils s'écrivent de longues lettres, il s'étourdit de travail, il compte les jours avant le retour… Et le drame survient : la guerre est déclarée, l'Angleterre empêche les Allemands de rentrer chez eux ! Alors, petit-à-petit, Son visage s'efface, il se marie…
Puis la guerre s'achève, il pense à son pays, puis à Elle : est-Elle encore en vie ? Il lui écrit, Elle répond : neuf ans après son départ d'Europe, il décide de la revoir à l'occasion d'un voyage d'affaires :
C'est « le voyage vers le passé »…
Comment vont-ils se retrouver, ces deux êtres hypersensibles, freinés, réprimés par leur éducation et les conventions ?
Peut-être comme l'écrit Verlaine :

« Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres cherchent le passé. »
???
.
La plume de Zweig est magique : c'est l'écrivain des passions et des souffrances ! Peut-être faut-il avoir vécu une passion, avoir eu le coeur qui bat trop fort, avoir eu du mal à respirer, pour bien s'incorporer tous les mots, toutes les phrases de ses oeuvres ?
Je crois qu'écrire une critique d'une oeuvre de Stefan Zweig est quelque chose de complexe, tant il semble difficile de rendre les sentiments minutieusement décrits par l'auteur, et qui sonnent tellement vrais à la lecture ! L'auteur « s'incorpore » les personnages. J'aimerais voir un film issu d'une de ses oeuvres.
Zweig « est » vraiment Louis ; mais Zweig « est » aussi la femme du Conseiller : )
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