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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deux personnages, deux passions, une vie entière marquée par une rencontre de quelques heures.
Bien que court, Zweig maîtrise encore une fois son histoire avec une description précise de la pensée et des sentiments de ses personnages tels que la passion, la douleur, l'angoisse … c'est très dense en émotions et en thèmes de réflexion
Cette nouvelle en mode enchâssé fut un très bon moment de lecture pour moi. Au-delà de l'aspect romanesque, qui s'efface bien vite devant la réalité la plus triviale, l'auteur évoque aussi l'hypocrisie des conventions sociales qui prévalaient dans les milieux bourgeois de l'époque, véritables étouffoirs des passions amoureuses
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Zweig est sans conteste un de mes auteurs favoris.

Ici j'ai donc choisi de découvrir un de ses nombreux ouvrages, et mon avis ne sera pas aussi enthousiaste que pour ses autres romans. Je n'ai pas été emportée par cette histoire. Elle n'avait que peu d'intérêt à mon sens. C'est toujours remarquablement écrit, mais cette femme qui critiquait une autre femme ayant réussi là où elle a “échoué” m'a laissé de marbre. Sans doute ce côté bien-pensance de l'époque où il faut être irréprochable et donc jeter la première pierre.

L'avantage est que cette histoire se lit en très peu de temps, mais cette Mrs C. n'a pas su attiser ma sympathie. C'est parce que le narrateur est ouvert et bienveillant qu'elle se confie à lui, mais elle était la première à critiquer Madame Henriette sans la connaître. (c'est d'ailleurs la particularité de ce livre, la plupart des personnages n'ont pas de nom, mais sont anonymes).

Pour résumer, une écriture que j'aime toujours autant qui dépeint la société et ses travers, mais une histoire qui n'aura pas su m'intriguer et m'emporter.
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Sublime portrait des femmes, des habitudes vestimentaires et de la vie quotidiennes des femmes mondaines. J'ai adoré ce livre qui dévoile sans prétention les dessous des grands salons et des habitudes de la vie mondaine au travers d'un regard émerveillé et parfois dubitatif.
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J'ai découvert par hasard Stefan Zweig et ai décidé de commencer cette découverte par ce livre. Je ne pensais pas être aussi agréablement surprise ! Je l'ai lu en à peine deux heures en voulant à tout prix connaître la suite puis le dénouement de l'histoire de cette Madame C. Je pense sincèrement relire prochainement du Stefan Zweig.
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Pendant la période estivale, au début du XXeme siècle, alors qu'elle loge avec son époux et ses enfants dans une pension de famille, une femme bien sous tout rapport quitte sa famille pour le charme d'un jeune homme venu durant une seule journée.
Le narrateur de ce court récit, qui s'apparente à une nouvelle, prend parti pour cette femme au grand dam des autres clients qui la considère comme une femme aux moeurs légères.
Une cliente plus âgée (entre 60 et 70 ans), touchée par la sollicitude du narrateur à l'égard de cette femme et aussi car celle fait ressurgir un évènement de son passé, lui demande un entretien durant lequel elle lui contera 24h de sa vie.

Stefan Zweig est vraiment un maître dans l'art de décrire la palette de sentiments et d'expliquer en termes choisis la vie des femmes dans un monde régi par la morale, la rigueur, la bienséance et le qu'en dira-t-on.
Il y sera aussi question de l'addiction au jeu qui fait qu'un homme peut devenir tout autre pour assouvir une dangereuse passion.
Les romans de M. Zweig sont toujours de belles rencontres et là encore on ne lâche le livre qu'une fois le dernier mot lu.
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J'ai lu du 04/07/2017 au 06/07/2017.
Zweig, c'est quelque chose de spécial. J'avais lu une de ses oeuvres dans le passé et j'ai décidé d'y remédier.
En effet, je l'ai lu suite à une lecture commune, j'ai apprécié le nombre de pages de cette nouvelle mais aussi l'analyse du coup de foudre faite par Zweig. L'écriture est bien, les personnages sont aussi bien à travers leurs vices et leurs caractères. Ainsi Zweig met aussi en avant la dépendance aux jeux qui entraîne de nombreuses conséquences néfastes dans la vie sur la personne dépendant et son entourage.
Pour conclure, un livre à lire pour l'analyse de l'amour et de l'addiction.

Ma note : 7/10
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Ah! le bel usage du passé simple , la langue raffinée pour traduire les émois , les lettres que l'on pouvait écrire avant l'invention des mails ...un régal !

Nous suivons au travers de quarante quatre lettres, la détresse d'une femme ,qui se pense trahie et rejetée par son amant !

N'ayant pas de réponses à ses premières missives , elle s'enflamme, se désespère , pense mourir , continue d'écrire , d'espérer, de souffrir .......

La langue est belle , la jalousie , la détresse amoureuse - sujets éternels -ne sont pas d'un siècle ou d'un autre seul la manière de l'exprimer varie
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Une très bonne nouvelle de Stefan Zweig, prenante et émouvante.
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À l'image du Joueur d'échec et de plusieurs autres romans de Stefan Zweig, celui-ci est aussi court que percutant. Ma lecture m'a tout de suite confirmé le sentiment rencontré lors de ma première lecture de cet auteur, c'est à dire que Zweig aime parler des impulsions, de ce qui peut se découvrir au plus profond de nous, insoupçonnable jusqu'alors.

Globalement, je pense pouvoir dire que j'ai beaucoup aimé cette lecture. J'étais d'autant plus curieuse que le personnage central de l'histoire est une femme, dont on explore la passion soudaine, inexplicable, brûlante, presque vitale. Même si je ne peux nullement me comparer à cette dame (et désolée mais j'espère que les choses vont continuer ainsi), j'ai eu l'impression de facilement la comprendre, je me suis sentie prise à mon tour par ses sentiments et tourments.

Les seuls éléments que j'ai légèrement moins aimés, résident en quelques descriptions que j'ai trouvées un brin longuettes (oui, dans un roman si court, je sais). Je ne dois pas être quelqu'un de très patient à ce niveau-là. Quand on lit un roman qui se veut basé sur l'intensité, tout ce qui n'est pas essentiel, tout du moins à mes yeux, paraît superflu. Surtout lorsque le joueur d'échec évite aussi brillamment ce petit défaut. Bon, j'arrête de comparer, promis.

Pour en revenir à nos moutons, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme est un roman qui se lit vite et bien. Il nous parle de passions mais également d'addiction, de l'inflexibilité de certains penchant dans la nature humaine, autant que de la force qui est capable de se décupler face au désespoir. Voilà une phrase bien mystérieuse... je vous laisse le loisir d'en découvrir le sens aux côtés de Monsieur Zweig si le coeur vous en dit !

Quoi qu'il en soit, ce roman signe pour moi la confirmation d'un auteur que je prend plaisir à lire. Je suis étonnée de ne pas avoir fait sa rencontre plus tôt, mais je n'en regrette rien, il m'en reste beaucoup à lire du coup ! Prochaine étape, même auteur mais changement de registre, avec la biographie de Marie-Antoinette.
Lien : https://www.lesplaisirsdesmo..
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Sans grande surprise j'ai passé un excellent moment en compagnie du narrateur et de la vieille dame anglaise.
Le livre se lit d'une traite. C'est très touchante de voir un auteur du talent de Zweig essayer de décortiquer et de comprendre l'esprit et ma passion féminine. On comprend comment un choix irrationnel peut être naturel et comment la folie devient envisageable.
C'est tout aussi agréable de lire un texte où la femme, au centre du récit, n'est point jugée mais expliquée.
Bref, ce petit chef-d'oeuvre de Zweig mérite toute sa place dans la littérature classique et ne peut qu'être conseillé. Pour 80 pages, personne n'a d'excuses !
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