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sur 82 notes
C'est une histoire d'amour, celle de Roman et d'Ana. Un amour passion émaillé de fêtes, de folies et d'excès, dans le cadre d'une splendide villa avec vue imprenable sur un destin que l'on croyait impensable. Pouvoir enfin maîtriser sa vie en atteignant des sommets intouchables : gare à la chute, car si le paradis est à portée de main, le sol pourrait bien se dérober sous leurs pieds et les entraîner dans une descente aux enfers inévitable.

Si l'académie de boxe lui a appris à se battre, c'est contre des adversaires calibrés : poids, physique, entraînement, tout est mesuré. Mais les sirènes du plaisir et de la découverte sont parfois irrésistibles, surtout quand on a 18 ans, comme Roman, encore catalogué « fils d'alcoolo  ». Un passé qui ne lui a pas vraiment enseigné à lutter contre les pièges que la vie peut parfois réserver. Ayant passé les épreuves haut la main, et connaissant ses capacités, il se rêve déjà en champion invétéré. Des facilités, de nouvelles amitiés qui l'entraîneront à découvrir le monde de la nuit et ses appels à la liberté. C'est lors d'une de ces fêtes saturées de beats syncopés, de bouteilles enivrantes et de substances stupéfiantes qu'il la verra pour la première fois. «  Elle s'appelait Ana et j'ai su dès le départ que ça allait merder  » : sa carrière de boxeur s'arrêtera là.
Elle habite une villa somptueuse avec d'autres personnes aussi jeunes qu'eux, hébergée par un richissime et généreux homme d'affaires qui prendra Roman également sous son aile, contre quelques services délictueux. Cette rencontre que l'on aurait pu croire fortuite ne l'était pas. Ils ont tous une raison d'être là.
Cette intrigue habile nous emmènera sur la route du crime et de la tragédie. Cette épopée amoureuse à la Bonnie and Clyde, «  chevauchée sauvage, la jeunesse et l'inconséquence agrippées à nos flancs  », est écrite à l'encre du rock et du romantisme. Si la passion et la communauté dans lesquels Roman s'engage sont les refuges de sa liberté, c'est pour mieux tomber dans les affres d'une vie torturée et les dangers de ce dont il a toujours manqué : l'amour, le pouvoir et l'argent. Ne sachant pas les apprivoiser, c'est une « parenthèse enchantée  » que sublime Joseph d'Anvers, auteur-compositeur pour Alain Bashung, Françoise Hardy ou encore Miossec. Chanteur avec quatre albums à son actif, il connaît le refrain des Jours incandescents  et des Matins blancs, entre mélancolie nocturne et Jours sauvages, que l'on retrouve dans son « vrai  » premier roman particulièrement convaincant. Envoûtant !
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Il y a cinq ans, l' extrêmement talentueux mais malheureusement pas assez reconnu médiatiquement- auteur compositeur français -Joseph d'Anvers sortait un très bel album Les Matins Blancs, et à cette occasion, on avait eu le chance d' échanger longuement avec lui

Depuis, Joseph n'a pas forcément chomé, utilisant son immense talent d'écriture pour divers projets mais rien d'aussi marquant et de saisissant que ce disque, du moins avant ce début 2020 avec la parution de "Juste une balle perdue", son deuxième roman paru aux éditions Rivages .

Joseph D'Anvers avait tenté une première incursion dans l'écriture il y a dix ans avec "La nuit ne viendra jamais", polar qui était au départ une commande de l'éditeur "Le Tengo" et qui laissait déjà entrevoir un vrai sens du romanesque en dépit de quelques maladresses de style.

Joseph d'Anvers passe largement la vitesse supérieure avec ce roman qui confirme son penchant pour les univers noirs, avec ces jeunes voyous tentés par de l'argent facile et la belle vie ainsi que son penchant pour les destinées romantiques et tragiques.
Car, sans spoiler la fin-on pourra vous dire que la folle histoire d'amour entre Roman, ce jeune boxeur professionnel qui se remet mal d'une enfance brisé et Ana, magnifique jeune femme au passé foudroyé également; ne finira pas forcément comme un conte de fées.

Joseph d'Anvers nous livre une épopée sanglante et tragique à la Bonnie and clyde, avec une jeunesse attirée par les lumières du luxe, et son intrigue qui se déroule dans les belles résidences de la Riviera, nous fait beaucoup penser à "Déja mort", le film d'Olivier Dahan avec Romain Duris et Zoé Felix en 1998.
A l'instar des héros du film de Dahan, ceux de "Juste une balle perdue"- Ronan, Ana et tous ceux de la bande des " anges"- sont des jeunes gens qui aiment l'ivresse de la fête et qui sont emportés par une vague de plaisirs qu'ils jugulent dans la villa dont le propriétaire, Igor, s'avère être aussi inquiétant que bienveillant avec ces protégés. Igor ordonne aussi à ses anges de faire quelques " missions" pour lui, qui est souvent d'aller voler des toiles de maitre dans les très belles villas des alentours et on se doute que ces missions vont finir par mal tourner.

Entre ces belles séquences entre réalisme noir et onirisme mettant en scène ces anges, Joseph D'Anvers se permet quelques flash backs dans le passé de Ronan où les scènes d'humiliation et de brimades étaient légions..

ON comprend mieux alors la personnalité de Roman et pourquoi sa rencontre avec Ana est pour lui autant salvatrice que dangereuse .


"Il régnait là une atmosphère douce, une ambiance cool et paisible, presque silencieuse qui contrastait avec la furie qu'on venait de quitter. On s'est frayés un chemin entre les corps étendus et ivres et la fille m'a signifié qu'on était arrivés."

Joseph D'Anvers maitrise parfaitement la gamme des émotions de ses personnages, et sait doser son sens du rythme Il nous livre un récit aussi percutant, qu' haletant, qui charrie son lot d' adrénaline et d'émotions.

Bien plus maitrisé que son premier roman, "Juste une balle perdue" est une excellente surprise, qui charrie un imaginaire très cinématographique, d'autant plus si on le lit accompagné de la bande son recommandée par son auteur.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre est sublime.
Voilà c'est dit !
On peut s'en aller voir ailleurs.
Mais plus rien ne sera comme avant.
J'ai vécu cette lecture en haletant.
L'air m'a manqué.
Je n'étais pas assez entraînée.
J'ai expérimenté ce road-trip, cet "human-trip" hors du commun comme lorsqu'on pousse trop loin dans l'effort.
Le souffle court.
J'ai l'impression de revenir de l'enfer.
Juste une balle perdue.
Rien que ça !
Et pourtant tout est différent maintenant.

Joseph d'Anvers sait chanter.
Il sait conter. Il sait raconter.
Il sait nous saisir, nous extraire de notre quotidien.
Il sait nous faire prendre parti.
Il sait nous titiller là où ça fait mal.
Parce qu'il veut que l'expérience vaille le détour.
Que les souvenirs restent.
Il veut nous marquer au fer rouge.
Sans souffrance pourtant.
Ce sont les personnages qui souffrent.
Parce qu'ils s'aiment.
Parce qu'ils aspirent au bonheur mais ce n'est pas au goût de tous.

On s'attache à Roman comme à un fils, un frère, un ami.
On lui hurle le chemin à prendre, celui à éviter.
Mais il n'en fait qu'à sa tête.
Normal. Il est amoureux.
Amoureux d'Ana.
Elle, c'est un ange.
Déjà sous l'emprise de pulsions démoniaques, d'un gourou malfaisant.

Ensemble, ils vont construire le bonheur au coeur de ce qu'ils pensaient être le paradis.
Mais qui s'ouvrira sur une déchéance et des prises de risque infinies.
Ils s'enfuiront.
Seuls.
Avec nous.
Et on tremble !

Juste une balle perdue est un roman percutant.
Je le recommande à tous les lecteurs qui n'ont pas peur des anges, de l'enfer et de l'amour.

Merci à Babelio et aux Editions Payot et Rivages qui m'ont permis de découvrir cet auteur-musicien talentueux.
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Deuxième roman de Joseph d'Anvers, plus connu pour être un auteur-compositeur-interprète de chansons, « Juste une belle perdue » est le récit d'une cavale, de la fuite éperdue d'une vie mal embarquée vers une nouvelle vie encore plus mal embarquée : celle de Roman, jeune boxeur à la dérive qui, un soir, vient au secours d'une jeune fille dans une boîte de nuit et intègre une bande de jeunes, dans laquelle se trouve Ana... Ah, l'amore , l'amore !

On retrouve ces ambiances chères à l'artiste : amours maudites et délétères, alcools forts, drogues plus ou moins légales, sexe, rock'n'roll et plus si affinités. Âmes sensibles s'abstenir, on y cogne plus souvent qu'à son tour, et on ne s'en relève pas forcément.

L'intrigue, sans être d'une originalité extrême, se révèle intéressante et haletante, alternant des passages au rythme dense, aux phrases nominales et brèves, et des pauses narratives pendant lesquelles la nature sombre et torturée des personnages est explorée avec précision. On est cependant un peu déçu par une certaine sous-exploitation, d'un point de vue romanesque, des retours en arrière, bien qu'ils donnent un éclairage nécessaire sur le personnage principal.

Le récit est agréable à lire, bien écrit, dans un style à la fois simple et raffiné, poétique souvent, en raison de nombreux adjectifs antéposés, de répétitions comme des refrains et de références, notamment cinématographiques et musicales, plus ou moins explicites (le titre, d'ailleurs, est une référence directe à une chanson de Taxi Girl).

L'ensemble est finalement réussi, la mécanique efficace, et le cocktail fait l'effet d'un véritable uppercut sur le lecteur, encore sonné bien après la dernière page.

Pérégrinateur Littéraire Compulsif KO.
Lien : http://www.facebook.com/Pere..
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Roman fait partie de l'Académie de boxe, un établissement formant les jeunes à devenir de futurs champions. Les entraînements et les combats sont toujours plus durs, la discipline et la rigueur sont des qualités essentielles des sportifs.
Mais, Roman a besoin de souffler un peu et de se relâcher. Alors, pour se relaxer, il sort et fait le mur. Dehors, il côtoie un autre monde, une vie d'alcool, de drogue et de bagarres.
Les résultats à l'Académie s'en ressentent. C'est l'engrenage. Plus les journées sont difficiles, plus le jeune boxeur sort et dérive. Un soir, il fait de nouvelles rencontres qui l'entraînent dans un club éphémère, "Le squat". Là-bas, il y rencontre Ana.
Il le sait, il le pressent mais il ne résiste pas. Il se laisse glisser dans l'univers de la jeune femme. Sa vie s'en trouvera bouleverser.

Paru en librairie le 08 Janvier 2020, "Juste une balle perdue" est le troisième livre et le deuxième roman de l'auteur, lui-même ancien boxeur, guitariste et chanteur.

Le récit alterne entre la nouvelle vie de Roman, et son enfance. Son admission à l'Académie l'a sorti de la misère sociale dans laquelle il vivait. L'établissement lui offre un avenir, un rêve qui se réalise après une enfance difficile.
Sauf qu'aujourd'hui, Roman a besoin de liberté, de vivre autre chose. Sa rencontre avec Ana tombe au bon moment. Mais sait-il dans quoi il s'embarque ? Que connaît-il de cette jeune femme ? Fait-il le bon choix ?
Avec elle, c'est la tendresse et l'amour. le besoin d'être ensemble, tout le temps, est plus fort que tout. Alors son choix est fait.

Un livre dans lequel on parle des conséquences de ses choix, du désir de liberté. le texte est écrit à la première personne. Roman parle, se livre, nous raconte son histoire. Il va droit au but, les souvenirs sont ciblés, le passé est douloureux, c'est un jeune écorché.
Les phrases sont courtes et directes. le récit est fort, parfois dur mais se lit bien et vite. On enchaîne les chapitres, sans s'arrêter, avec l'envie de toujours connaître la suite.

Une lecture que j'ai dévoré, complètement emportée dans le tourbillon de Roman. On est pas loin du coup de coeur.

Merci à Babelio et aux éditions Payot et Rivages pour cette lecture reçue dans le cadre de l'opération "Masse critique" du mois de janvier.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Ca ne pouvait que mal finir La narrateur l'annonce dès les premières lignes.

Effectivement, tout va très vite dans ce livre au rythme maîtrisé. Des descriptions ou des introssuccèdent habilement à des scènes d'action

Roman a connu des débuts difficiles dans la vie puisqu'il est dans un foyer. Il a trouvé une échappatoire dans la boxe mais manque de confiance en lui et en sa capacité à réussir dans ce sport. C'est alors qu'il rencontre Ana.
A partir de là, débute une parenthèse enchantée au paradis, une histoire d'amour dans un univers onirique fait de fêtes, d'alcool et de drogue.

L'enfance de Roman nous est contée en parallèle, au présent de l'indicatif, montrant combien c'est ce passé qui l'a construit, fait de lui ce qu'il est et l'a amené à faire ses choix.

Attention, toute médaille a son revers et l'enfer n'est pas loin du paradis. Les contreparties exigées pour vivre cette vie d'insouciance ne sont pas sans risques ni sans conséquences.

La liberté n'est parfois qu'apparente et à un prix. Vouloir la recouvrer peut entraîner des répercussions que l'on ne maîtrisera plus.

Un roman percutant.
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Joseph d'Anvers, musicien auteur-compositeur a écrit plusieurs chansons pour Françoise Hardy et Alain Bashung notamment , avant de se lancer dans l'écriture littéraire. Juste une balle perdue est son deuxième roman. Et quelle écriture : à la fois crue, violente et poétique.

Roman, cabossé par la vie et les coups de son père violent, vient d'entrer à l'académie de boxe pour devenir champion du monde, son rêve après des années difficiles.

Un soir, il fait le mur et rencontre Ana et en tombe amoureux. Pour les yeux de sa belle, le futur champion va opérer un changement radical dans sa vie.

Commence alors une descente vers une vie facile où se mêlent l'alcool, les rails de coke, le sexe, les soirées insouciantes au bord de la piscine : une fête continue entrecoupée, il est vrai, par quelques visites de villas avec les autres « anges », communauté insouciante abritée dans la villa de luxe d'Igor, trafiquant d'art de haut vol manipulant ces jeunes malmenés par la vie qui voient en lui une figure paternelle et rassurante.

Tout va pour le mieux dans le « meilleur » des mondes jusqu'à ce que tout aille mal, et que cette parenthèse enchantée vire au cauchemar.

Ce roman est à l'image de ses héros, addictif et incandescent. On entre de plain pied dans les choix que fait Roman le narrateur par amour pour Ana et jusqu'au bout on espère une issue à ce piège de la vie facile proposée par un monstre...
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Les premières pages ont été rudes « mais c'est quoi ce langage parlé à 2 balles ». Cette impression que l'auteur a balancé ses mots un peu saoulé, un peu agacé, un peu blasé. Et puis rapidement on tombe dans le piège du langage et de l'argent faciles. Des personnages vrais écornés et fragilisés par la vie, qui la mordent à pleine dents comme des animaux aculés.
Alors on s'enivre de bon coeur, on oublie les horaires. On alterne nuits blanches et jours flous écrasés de soleil. On boit, on fume, on baise, on danse, on se drogue, on vole. On est jeune, beau, bronzé. On est les rois du monde. Mais c'est pas la vraie vie. C'est pour ça qu'on en profite à fond. Et comme toutes ces histoires, forcément ça fini par déraper vers la vraie vie. Celle où on rend des comptes. Ou le jour on travaille et la nuit on dort. Mais le veut-on vraiment ?
Ce roman écorché m'a finalement bien plu. Même si on peut discuter de la qualité de l'écriture. On est d'accord que de toute façon, si l'auteur avait créé des dialogues à la Flaubert pour ce type d'histoire, ça aurait beaucoup moins bien rendu.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Je me suis endormie sur Madame Bovary. Mais j'ai fini ce roman avant de m'endormir.
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Juste une balle perdue de Joseph d'Anvers.
Le 12mai 2021 en format poche aux éditions rivages.
Merci à Alain Deroudilhe.
Premières phrases : » Elle s'appelait Ana et j'ai su dès le départ que ça allait merder.
Tout est allé très vite.
On avait débarqué à la fête vers minuit. »

Ana… Roman..une évidence, deux écorchés qui se croisent et se reconnaissent.
Ils vont s'aimer au premier regard et se tenir par la main, enchainant les soirées où l'alcool et la drogue coulent à flots, où le shoot de vodka et les basses de la techno vous pulsent dans les veines et les tempes. Ces soirées où votre peau n'est que sueur, où les corps se frôlent, se cherchent, se battent.
Ces soirées où le sang et le cerveau sont tellement chargés que rien ne réussit à vous coucher.
Roman est bien vite accepter par la bande d'amis d'Ana, et rapidement il s'installe dans la somptueuse propriété où tous résident, consommant MDMA, LSD et autre joyeuses substances comme d'autres se goinfrent de chocolat et des tartelettes aux fruits.
Mais dans la vie on n'a jamais rien sans rien et Roman va vite le comprendre… pourtant une chose est sûre, jamais il ne lâchera la main d'Ana.

Un roman, dévoré, Joseph d'Anvers m'a complètement embarqué dans son univers. Je les regardait errer dans cette vie où l'on brule la chandelle par les deux bouts, où l'on se couche à l'aube et où l'on se lève à 16 h pour enchainer sur une nouvelle soirée. le calme n'existe pas dans ce roman... Et peu de pauses s'offrent à vous. L'écriture de l'auteur est moderne et son rythme est calqué sur la vitesse du roman. C'est rapide, captivant et la tête me tourne même sans shoot de téquila.

Emma aime :
-Etre embarquée
-Se souvenir de certaines soirées.
-Découvrir encore et encore.


Lien : https://www.instagram.com/le..
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Après une enfance difficile, Roman est promis as une belle carrière de boxeur, mais un jour sur son chemin, il rencontre Ana, et la tous ses rêves vont être bouleverser.

Roman se raconte, entre son passé tumultueux avec un père très violent, et on comprend d'où lui viens la fascination des armes, et son présent très chaotique avec Ana qui viens de rencontrer.
Le récit est vraiment haletant, entre l'émotion d'une enfance difficile, et les conséquences d'une vie a remous très dangereuse et aussi violente à souhait.
On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer, mais surtout, avec la construction de ce roman entre ses deux périodes de sa vie, on comprend facilement pourquoi le personnage principal bascule dans la violence et surtout l'obsession des armes.
On se sent vite embarquer dans le contexte de la vie de Roman, entre la jolie romance et les rebondissements de la petite bande.
On ressent également lui qui n'as jamais eu une vie de famille très équilibrée, qui retrouve dans son groupe, un semblant de famille, qui le rassures et qui le conforte, qu'ils sont là, les uns pour les autres, autant dans les bons et les mauvais moments.
C'est aussi une aventure, qui mêlent des excès d'alcool, de drogues et aussi de délinquance, mais Roman se laisse porter par cette histoire passionnelle et prête à accepter tout.
La fin est comme le livre tellement prenante et assez logique en fin de compte, si on se fie au parcours de Roman, un boxeur qui s'est battu de toutes ses forces aux coups du destin.
Merci à BE.POLAR et aux éditions RIVAGES qui m'ont permis de lire ce livre, j'ai vraiment apprécier ce mélange d'amour et de violence, pour moi c'est vraiment un duo idéal pour passer un excellent moment de lecture.


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