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Un ouvrage –dont un ami m'a très longuement parlé et ensuite prêté…Une lecture impressionnante, qui ne laisse pas indemne !

Ce témoignage de première main est des plus singulières, et ceci à plus d'un titre : Luce d'Eramo, fille de dignitaires fascistes, est partie comme volontaire pour intégrer un camp de travail nazi…Elle voulait se rendre compte par elle-même ; Expérience extrême aussi choisie pour marquer son désaccord avec son père, secrétaire d'Etat, mais aussi avec tout son milieu familial [ à un point difficilement concevable !! ]!

Les éditions du Tripode ont un catalogue exceptionnel, et ces récits personnels de la guerre, ne font pas exception. L'avertissement de l'éditeur est très précieux et explicite ; je le transcris tel quel :

« Nous devons la découverte du présent ouvrage à ce bref passage des Carnets intimes de Goliarda Sapienza : « Fini de lire –Le Détour- de Luce d'Eramo, assurément le plus beau livre de ces dix dernières années et peut-être un chef-d'oeuvre absolu ; cela m'obligera à relire –Si c'est un homme- et –Le dernier des Justes-, pour vérifier ce que je soupçonne. C'est-à-dire que le livre de Luce est le plus actuel sur ce sujet, le plus durement approfondi dans la démonstration de l'aventure nazie, le plus polémique et
courageux ».
La valeur du –Détour- tient de fait autant à ce que vécut Luce d'Eramo durant la Deuxième Guerre mondiale qu'au singulier processus de remémoration dans lequel elle s'engagea par la suite , et dont le livre témoigne.
Les textes qui composent ce récit ont été écrits successivement en 1953, 1954, 1961, 1975 et 1977. Conformément au choix de l'auteure, ils sont présentés dans l'ordre chronologique de leur rédaction, non nécessairement dans celui des événements qu'ils décrivent. La confusion qui en résulte parfois pour le lecteur répond à celle que connut Luce d'Eramo, aux esquives de sa mémoire et aux détours qu'elle emprunta avant de retrouver la cohérence de son histoire. «

On perçoit en effet, à travers ses presque deux années d'expériences atroces et difficilement dicibles dans différents camps, la distorsion et les importantes fluctuations de la mémoire ainsi que la perception du Temps se brouillant…

J'ai alterné cette lecture impressionnante et bouleversante, avec des écrits « plus légers »… car si ce livre est d'une qualité certaine, il n'en reste pas moins, très , très éprouvant à lire…Je reconnais, que j'ai faibli sur le dernier tiers…

Une oppression compréhensible devant la succession des ignominies humaines… même si au coeur de la barbarie, des petits ilôts de camaraderie, d'entraide, de compassion surgissent, redonnent l'Espoir, lorsque tout paraît « foutu » !.

Le ton de ce témoignage est d'autant plus percutant qu'il traite des sujets tragiques, épouvantables, universels de la guerre, de la cruauté humaine, en apportant des réflexions affinées, subtiles, sur le Bien et le Mal… pas la moindre trace de manichéisme mais une analyse des comportements ambivalents victimes-bourreaux…les renversements qui peuvent se faire très vite… L'AMBIVALENCE des comportements des individus en tant de conflit…de survie, en situations extrêmes ! !

« J'avoue que les nazis, je ne les haïssais même plus. Instruments d'un pouvoir qu'ils ne comprenaient pas, ils se donnaient l'illusion de ne pas être des marionnettes par leurs initiatives de cruauté que n'imposait aucun règlement. Les clouer à leur esclavage, tout était là. Ne jamais oublier qu'on leur rendait service chaque fois qu'on désespérait. (p. 361)”

Je dois avouer aussi qu'à plusieurs reprises j'ai apostrophé intérieurement et violemment l'auteure : « Mais pourquoi être retournée volontairement une seconde fois dans les camps de travail nazis « ? « Quelle folie furieuse ? » , « Dans quel but ? »…

En partie éclairée par les mots de Luce d'Eramo reconnaissant ne pas même comprendre totalement ses décisions de l'époque, à tel point que cet ouvrage lui a demandé 25 années d'écriture pour tenter de recoller les morceaux de sa mémoire et dépasser tous les dénis qu'elle avait fini par intégrér !!

« Que tout se soit passé ainsi, je l'ai nié ensuite à moi-même. Il m'a fallu arriver à cinquante ans pour reconnaître que j'avais été rapatriée. Après Vérone, j'ai pris l'habitude de raconter que j'avais été déportée à Dachau avec mes camarades à la suite de la grève, et j'ai fini par m'en convaincre. […] Mes souvenirs se rétrécissent. […] En 1961 seulement, année de « Sous les pierres » […], j'ai osé reconnaître ouvertement que je m'étais engagée volontaire dans un Lager. […] Et après, il m'a fallu encore quinze ans pour admettre que dans les Lager, j'y étais retournée de ma propre initiative «
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Une leçon de résilience qui nous fait relativiser nos déboires actuels tant les épreuves que traversent Luce d'Eramo sont extrêmes. le point de départ est déroutant. L'auteure, issue d'une famille fasciste avec laquelle elle se dispute, décide d'aller voir à quoi ressemblent les camps de l'Allemagne nazie, histoire de démontrer que le Troisième Reich est à la hauteur de ses convictions. Elle déchantera rapidement. de lager en lager (p79), elle découvre l'horreur nazie et devient plus qu'une résistante : une opposante idéologique au système totalitaire. Elle ne craint pas de braver les chiens qui la menacent, d'affronter la foule qui la traite d'espionne ou de collabo, et même de fomenter une grève chez IG Farben ! Sa force de caractère en fait une survivante. Ni la mort-aux-rats, ni le froid, ni le mur qui l'assomme, ne la tueront. On a beaucoup écrit sur les camps. Ici, trois choses m'ont subjuguée : son jugement sur la société des hommes (« le K-lager n'était pas une réalité autre, mais seulement une exaspération inouïe de l'ordre extérieur »), son analyse de la mécanique nazie (« la haine contre les nazis devenait une passion exclusive et non un facteur de cohésion sociale entre internés ») et l'introspection sans concession qu'elle entreprend pour retrouver son passé, et sa santé mentale (p320-.400) Une auteure à découvrir après Levi, Semprun, Arendt ou Kertész.
Bilan : 🌹🌹🌹
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Ce qui m'a attiré vers ce livre c'est la mention sur la 4ème de couverture de : « élevée dans une famille de dignitaires fascistes, partit de son propre chef en Allemagne en 1944 pour intégrer un Lager, un camp de travail nazi. »
Voilà qui est surprenant….
C'est donc le récit effectué à postériori de Luce d'Eramo des années après les évènements.
Un livre étrange, déroutant...
Par l'ordre du récit d'abord. Celui-ci ne respecte pas la chronologie. On débarque dans un camp de transit , « Thomasbraü » dans lequel des étrangers volontaires attendent une nouvelle affectation ou un rapatriement. Luce s'est enfuie du camp de Dachau. Puis on bascule à Mayence lors des bombardements alliés. Elle sera d'ailleurs si grièvement blessée qu'elle restera handicapée. Ensuite, elle nous transporte lors de son arrivée au camp de travail. Enfin, elle revient sur son travail de rédaction, les tours que sa mémoire lui joue, son retour en Allemagne après un 1er rapatriement. Tout ça est confus, embrouillé.
Mais ce qui m'a vraiment gênée c'est la personnalité de cette jeune fille. Elle a 17 ans. Son choix peut éventuellement se justifier. Elle ne se prive pas de le faire d'ailleurs : elle veut aller voir par elle-même si tout ce qu'on raconte sur les camps est vrai. Mais son attitude excessive, provocatrice à l'endroit des nazis m'a semblé difficile à avaler. C'est peut-être vrai. Elle constate que dans les camps il n'y a que de petites gens. Que son arrogance indique immédiatement son milieu d'origine. Ceci explique peut-être pourquoi elle exige de rencontrer le responsable du Lager, qu'elle réclame des cuvettes pour la toilette qu'elle obtient, qu'elle affronte les chiens… Elle prend du poids... Si.
Je ne sais pas… Elle est si gaie… Organise une grève.
Dans la 4ème partie, introspective, elle précise que lors de la rédaction de certaines parties elle était sous l'influence de drogues, drogues destinées d'abord à soulager ses douleurs. Ceci explique peut-être cela.
A lire les critiques élogieuses, je suis passée à côté.
Je n'ai pas compris son, ses combats. Elle se vante par moment d'être une fasciste, à d'autres elle tait qu'elle était volontaire.
Je n'ai pas compris son obstination à retourner en enfer.
Ses camarades ? Ce sont des compagnons d'infortune surtout. Pas des amis.
L'écriture est agréable, je le reconnais.
Challenge Multi Défis 2021
Challenge Les jeux en fol..littérature V
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J'ai terminé la lecture du "Détour" au soir de la première journée de confinement et j'associe étroitement ce que je retire du livre à la période qui s'ouvre pour nous tous, quoique l'un et l'autre semblent à première vue fort éloignés.
En se donnant pour objectif de revenir sur son passé de guerre de 43 à 45, Luce d'Eramo se livre à un subtil jeu de miroir avec elle même, dans une introspection littéraire d'une sincérité absolue. Elle nous conduit ainsi à examiner cet étranger que nous sommes à nos propres yeux et dans ce temps inédit que nous traversons, ce pari aux allures d'épopée n'est pas inutile.
Ce livre est ainsi un chef d'oeuvre, par la personnalité de l'auteur, par le récit, par l'écriture.
Luce d'Eramo est restée toute sa vie cette adolescente de 17 ans issue de la bourgeoisie fasciste italienne, en interrogation sur son milieu d'origine, qui décide à la fin de l'été 43 d'aller vérifier par elle même ce qui se passe dans les camps de travail en Allemagne. D'une force de vie à toute épreuve, avec le souci constant de distancier la réalité par la bonne humeur, avec le refus de la peur dans toutes les circonstances, elle est une figure hors du commun. Sa démarche est unique et personnelle car elle est confrontée dès 1945 à l'épreuve de sa propre identité, est- elle la résistante du läger à l'épreuve de Dachau, ou la
fille de bonne famille qui revient au bercail?
Cette interrogation qu'elle portera longtemps de 1953 à 1977, structure totalement sa mémoire et son écriture. Elle nous livre ainsi un récit déconstruit, qu'elle reconstruit progressivement dans un dialogue avec le lecteur, devenu le prolongement d'elle même.
Plutôt que le suivre pas à pas, nous allons reconstituer son périple, du camp de travail de Höchst- Franckfort et des usines IG-Farben en septembre 43 à son retour définitif en Italie en décembre 45.
Il ne s'agit par d'un aller retour mais bien de parcours multiples ou sa recherche d'identité prend forme. Elle est rapatriée une première fois à Vérone en aout 1944, elle y rejoint volontairement des prisonniers encadrés par les SS pour reprendre le chemin du camp, et pour réussir cette fuite, elle renonce à son identité qui l'aurait protégée. Ce deuxième départ la conduit à Dachau dont elle s'évade pour rejoindre le camp de Höchst- Franckfort, qu'elle quittera pour Mayence d'où elle reviendra invalide.
Elle n'écrit son passage à Dachau qu'en 1977, son analyse de cette "distorsion" nous livre en fin de récit, des pages sublimes, Luce devient Lucia, le je s'efface pour la 3ème personne.
Son écriture enfin est à la mesure du personnage, la réalité de l'ordre nazi à l'agonie dans cette fin de guerre est évoqué sans pathos, dans une langue simple et fluide avec le souci d'imposer le tragique dans sa dimension quotidienne.
Pour évoquer la terreur nazie, bâtie sur la peur, les mots de Luce se fondent dans un minimalisme de la vie, pour mieux éclabousser l'horreur qui transpire, au plus près des sensations et du corps, elle voit, elle sent , elle touche, elle fait comprendre que l'anomalie devient l'ordinaire.
Ce livre est un hommage à la fuite, non pas celle des lâches et de la peur mais celle de la recherche du sens et du combat.
Je vous invite fortement à placer ce livre dans vos listes!
Prenez soin de vous! Bonnes lectures, bon confinement!
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Je me suis lancée dans «Le détour» sans trop savoir pourquoi mais je sais pourquoi je l'ai continué... Dès la première page j'ai été happée par l'écriture charnelle de Luce D'eramo, une écriture violente qui fait ressortir les bruits, les odeurs, les sensations des terribles Lager nazis. J'ai été bousculée par l'héroïne, jeune fille fasciste, volontaire pour s'engager dans ces camps de travail, une jeune fille pour laquelle on pense ne pouvoir ressentir aucune sympathie mais qui vibre pourtant d'humanité. Lucia raconte son expérience, les conditions de travail, elle est petite bourgeoise et pourtant tente d'interagir avec ceux qui ne sont pas privilégiés. Elle ne réussit pas toujours, elle n'arrive pas toujours à oublier ses préjugés... et c'est là que le roman bascule, passe à une narratrice extérieure qui interroge le lecteur et surtout ses propres actions passées, et propose alors un travail de mémoire intime et bouleversant.
«Le détour» se lit dans l'urgence, avec frénésie, celle qui transparait chez celle qui doit survivre, celle qui perce chez celle qui doit comprendre.
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Récit d'une distorsion, témoignage d'une lucidité accablante, sans repos, sur les camps de travail et de concentration,  précieuse autopsie des façons dont on se reconstruit et surtout dont on affronte le serpent social. Livre indispensable sur la valeur de l'expérience, les apories de l'individualité, les difficultés de la solidarité, le détour se révèle surtout saisissant par la sensibilité  si particulière, fine et sans concession, de Luce d'Eramo.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Je suis consterné par ce livre que je me suis forcé à finir: récit mégalomaniaque et égocentré, hors de toute réalité, qui manque de souffle pour nous faire oublier, malgré ses outrances, que Luce d'Eramo n'est qu'une fasciste fière d'être une "enfant" de la république sociale italienne. Elle ne nous parle que d'elle, qui, avec une facilité déconcertante, est autant adulée et écoutée par les nazis jusqu'en 1945, que par les membres des troupes d'occupation par la suite. le pire dans cette affaire, c'est que son éditeur, dans sa note d'introduction, nous invite à relire Primo Levy pour "vérifier que le livre de l'd'ERAMO est plus actuel et plus approfondi sur le sujet de l'aventure nazi".
Un véritable acte de révisionnisme.
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Si le début m'a plu, je me suis forcée à lire ce roman ennuyeux. et j'ai dû renoncer à le lire jusqu'au bout alors qu'il ne me restait qu'une cinquantaine de pages.
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Alors qu'elle mène une vie privilégiée dans l'Italie de Mussolini et fait partie des jeunesses fascistes, la jeune Luce d'Eramo veut vérifier par elle-même si les rumeurs sur le régime nazi sont avérées. En février 1944, à 18 ans, elle se porte volontaire pour rejoindre un camp de travail en Allemagne, et est affectée dans une usine de chimie. Sa conscience s'éveille alors, et elle est scandalisée par l'exploitation des travailleurs. Polyglotte, elle se lie d'amitié avec des Russes, des Polonais et quelques Français, et ensemble, ils organisent une grève. Plus tard, lors d'un retour forcé en Italie, elle monte dans un convoi de déportés, direction Dachau d'où elle s'enfuit à l'occasion d'un bombardement. S'en suit une vie clandestine, de ville en ville, jusqu'en février 1945 où, à Mayence, elle est gravement blessée dans l'effondrement d'un immeuble. La colonne vertébrale brisée, les jambes paralysées, elle est finalement renvoyée en Italie.

La nouvelle traduction de Corinne Lucas Fiorato permet de redécouvrir ce best-seller italien, paru en 1979. le récit ne suit pas l'ordre chronologique, ce qui est parfois déroutant. Il est en effet composé à partir de différents souvenirs revenus à la mémoire de Luce d'Eramo au fil de sa vie. Au-delà de ses aventures durant la Seconde guerre mondiale, il retrace aussi la vie riche de cette écrivaine, auteure de nombreux essais et romans politiques. Un bel autoportrait d'une femme d'un courage inouï et à la vie peu commune.
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Bouquin hors norme d'une autrice hors norme.
Luce d'Eramo a rassemblé ici quelques textes écrits à différentes périodes entre 1953 et 1977, relatant des souvenirs de l' incroyable parcours que fut sa vie pendant la seconde guerre mondiale, de 1943 à 1945. Impossible de résumer un tel parcours en quelques lignes !
Fille de fascistes italiens hauts placés, fasciste elle aussi, elle commence à s'interroger sur ce régime à la chute de Mussolini et décide d'aller voir sur place ce qui se passe : elle s'engage comme travailleuse volontaire dans un camp allemand. Pas banal pour une fasciste !
L'éclairage qu'elle donne des camps est tout à fait original. Pour moi, camp allemand signifiait surtout extermination des Juifs et chambres à gaz. d'Eramo nous apprend qu'il y a plusieurs sortes de « lager » et dans son camp de travail, elle vit dans des conditions déplorables, certes, mais semble plutôt libre. Etrange.
Cette impression bizarre est renforcée par le fait que ces récits ne suivent pas l'ordre chronologique. Je me suis parfois demandé quel était son véritable statut, pourquoi elle était là. Car elle entame chaque récit sans introduction aucune, sans transition, et décrit sa vie quotidienne avec ses compagnons sans la relier à la situation politique. Elle montre que ce qui préoccupe ces malheureux, c' est moins l'espoir d'être libéré que d'avoir une croûte de pain à grignoter. Et le rire retentit souvent dans ces baraquements ! Luce est un personnage déroutant, doté d'une énorme volonté qu'elle met au servive des autres, mais est capable aussi de comportements très égocentriques et imprévisibles.
Tout cela donne un ensemble assez confus, d'autant plus qu'elle avoue, dans son dernier récit, qu'elle a omis de raconter plusieurs événements : cela devient un puzzle plein de trous. Frustrant ! Cette dernière partie, la plus longue, fut aussi pour moi la plus ennuyeuse. Luce essaye de voir clair en elle-même, mais n'y arrive pas vraiment. Les phrases tournent en rond dans un verbiage sans fin. Elle tente d'expliquer qu'elle a finalement compris que la lutte collective qu'elle a menée n' a pas servi à grand-chose, et que c'est individuellement qu'il faut se battre dans la vie.
Personnalité déroutante donc, qui condamne fermement le comportement des nazis, ne condamne pas vraiment les sous-hommes qui effectuent ces actes monstrueux, car ce sont aussi des victimes , et ne pipe jamais un mot sur le fascisme lui-même.
Si j'ajoute que son style n' a rien de remarquable, on aura compris que je ne lirai pas ses autres romans.
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