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EAN : 9782847203721
250 pages
Gaïa (05/02/2014)
3.51/5   67 notes
Résumé :
1500. Deux ans après l’ouverture de la route des Indes par Vasco de Gama, l’armada de treize nefs et caravelles commandée par Pedro Álvares Cabral s’engage elle aussi en direction du cap de Bonne-Espérance.
João Faras, médecin et chirurgien du roi de Portugal, cosmographe, est embarqué dans l’aventure. Il est amené à dessiner le contour de côtes jusqu’alors jamais observées, espérant ainsi contribuer à l’enrichissement du très convoité Padrão Real, la carte d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Moi, vous me connaissez, il en faut beaucoup pour m'impressionner…

He bin, les gars qui sont partis traverser les océans sans savoir pour combien de temps ils partaient, et ce qu'ils allaient trouver au bout du bout du monde… Bin je leur tire mon chapeau.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu une caravelle en vrai… je ne parle pas de celle qui faisait l'orgueil de l'aéronautique française quand on était mômes (enfin moi…) mais de cette coquille de noix sur laquelle les marins de la fin du XVe siècle s'entassaient pour aller découvrir si l'Afrique avait un bout ou si les Indes étaient plus près en partant vers l'Ouest.
Tout ça avec des cartes incomplètes, des boussoles astrolabes ou sextants en bois. Ca force pas l'admiration ça, Madame ?

Bon allez je parle du livre. Reçu des Editions Gaïa dans le cadre de l'opération masse critique, merci Gaïa, merci Babelio, merci Christine (mon facteur), l'objet livre est séduisant.
Je ne connaissais pas les Editions Gaïa mais j'apprécie la qualité de leur travail sur l'aspect esthétique de ce volume. Belle couverture à rabat avec une jolie photo et reproduction couleur d'une carte de l'époque en 2eme et 3e de couverture. Au dos, je découvre que Bruno d'Halluin habite à deux pas de chez moi. Comme il a un an de plus que moi, on a même peut être été copains de lycée… (oui je sais, on s'en fout) Je découvre aussi qu'il a écrit un premier roman qui a été primé et qui parle déjà de découvertes…(Jon l'Islandais)

L'histoire ? Allez lire la critique d'Accalia, elle est bien faite. (je parle de la critique, Accalia j'en sais rien, mais j'aime bien ses chaussures…)

Je vous le fais court, c'est l'histoire d'un cartographe juif espagnol reconverti en médecin catholique portugais qui embarque en 1500 pour confirmer la route des Indes ouverte par Vasco de Gama. Il est malade en mer, il se prend une tempête, le scorbut, les maures et autres calamités. Ils partirent une centaine, ils revinrent une dizaine… C'est la partie la plus passionnante. Au retour, l'ami Joao jure que plus jamais…
Dans une deuxième partie, on a affaire à un trafic autour d'une carte du monde, et la troisième est axée sur la peste et le pogrom des juifs.

Tous ces faits ont réellement existé et l'on apprend plein de choses grâce au « petit précis historique » glissé en fin de livre. C'est peut être un peu scolaire mais très instructif.
On se rend compte à posteriori que la plupart des protagonistes ont réellement existé et ont réellement vécu tout ça. Comme quoi Bruno d'Halluin n'a aucune imagination… ;-)
Je rigoooole Bruno… mon vieux copain de lycée…!!!
Le style n'a rien d'extraordinaire mais léger et fluide, ça passe tout seul.

Au final, une découverte sympa… pas de la grande littérature mais, à l'occasion, j'essaierai de lire Jon l'Islandais parce que, quand même, ces gars qui partaient en mer sur leur coquilles de noix… Oui, je sais, je l'ai déjà dit…
Alors si ça ne vous fait pas peur, embarquez avec Joao, l'égaré de Lisbonne.

« C'était au temps où l'on osa enfin s'éloigner des côtes et s'enfoncer dans la mer ténébreuse »…
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Un livre hommage aux portugais qui ont découvert le monde malgré les innombrables dangers qui les guettaient sur les océans.
Ici l'auteur s'attarde sur une histoire de vengeance sur fond de cartes maritimes , objets immensément précieux à cette époque. Je me suis attachée à Joao et tous ses malheurs même si la dernière partie du livre était relâchée.
Une vie de anti-héros voyageur très instructif.
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C'est une agréable surprise que la lecture de ce roman historique sur les découvertes et l'établissement des routes maritimes par les portugais. Avec L'égaré de Lisbonne, Bruno d' Halluin s'empare de faits historiques véridiques et très bien documentés pour évoquer les conquêtes âprement disputées entre Espagne et Portugal.
Roman d'initiation qui met en scène Joao Faras, médecin et cosmographe, nouveau converti, qui embarque dans une expédition menée par Diogo Dias. Au travers de cette aventure, on croise Amerigo Vespucci, Pedro Cabral, sont évoquées toutes les découvertes de ce début de seizième siècle. L'intrigue est bien menée, l'écriture très fluide et le héros n'est pas si lisse que cela, ses failles le rendent d'autant plus humain. J'ai aimé également la justesse des réactions des personnages (vis à vis des esclaves considérées à l'époque comme des marchandises) et la petite histoire s'imbrique parfaitement à la grande histoire.
Ce roman peut tout à fait convenir à des amateurs d'aventures et on y apprend énormément sur la voile et la cartographie, domaine exclusif du roi.
Un bon moment de lecture.
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Vous en avez assez de la grisaille parisienne ? Embarquement immédiat pour des terres inconnues, au siècle des Grandes Découvertes. Bien sûr, il faudra vous armer de patience (eh oui, il faut plusieurs semaines pour atteindre les Indes en contournant l'Afrique, surtout si on fait une petite escale au Brésil au passage...), de courage (pour affronter les tempêtes, les maladies, la faim, l'ennui, les caprices du pilotes mais aussi les attaques des sauvages, au cas où les marins auraient l'idée saugrenue de débarquer pour se dérouiller un peu les jambes), et d'une bonne dose de foi (en vous-même, en vos instruments - loin d'être précis et fiables à cette époque -, en la solidité de votre rafiot, en l'humanité, en Dieu aussi, ça peut toujours servir en cas de vilaine tempête).

Plus sérieusement, voici un roman historique original et très bien documenté, comme l'atteste l'annexe en fin de volume. le travail des éditions Gaïa est également remarquable en ce qui concerne la confection du livre, avec le splendide Padrão Real reproduit en 2e et 3e de couverture. L'auteur parvient sans peine à nous entraîner dans son histoire grâce à sa plume légère et à son style délicieusement suranné, parfaitement adapté à la parlure un peu précieuse de ce cartographe-médecin malgré lui qui fait face avec effroi au manque de raffinement de ses camarades de navigation.

Habilement construit en triptyque, ce roman vous emmène de ce périlleux voyage maritime (dont bien peu reviendront, et pas tout à fait aussi insouciants qu'à leur départ) à l'épidémie de peste qui ravagea Lisbonne et conduisit au massacre des juifs de la capitale (leur implication dans la propagation de l'épidémie ne faisant manifestement aucun doute pour les Lisboètes), en passant par une aventure rocambolesque au cours de laquelle le héros se voit chargé de dérober le Padrão Real, presque aussi bien gardé que les bijoux de la couronne.

Si les personnages secondaires manquent un peu d'épaisseur et d'originalité (l'esclave rusé, le marin bourru, le patron de taverne louche, le soldat débauché...), le héros se révèle assez attachant, bien qu'il puisse aussi se montrer fort agaçant par moments en raison de ses atermoiements et de ses jérémiades répétées. L'intrigue, quant à elle, est plutôt bien construite et rythmée.

Enfin, l'auteur a judicieusement intégré à son ouvrage certains éléments qui ont davantage de résonance à notre époque, par exemple le stress post-traumatique dont semble souffrir le héros, et que, bien évidemment, personne au XVIe siècle ne semble comprendre, la tolérance envers l'adultère, mieux accepté de la part des hommes que de celle des femmes, ou encore la description édifiante du pogrom des juifs, éternelles victimes de l'obscurantisme et de la haine de l'autre.

Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération "Masse Critique". Merci à Babelio et aux éditions Gaïa.
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Je n'aurais jamais pensé qu'une telle aventure pouvait me captiver au point d'en oublier de dormir! Ici on voyage dans le temps ( ça se passe autour de 1500) et dans l'espace ( on découvre des continents, des îles, des cartes...) le roman est bien construit autour d'un personnage central Joao Faras, médecin un peu raté, Il raconte sa vie à Lisbonne, entre sa femme et ses deux jeunes filles, et ses aventures à bord d'une nef sur laquelle il partage découvertes, tempêtes, maladies et autres mésaventures!
A lire absolument même si l'océan nous fait peur!
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critiques presse (1)
Actualitte
06 juin 2014
L'ensemble se lit sans difficultés tant le style est fluide et agréable, reste convaincant même si les autres personnages manquent un peu d'étoffe et de profondeur.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Au retour de mon horrible voyage, j'avais senti sous mes pieds, avec un énorme soulagement, la fermeté du sol. Après les affres de la mer, je m'en étais remis à la protection de la terre. J'allais souvent marcher dans la campagne proche, au-delà des remparts. Là, le vent ne servait qu'à faire tourner les moulins, la pluie à abreuver les vignes et les oliviers. Parfois je me déchaussais, afin de mieux sentir la terre sous la plante de mes pieds.
Mais la terre protectrice se dérobait, trahissait ma confiance, me menaçait même.
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Je laisserai peut-être ma peau en mer, aux Indes ou dans une île perdue, mais au moins j'aurais vécu.
Rien ni personne ne m'empêchera de partir où je veux. Et ceux qui restent à terre n'ont qu'à prier pour nous.
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je me remémorai les mots du philosophe athénien Anacharsis, à qui l'on demandait si les vivants étaient plus nombreux que les morts.
"Dans quelle catégorie, répondait-il, placez-vous ceux qui voent sur la mer ? "
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J'eus ainsi l'occasion de visiter la cabine de ce prétentieux d'Amerigo Vespucci . Il nous montra son astrolabe personnel, au laiton si rutilant que je pensai qu'il servait davantage pour la montre que pour prendre des mesures. D'ailleurs ses cartes marines étaient comme neuves. Sur le Bate-Cabelo, nous avions un astrolabe plein de vert-de-gris et des cartes déchirées. Bref, du matériel qui avait navigué.
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Gonçalo Sanchez avait survécu à son naufrage. Il faisait partie de ceux qui pour l'heure survivaient à notre voyage. S'il ne devait en rester qu'un, ce serait lui. Derrière lui, des dizaines de morts, qui n'avaient pas eu son instinct de survie, formidable et animal. Combien d'autres périraient en ce siècle naissant ? Quel peuple de dégénérés la route des Indes pourrait-elle engendrer ?
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Vidéo de Bruno d` Halluin
À l'occasion du festival international 2019 du livre et du film "Etonnants Voyageurs" de Saint-Malo, rencontre avec Bruno d'Halluin autour de son ouvrage "Juste le tour du monde" aux éditions Gaïa.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2306727/bruno-d-halluin-juste-le-tour-du-monde
Notes de Musique : Youtube Audio Library.
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