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3,76

sur 513 notes
J'ai lu ce bouquin dans ma voiture avec mon système Bluetooth de compétition, ça passe par mon portable « Iphone 5 » pour raisonner dans la radio de ma « Mercedes Renault Twingo »… Comme ça je peux conduire en même temps…Tant que tu n'es pas sur l'autoroute ça va, après il m'a un peu gonflé le gars en me répétant : « le rêve du vieux » et le »fil du labyrinthe » toutes les une minute… alors petit à petit je me suis laissé bercer par sa voix monotone, jusqu'à piquer du nez et faire un micro roupillon…

Ohhhhh bijou… la rambarde me faisait de l'oeil, le trouillométre au fond du calebar, je pince mon zizi pour que ça arrête de couler…

Au bout d'un moment tu t'y fais à Jean, en gros il te parle de l'univers comme tous les autres avant lui, change deux trois mots pour ses fans, fait un peu de poésie toute douce… Par contre n'écoute pas ACDC, ça va péter la magie du truc… en outre un lait fraise avec une petite laine au coin du feu, et Aria en fond sonore, là tu es pile dans l'ambiance…

Non mais c'est que j'enchaine les bouquins du même genre, avec atomes, Big Bang, trous noirs, dieu et tout le tralala… Et comme j'ai une mémoire de poisson rouge j'oublie, alors je varie les auteurs sur un même thème ce qui me permet de retenir les grandes lignes… Ensuite j'en parle à tout le monde… surtout à choupette… les autres, ça fait longtemps qui ne veulent plus me parler…

- Eh eh eh
- Mmmmmmmmmmmm, quoi…
- Tu savais pour les aurores boréales ?
- P'tain mais ta gueule je dors…tu me saoules avec tes conneries sur l'univers
- Rhôoooo

- « Eh eh mon « petitsoucid'amour »
- Ouiiiiiiinnnn ouinnnnnnnnnn…
- Putain mais t'es comme ta mère, on peut rien te demander à toi non plus la nuit…
- Ouinnnn ouinnnnnnnnnnnnnnnnnn
- Bon ta gueule maintenant, ça va deux minutes…

- Ehhhhhhhhhhh
- Mais quoi putain…
- Il y a ta fille qui chiale
- Ohhh mon amour, ma doudounette, mon pauvre petit bébé…

Un petit coup de nichon et c'est fini…

La morale c'est que, plus tu lis des bouquins, moins t'es con, mais moins tu bouffes des nichons…Chienne de vie….

A plus les copains
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" La vie est un songe et le mieux est d'en rire "

Peut-être , Monsieur d'Ormesson , mais aujourd'hui , je songe que le bonheur de vous avoir lu et écouté se "change en souvenir " et, je n'ai pas envie de rire ...
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«Chacun sait que, si tout roman est une histoire qui aurait pu être, l'histoire elle-même, d'un bout à l'autre, est un roman qui a été. Mais ce n'est pas seulement l'histoire qui est un roman, et le plus extraordinaire qui soit. l'univers tout entier avec tout ce qu'il contient est un roman fabuleux. C'est pour cette raison, et non pour attirer le chaland, que les page que vous lisez se présentent sous la rubrique : roman»

Cette justification de Jean d'Ormesson est nécessaire, car en effet c'est plus une sorte de bilan, de confession et d'interrogation existentielle que nous parcourons. Erudit non spécialiste, il dresse une histoire de la philosophie et des sciences, pour mieux en arriver à l‘inéluctable conclusion : point de réponse à ce questionnement inhérent à la condition humaine : pourquoi?. Les sciences tentent de percer le mystère :

«longtemps le roman de l'univers a été un secret. Grâce à la science, le secret s'est changé en énigme».

La philosophie élabore des échafaudages logiques d'hypothèses, mais nul ne détient la réponse unique qui donnerait un sens à la destinée humaine, que ce soit dans sa dimension collective ou individuelle. L'univers n'est d'ailleurs l'objet d'‘une interrogation que depuis l'apparition de la pensée :

«on dirait une blague : treize milliards cinq cent millions d'années ne trouvent un début d'explication, longtemps sous forme de délire, que depuis l'apparition de la pensée, il y a quelques dizaines de milliers d'années. Et un tableau d'ensemble - toujours contestable, mais enfin à peu près cohérent - remonte à peine à cent ans» .

L'une des clefs du mystère est le temps. Temps qui passe, temps à venir, même pas fiable dans sa constance depuis Einstein et l'école relativiste, départ de tout ou pré-existant à l'univers. L'homme le subit de façon complexe :

«nous en sommes prisonniers. Passagère et précaire, affreusement temporaire, coincée entre un avenir qui l'envahit et un passé qui la ronge, notre vie ne cesse jamais de se dérouler dans un présent éternel- ou quasi éternel- toujours en train de s'évanouir et toujours en train de renaître»

L'ultime question est celle de la mort, seul point commun entre tous les êtres quels qu'ils soient. Les religions l'ont accommodée à leurs sauces, entraînant dans leurs cosmogonie des cortèges d'armées et de militants prêts à en découdre.
Agnostique, l'auteur confesse son ignorance, et, en temps qu'amoureux de la vie, conscient des privilèges qui lui ont facilité la tâche, attend sans hâte, mais sans angoisse, le moment de la révélation ou du néant.

L'intérêt principal de ce «roman» est la synthèse accessible et agréablement rédigée de l'ensemble des grands courants philosophiques et des théories successives de l'univers, que nous présente l'auteur, en un testament optimiste et lucide
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Un regard faussement naïf sur le monde dans lequel nous évoluons, des analyses comportant juste ce qu'il faut d'érudition, des questions vieilles comme l'humanité auxquelles Jean d'Ormesson -à défaut de leur apporter les solutions qui conviennent- nous livrent ses états d'âme et ses réflexions, bref un livre passionnant qui, sans être ni un essai philosophique ennuyeux ni un traité d'astrophysique, remet un certains nombre de valeurs et de principes en perspective. A lire et à relire.
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1ere phrase
Un beau matin de juillet, sous un soleil qui tapait fort, je me suis demandé d'où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette Terre.

Pour une fois, je commence par la première phrase car elle se trouve expliquer le contenu de ce roman.

Dans la première partie, intitulée « Que la lumière soit ! », le rêve du Vieux (suivant votre inclinaison, vos croyances il aura un nom différent) et le fil du labyrinthe s'entrelace pour raconter la création du monde… ou du moins des versions évolutives de cette création. C'est assez fascinant. On y voit l'évolution du monde et la montée en puissance de la science qui peu à peu permet d'expliquer certains phénomènes. En parallèle le Vieux observe et commente. C'est un bon rappel de l'évolution des sciences et de la philosophie. C'est tendre et ironique. C'est bien écrit.

Néanmoins, c'est très occidentalisé, quid des autres visions du monde et de leurs connaissances scientifiques. C'est certes intéressant de revoir les différentes théories scientifiques et les doutes des hommes tels que Darwin. Mais est ce nécessaire pour la démonstration d'étaler les chiffres et les données, mais pourquoi ne pas parler de toutes les tracasseries subies par ces hommes de science du fait de la religion. Il y ait fait une vague mention des US mais c'est très rapide comparé à la définition d'une année lumière, de la vitesse de cette lumière (8 mn pour venir du soleil à la Terre)… Je regrette ce choix très politiquement correct. Je trouve que cela aurait donné plus de force à sa démonstration. Enfin voyons ce que nous réservent les autres partis avant de tirer une conclusion sur ce roman.

Quelques phrases de cette première partie.

D'où nous venons ? de très loin. Derrière moi ; il y avait des fleuves de sperme et de sang, des montagnes de cadavres, un rêve collectif et étrange qui trainait sous des cranes, dans des inscriptions sur des pierres ou du marbre, dans des livres, depuis peu dans des machines – et que nous appelons le passé. Et des torrents, des déserts, des océans d'oubli.

La science d'aujourd'hui détruit l'ignorance d'hier et elle fera figure d'ignorance au regard de la science de demain. Dans le coeurs des hommes, il y a un élan vers autre chose qu'un savoir qui ne suffira jamais à expliquer un monde dont la clé sécrète est ailleurs.

La seconde partie (pourquoi il y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?) est dédiée à la genèse de ce livre. Il y est question de la nature du temps, de la mort, du mur de Planck (mini espace avant le big bang). L'auteur nous livre ses gouts, ses questionnements à l'origine de ce livre. Il nous fait part de ses doutes sur l'existence d'un dieu mais en même temps sur son espérance que peut être quelqu'un ou quelque chose existe car le monde en perdant la foi aurait aussi perdu l'espérance. C'est sans doute réducteur puisque l'auteur ne parle pas de l'impact des religions même s'il ne nie pas les aspects négatifs de ces religions. Il parle d'un point de vue macro et on peut être d'accord sur la disparition de l'espérance mais attendre un lendemain qui n'existe pas. Est-ce la seule solution ? Et puis si cela finit par signifier qu'il ne faut rien changer et tout subir…

In fine, un livre intéressant qui révèle beaucoup de l'auteur. C'est le livre d'un homme qui a été gâté par la vie. Peut être est ce aussi les questionnements d'un homme et de ses pensées à la fin d'une vie aisée. C'est un mélange de savoirs sur l'évolution de la science, de ses tâtonnements et de ses éclaircissements. Il y est aussi question de philosophie.

Par contre je regrette que ce livre soit autant focalisé sur l'occident. Je trouve vraiment réducteur de ne voir le monde de ce seul coté.
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Chaque livre de Jean d'Ormesson est un véritable big bang : le monde naît (ou renaît) sous nos yeux et nous vieillissons tout d'un coup de "quelques" années supplémentaires (environ 35 millions...) Différent d'un roman, c'est à la fois un étonnement philosophique (cf le livre de Jeanne Hersch), un hymne à l'univers (cf Teilhard de Chardin) et une époustouflante démonstration pédagogique de ce que devrait être une culture bien comprise : non pas de pénibles acquis scolaires qui nous privèrent de ballades à vélo, de sorties avec les copains, et de temps pour lire (quoique certains profs de maths bien indulgents me laissèrent lire "Les Misérables" sous le livre de cours), mais une admiration et un amour durables pour la vie, sachant que rien ne dure jamais, ni les bons moments ni les mauvais et que c'est cette alternance de joies et de chagrins qui construit un être humain et en fait un "Homme" (merci Kipling). Jean d'Ormesson vient nous rappeler en ces temps de sinistrose entretenue que la joie de vivre est aussi une conquête de chaque jour. de plus, il sait expliquer très clairement des notions souvent fort compliquées. Un léger bémol toutefois : ce foisonnement d'idées me fait penser à un musée ; une belle idée, en philo, , c'est un peu comme un beau tableau, elle mériterait d'être longuement contemplée, sans que l'on se sente obligé de passer à la suivante ! Mais bon, la vie étant la vie...
Cela étant dit, Monsieur d'Ormesson, merci.
Infiniment.
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J'ai beaucoup de chance cette année car je trouve énormément de nouveautés disponibles ou aisément réservables en médiathèque. Il faut avouer que mon réseau est quand même conséquent aussi.
Cette fois, j'ai porté mon dévolu sur le dernier ouvrage de Jean d'Ormesson : "C'est une chose étrange à la fin que le monde".
Un auteur qui me fascine, mais que je n'avais encore jamais lu. Manque de temps, la crainte de ne rien y comprendre, paresse, tous ces prétextes ont été justes au moins une fois !
Mon erreur réparée en partie, voici mes impressions.

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L'auteur : (source evene)

Né d'un père ambassadeur du Front populaire et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Evoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Elève brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là.
Jean Lefèvre, comte D Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : 'L' Amour est un plaisir', 'Du côté de chez Jean'. Ses oeuvres dénotent insouciance et joie de vivre. Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de 'La Gloire de l'Empire', Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde 'traditionnellement moderne', il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme 'Le Rapport Gabriel' ou encore 'Presque rien sur presque tout'. En 2003, 'C' était bien' raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort. Avec 'Une fête en larme' en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste. Enfin en 2006, il se laisse aller et publie 'La Création du monde', roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire. En 2007 paraît son nouveau roman 'Odeur du temps' aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille. En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, 'L' Enfant qui attendait un train', un album jeunesse, et 'Saveur du temps', le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.

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L'intrigue :

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions.
L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.

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Ce que j'en pense :

La première chose qui me vient à l'esprit, c'est qu'en lisant ces pages, j'ai eut comme l'impression de sentir sur mon épaule son regard espiègle, plein de sagesse néanmoins et très vivant, pétillant (comme sur la photo en bandeau sur cette édition). J'ai également eu la sensation de l'entendre prononcer à haute voix certains passages un rien sarcastiques, piquant, mais jamais violent. Un peu comme une personne âgée, expérimentée commente les agissements désordonnés de la folle jeunesse.

L'auteur se prend pour Dieu et aussi étrange que cela paraisse, cela ne m'a pas du tout choquée, gênée. Non pas que je sois particulièrement croyante ou que je trouve cette hypothèse trop osée pour être tentée, j'ai aimé imaginer le Tout Puissant avec cette désinvolture.
C'était une incarnation qui coulait de source !

Jean d'Ormesson nous conte là une belle histoire, celle de notre Histoire. On en connait forcément quelques parcelles et il est délicieux d'en (re)découvrir d'autres.
C'est une lecture facile, que l'on peut conseiller même aux adolescents, eux qui peuvent être aussi curieux. Les adultes se laisseront bercer, mais point endormir.

Cet essai est toutefois présenté comme un roman. Il se lit comme tel.
On se pose beaucoup de question, on reçoit quelques réponses. D'ailleurs y en a-t-il vraiment à toutes nos interrogations ?
Goûtons ces mots, ces idées, ces réflexions… Ce sont des cadeaux inestimables à eux seuls !
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Au crépuscule de sa vie ( j'espère qu'il ne lira pas ça! ), Jean d'Ormesson réalise une sorte de bilan. En se posant des questions sur le sens de la vie.. de la mort, sur l'univers et la compréhension que nous en avons, sur la foi en une entité créatrice. Avec de nombreuses références à des personnages "clés" qui ont fait progresser la connaissance humaine dans divers domaines. Un livre qui se lit aisément, un historique des connaissances et de l'évolution de la pensée humaine. Nous sommes tous concernés. Ce livre ressemble à un testament.
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Comme toujours, j'ai adoré le style savoureux – et le français impeccable – de Jean d'Ormesson. Nous avons là un petit ouvrage, cependant pas le plus aisé à lire, puisqu'il s'agit, en fait, d'une grande recherche philosophique. Passionnant toutefois car, selon son âge, on peut y trouver les « grandes » questions que nous nous posons tous un jour ou l'autre.

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Cet essai nous balade au travers des grandes questions existentielles : l'être, la vie, la mort, le sens… Somptueuse errance d'érudit, il passe par l'histoire de l'Univers, de la vie, de l'Homme, des mythes...
On y trouve une histoire de la notion de Dieu. Comme Albert Einstein, le prestigieux auteur de cet ouvrage utilise, pour cet être hypothétique, l'appellation familière "le Vieux", mais pour autant, à mon sens, cela ne le lui rend pas plus proche que pour n'importe qui...
La promenade nous amène auprès des penseurs qui, tout au long de l'histoire, ont cherché des réponses à ces questions fondamentales posées à l'humanité. Un chapitre est même intitulé "Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?".
J'ai beau savoir, ou me douter, qu'il n'existe pas vraiment, pour l'instant, de réponse fiable à ces questions, de solution rigoureusement démontrée à ces problèmes, je n'ai pas pu m'empêcher, à la lecture de ce livre, d'éprouver quelque chose qui ressemble à de la déception. Sans me l'avouer, j'espérais trouver un peu plus d'idées personnelles de l'auteur et peut-être même – qui sait ? – quelques idées nouvelles…
J'attendais, sans doute un peu naïvement, une réflexion plus approfondie à propos des mécanismes de l'Univers et des hypothèses pour tout ce qui se trouve au-delà des frontières de nos connaissances actuelles. Je n'ai trouvé qu'une sorte de rêverie poétique construite sur la base d'un récit bibliographique prolixe. le tout me laisse une impression d'artificialité. C'est brillant, mais artificiel !
L'auteur considère ce livre comme un roman. Il écrit : "L'univers tout entier, avec tout ce qu'il contient, est un roman fabuleux. C'est pour cette raison, et non pour attirer le chaland, que les pages que vous lisez se présentent sous la rubrique : "roman"." J'aurais tendance à le considérer plutôt comme une sorte d'exposé bibliographique impersonnel.
Cette sorte d'exercice de style érudit me laisse sur ma faim. En l'occurrence, comme chaland, je n'ai pas été bon public.
Une chose étrange à la fin que ce livre !
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