d'Ormesson signerait là son plus grandiose ouvrage
En accroché coeur qui nous remet face à LA QUESTION EXISTENTIELLE à savoir où est qui est il Ce DIEU fuyant à la poursuite duquel nous nous attachons
Dans la recherche d en comprendre
quelques indices révélés en nos vies, que l'on en convienne ou non ....
D'ailleurs n'est il pas de son ressort à d'Ormesson de faire appel à notre raison, notre entendement et notre coeur de TOUTE SA PLUS Parfaite maîtrise d'écriture?!
pris par la puissance d'évocation de son phrasé!
Du très grand
Du TRES BEAU D'ORMESSON
Apothéose et testament !
Et peut-être juste son appel ultime Fruit du bilan de l'expérience acquise
à le suivre sur sa lancée
interrogation sur nos vies au plus profond de nos coeurs
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Du très grand Jean d'O. Un style époustouflant, vraiment remarquable !
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Il y a, à travers le monde, des lieux privilégiés. Ce sont ceux où les hommes ont accroché le plus de souvenirs.
Entre Athènes et Byzance, avant Grenade ou Paris, Rome la Ville immortelle, est un de ces lieux de rêve.
Prodigieuse et mortelle, Venise en est un autre. En suivant Chateaubriand à Venise et à Rome, nous l'avons fait et vu marcher parmi l'armée des ombres qui étaient venues avant lui.
Ni la peinture ni la musique, ni philosophes ni tragédiens, ni poètes ni romanciers — ni les historiens, bien entendu — n'ont osé abordé le thème du tête-à-tête céleste entre le bien et le mal. Au moment de franchir le pas, on hésite à leur donner tort. L'absence de toute source, de toute espèce de référence autre qu'un sentiment collectif dépositaire de secrets qui remontent à des âges évanouis et mystiques rend la tâche presque impossible. Il faut pourtant répondre à la question fondamentale que les hommes se posent sans l'ombre d'une solution, depuis la nuit de temps : « Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Et à la question subsidiaire : « Pourquoi Dieu a-t-il permis qu'il y ait du mal dans le monde ? » Puisque c'est la réponse à ces deux questions qui constitue l'origine et le sens de ce livre, il n'est plus temps de reculer.
Si proches de Dieu, si loin de Dieu, le mal les travaillerait et les emporterait. Mais dans la souffrance et le crime, dans l'indifférence, dans la haine, ils aimeraient Dieu puisqu'ils s'aimeraient. Et, traversés d'orgueil, de cruauté, de mensonge, aspirés par le mal, ravagés par la douleur, toujours en quête d'autre chose, ils s'aimeraient entre eux parce que Dieu les aimerait.
Il me semble, à travers Dieu, me souvenir enfin de ce que je n'ai jamais su. Et peut-être de ce que personne n'a jamais pu savoir. Il me semble deviner déjà ce qui me restera toujours interdit et fermé par le temps encore à venir. Puisque je participe à la totalité, quelque chose de Dieu palpite dans ce que j'écris. Je l'écris parce que je souffre d'un étrange maladie : j'ai le vertige du monde. Je lutte contre le mal par la vaccination, par l'homéopathie : je prends quelques gouttes de l'océan universel et je les infuse dans ces pages. Au hasard, n'importe comment, en quantités imperceptibles et infinitésimales : traces, comme dit le jargon. Il y a, dans ce livre à la gloire du saint nom, des traces de l'univers, il y a des traces de Dieu.
Ni le hasard ni la nécessité n'auraient suffi à créer le temps, la beauté, l'attente d'autre chose, le souvenir et l'espérance de l'éternel et de l'infini, la passion et l'émotion.
"Une petite merveille ! le seul conte écrit par Jean d'Ormesson et qui ressemble tellement à ses yeux bleus et pétillants ! de 8 à 120 ans !" - Gérard Collard.
Il était une fois, quelque part dans une vallée entourée de montagnes, un petit garçon comme tous les autres...
À retrouver à La Griffe Noire et sur lagriffenoire.com
https://lagriffenoire.com/l-enfant-qui-attendait-un-train.html