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Citations sur La conversation (62)

BONAPARTE
Nulle société ne peut exister sans morale. Il n'y a pas de bonne morale sans religion. il n'y a donc que la religion qui donne à l'Etat un appui ferme et durable.
Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole.
J'ai été mahométan en Egypte, j'aurais été bouddhiste en Inde.
Je suis catholique ici pour le bien du peuple parce que la majorité est catholique.
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Bonaparte :
Je réclamais un recueil de lois digne de Moïse, de Solon, de Justinien : j’ai imposé le Code Civil, rédigé, grâce à vous, dans un style capable de faire pâlir d’envie les poètes et les romanciers.
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Cambacérès :
J’étais partisan d’un gouvernement d’assemblée, vous m’avez converti au gouvernement personnel. J’étais attaché à la République, vous m’avez rallié à l’Empire. Voilà que, par l’effet de votre parole, la France qui me paraissait si grande me semble toute petite au regard de l’Europe et l’Europe insignifiante au regard d’un monde dominé par votre génie. Vous êtes un alchimiste. Vous êtes un magicien. Le plomb de nos fluctuations et de nos incertitudes, vous le changez en or pur.
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Le rôle de l’église dans l’état a été une grande affaire. Vous le savez bien Cambacérès : La religion n’est pas pour moi le mystère de l’Incarnation, c’est le moyen de l’ordre social. Nulle société ne put exister sans morale. Il n'y a pas de bonne morale sans religion. Il n'y a donc que la religion qui donne à l'Etat un appui ferme et durable. Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. J'ai été mahométan en Égypte, j'aurais été bouddhiste en Inde. Je suis catholique ici pour le bien du peuple parce que la majorité est catholique. Je ne crois pas aux billevesées de la métaphysique. Je me moque de la prêtraille, des derviches, des fakirs. Sauf Talleyrand, qui est à part et qui a de l'avenir dans l'esprit, je n'ai jamais employé d'évêque dans mes gouvernements. Les prêtres sont bavards comme les femmes : un secret d'État n'est pas en sûreté sous leur robe. Mais la religion est aussi nécessaire à l'Etat que la police ou l'armée. Les cloches et les canons sont les deux grandes voix des hommes : elles luttent avec le tonnerre, cette grande voie de la nature. J'ai fait parler le canon en Égypte et en Italie, je regrettais le silence des cloches dans nos campagnes. J'ai signé le concordat. J'ai ouvert les églises.
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La politique est la forme moderne de la tragédie. Elle remplace sur notre théâtre la fatalité antique. L'avenir n'est à personne. J'essaie de le soumettre à ma volonté.
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Je ne me contenterai jamais de substituer une élite à une autre. Après l’hérédité monarchique et le nivellement égalitaire jacobin, j’ai inventé une troisième voie : celle du mérite. Après la formule : « A chacun selon sa naissance et son rang », après la formule : « L’égalité ou la mort », ma formule à moi est : « A chacun selon ses talents. »
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Le pouvoir consiste à faire croire que l'on a le pouvoir.
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Il n'est pas impossible, il est même assez vraisemblable que les choses se soient passées comme le racontent les pages que vous allez maintenant parcourir. Les trois coups sont frappés. Le rideau se lève.
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Cambacérès
J'étais partisan d'un gouvernement d'assemblée, vous m'avez converti au gouvernement personnel.
J'étais attaché à la République, vous m'avez rallié à l'Empire.
Voilà que, par l'effet de votre parole, la France qui me paraissait si grande me semble toute petite au regard de l'Europe et l'Europe insignifiante au regard du monde dominé par votre génie. Vous êtes un alchimiste. Vous êtes un magicien. Le plomb de nos fluctuations et de nos incertitudes, vous le changez en or pur.
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Mes idées et mes projets, je les prends par le cou, par le cul, par les pieds, par la tête, je les examine sous toutes leurs faces et je ne les abandonne que quand je les ai épuisés.
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