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Jean-Pierre Aoustin (Traducteur)
EAN : 9782266071659
382 pages
Pocket (19/08/1999)
3.55/5   33 notes
Résumé :
Si misérable et douloureux que soit l' amour non partagé, notre culture nous apprend à le considérer avec bienveillance. Alors que la société se montre généralement sévère à l'égard de l'échec professionnel, elle continue de manifester un certain respect pour le malheur affectif.
La jolie Alice, vingt cinq ans, londonienne dans le vent, a donc toute notre sympathie au cours de sa liaison avec Eric, jeune banquier également dynamique.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai bien aimé le style de l'auteur, fidèle à l'humour anglosaxon, je pense notamment à la période amoureuse « séchoir rotatif » qui m'a bien fait sourire. C'est bien la seule chose positive que j'ai trouvé à écrire sur ce roman. L'histoire d'amour est somme toute bien classique. Alice croit au grand amour, au prince charmant et à une idée bien arrêté de son futur époux, c'est alors qu'il arrive, Eric, jeune banquier bien sous tous rapports qui lui correspond de prime abord totalement. Viennent les embrassades, les baisers dans le cou, l'amour, le sexe puis l'ennui (du lecteur aussi), Eric n'aime plus, du moins plus autant qu'avant, la relation connaît des hauts et des bas et vous vous doutez de la suite.
Le roman se veut philosophique et il l'est d'une certaine manière, mais je n'en retire aucune leçon, j'ai trouvé le roman trop simpliste, voir idéaliste sur la vision d'un couple banal alors qu'Alain de Botton aurait pu au contraire nous montrer un couple atypique comme dans Les Catilinaires d'Amélie Nothomb. Les personnages sont plats, sans saveur, comme leur relation de couple.
Non vraiment, je n'ai pas aimé ce roman même si le principe de base était une bonne idée.
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Tellement intéressant que je ne m'en souviens plus.

Axel Roques
Lien : http://axelroques.blogspot.fr/
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Ce livre m'a filé mal au crâne
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
De même que la personne rationnelle et lucide était Le modèle envié des anciens Grecs, la relaxation est Le nouvel idéal psychologique occidental. La différence étant que la maîtrise de la raison des Grecs impliquait un effort pour surmonter quelque chose - les passions - au nom d'une vie rationnelle, tandis que l'injonction de se relaxer implique seulement la nécessité de relâcher ses muscles pour pouvoir passer une soirée plus confortable devant la télévision.
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En parcourant une biographie, une de plus, du pauvre Flaubert, on s'aperçoit que l'illustre auteur est décrit par son biographe, Henri Troyat, comme un "étrange animal ", "hérissé de contradictions ":

"Sa haine des bourgeois était d'autant plus forte qu'il se sentait lui-même profondément bourgeois, avec son amour de l'ordre, du confort et de la hiérarchie. Il condamnait tous les gouvernements, mais ne supportait pas les excès de la populace quand elle osait les défier... Ennemi juré des prêtres, il était attiré par les problèmes religieux. Obsédé de charmes féminins, il refusa de s'arracher à quelque femme que ce fût. Révolutionnaire en art, il était conservateur dans la vie quotidienne. Assoiffé d'amitié, il vécut le plus souvent à l'écart de ses semblables..."
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Elle revait d'une situation où il n'y aurait ni choix à faire, ni occasions de soupirer en se demandant: "Mais sommes-nous réellement faits l'un pour l'autre ?", où l'analyse et l'interprétation seraient superflues, où l'autre serait simplement une présence indiscutable et entièrement naturelle.
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On se souvient de Nabokov tournant en dérision ceux qui lisent des romans dans l'espoir d'en apprendre quelque chose. En apprendre quelque chose! N'est-ce pas aussi ridicule que d'essayer de calmer sa faim en mangeant du caviar?
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La précision technologique n'allait pas changer les choses essentielles. Elle ne pouvait pas oublier que cette aile de Boeing avait été rassemblée à Seattle par des gens qui n'étaient au fond que des singes évolués, qui trompaient leurs femmes ou leurs maris, se mettaient stupidement en colère, éprouvait des sentiments de jalousie, de rivalité ou d'insécurité, déféquaient quotidiennement et mourraient un jour.
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Vidéo de Alain de Botton
Splendeur et misère du travail Marque-page 01-04-2011
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