Tour de génie est une lecture de circonstance pour un début de mois de juillet et un cadeau éventuel pour un(e) adepte de la grande boucle. Ce quarante-quatrième album est une piste pour découvrir la saga Léonard, même s'il laisse une impression assez moyenne.
L'histoire relative au tour représente un peu plus de la moitié de l'ouvrage. Sa longueur apporte un petit quelque chose de plus travaillé que les gags habituels. Dommage toutefois que tout le potentiel scénaristique que l'on aurait pu attendre n'ait pas été pleinement exploité. Certaines répétitions ou passages convenus viennent ralentir le rythme ce qui reste assez désagréable.
Parmi les quelques inventions présentées en fin de volume, certaines retiennent l'attention (notamment celle du reportage ou encore l'invention de Basile), tandis que d'autre ne suscitent aucune réaction (le tube néon). Comme de coutume, les maladresses du disciple et l'égo de Léonard donnent lieu à des passages trop fréquents. Malgré de nombreux efforts, l'humour de Raoul n'est pas toujours suffisant pour faire oublier tout cela.
Un album moyen donc, qui aurait pu être bien meilleur mais qui reste assez bon malgré tout.
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Quand j'ai vu cette BD proposée pour l'opération Masse Critique de babelio, je n'ai pas hésité, je l'ai ajouté à ma liste !
Que de souvenirs d'enfance, passés à flâner dans la bibliothèque municipale, à lire et relire les "Léonard" ... bref, j'ai fait une petite régression !
J'étais impatiente de recevoir ce 44ème tome (44 ! Mon Dieu, la claque ! Ca ne nous rajeunit pas ...). Et ma patience fut récompensée par le dépôt du précieux envois dans ma boite aux lettres. Et "oh surprise", chose que je n'avais pas du tout relevée lorsque je l'avais choisi dans ma liste, c'est un volume "Spécial Tour de France" (Aïe, ça commence mal, je ne suis vraiment pas fan de cyclisme).
Cependant, en ouvrant le paquet, ma première reflexion fut : "sympa, les dessins n'ont pas changés". Ce qui arrive souvent dans les BD au long court (si vous ne me croyez pas, regardez l'un des premiers Tintin et l'un des derniers, vous comprendrez). Mais, hélas, cette reflexion m'a suivi tout le long de ma lecture ...
J'ai eu l'impression de relire les même blagues, plus de 20 ans après mes premières lectures.
L'histoire sur le Tour de France est plutôt sympa et les clins d'oeil plutôt gonflés, surtout le remontant fabriqué par Léonard à base d'Epinards, de Piment et d'Oignons (EPO) et le nom du controleur anti-dopage Alain Sue de Monpleingrez.
Comme je l'ai dit un peu plus haut, je ne suis pas fan de cyclisme, mais je pense que c'est un peu dommage que l'histoire se focalise exclusivement sur le doppage, car cela crée une association d'idée plutôt négative pour ce sport (même s'il ne faut pas être naïf). Ce qui est d'autant plus surprenant pour une BD estampillée "Album officiel" du Tour de France.
Cette histoire ne constitue cependant que la moitié de l'album. L'autre est consacrée à des histoires très courtes sur une ou deux pages, comme on peut le retrouver habituellement dans cette BD.
Mais les blagues sont un peu éculées et la mayonnaise ne prend pas. Seul Raoul parvient à m'arracher un sourire de temps en temps.
Bref, peut-être suis-je trop vieille pour lire des BD de Léonard, ou peut-être que j'en attendais trop, mais je n'ai pas été conquise comme je m'y attendais et je suis, du coup, un peu déçue...
Je mets quand même 3 étoiles pour la nostalgie et quelques blagues qui les valent.
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Dans cet album, Léonard invente le Tour de France, et comme vous vous en doutez, c'est le disciple qui va devoir pédaler.
Connaissant son goût de l'effort, vous voyez tout de suite qu'il n'est pas vraiment fait pour le cyclisme, ce qui va obliger Léonard à lui administrer un petit remontant de sa composition, un mélange d'épinards, de piments et d'oignons (l'EPO.....), dont la recette lui a été donnée par un vieux marin chinois nommé Poh-Peï !
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Nous n’assistons finalement qu’à un défilé d’étapes et aux exploits du disciple, coursé ça et là par un commissaire de course teigneux qui tentent d’apporter un peu de tension. Un effort vain tant le scénario est aussi linéaire qu’une étape traversant les plaines d’Anjou. C’est très vite ennuyeux à suivre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Le Tour de France selon Léonard n’est pas un Tour comme les autres. Pour fêter le centième, il fallait bien cela !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Malgré ou grâce à l'évocation - très souriante il est vrai - de ces aspects pourtant peu flatteurs pour le sport et ses grands événements en général, ce Tour de génie se voit promu... album officiel du Tour de France 2013. À son tour (!), l'oganisation fait montre d'un beau sens de l'humour !
Lire la critique sur le site : Auracan
- Et voici le Trocadéro...
- Pas mal... mais je verrais bien une grande tour, là, au fond...
- C'est ça le Trocadéro ? J'ai toujours cru que c'était une danse latine, moi !...
- Et, ça tombe bien, dans la branche française de ma famille, il y a un oncle par alliance Gustave Eiffel, qui...
- On s'en tape, Disciple !
- Alors, Disciple, il n'est pas beau, mon vélo ?
- Ca, faut dire ce qui est, il est beau !
[Raoul Chatigré] - C'est le beau vélo de Ravel !
Léonard à son disciple : Et maintenant, glouglouglou et en selle !
Le contrôleur : Un instant je vous prie !
Je me présente : Alain Sue de Monpleingrez, du contrôle anti-dopage !
Léonard (encore une de mes inventions ! Héhé !)
Dites donc, c'est pas parce que vous êtes un génie que je suis le roi des imbéciles, non plus, hein....
La plus grande image du monde