Alexandre le Grand était un conquérant. Les Mèdes, les Perses et quelques autres peuples de l'Asie Mineure ont pu s'en rendre compte. Toutefois, contrairement à César qui enchaînait ses ennemis derrière son char, Alexandre leur rendait le pouvoir après les avoir conquis militairement. Imaginez donc le siège d'Alésia par Alexandre, notre chef arverne Vercingétorix aurait été vaincu, mais le vainqueur l'aurait laissé diriger son peuple ! Dans de telles conditions, Alexandre ne peut pas avoir d'ennemis implacables. C'est pourquoi il conquiert aussi les coeurs. A tel point qu'il fît de Sysigambis, la mère de Darius III une mère de substitution.
Point de bassesse chez cet homme hors du commun, tout est chevaleresque, son jugement est digne de Salomon, sa clémence est digne d'Auguste, etc... Évidemment il ne peut pas gracier tout le monde, car le meurtre ne doit pas être encouragé. Sitalce absous de ses fautes, est si confus qu'il choisit de mourir ne s'estimant pas digne du pardon d'un homme dont l'épithète est fatalement dithyrambique.
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Philotas
Non, Sitalce, il n'est plus d'espérance de paix ; la guerre se rallume à ne finir jamais. (-) Tant qu'il se trouvera des pays à détruire, Alexandre voudra toujours nous y conduire.
Sitalce
Oui, je crois, Philotas, que du poids de ses fers Alexandre prétend charger tout l'univers.
Ophis
Cher Prince (*Nicandre), quand je veux t'arracher au trépas, faut-il que je te nomme ou ne le faut-il pas ? Demeurant inconnu, ta mort est décidée ; connu pour mon époux, ta vie est hasardée.