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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Magnifique texte que ce premier roman de Victor del Arbol. Une histoire tragique sur laquelle plane l'ombre meurtrière de Franco. Superbe !
Chronique complète sur le blog
Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Je ressors un peu troublée de cette lecture : un des personnages se prénomme Gilda (comme ma Maman) et que l'auteur évoque les cygnes (qui étaient les animaux préférés de ma maman) et que maman adorait se faire tremper par la pluie pour se sentir vivante. Vous y ajoutez la dictature franquiste et les récits de maman reviennent en masse (fin de la parenthèse familiale)

Donc… Premier roman de l'un de mes auteurs préférés. Et ça commence fort ! On est tout de suite dans le vif du sujet ! Lucia (l'héroïne) a enfoui bien profondément dans sa mémoire des souvenirs qu'elle a occulté pour pouvoir continuer à vivre. Les années ont passé et les libertés qu'elle avait prises pour arranger le passé à sa sauce l'empêchent de vivre : on a beau vouloir oublier, la vérité finit par trouver le chemin de la sortie… On ne peut pas vivre avec le poids du secret et de la dissimulation ; il faut apprendre à vivre avec le passé pour pouvoir continuer à vivre. Et pour vivre avec le passé, il faut le connaitre et donc aller à sa rencontre, le faire ressurgir, avec les souffrances qui vont avec. D'ailleurs il n'y a pas que les personnages qui souffrent ; une fois de plus Victor a réussi à me faire souffrir avec eux ! Un roman qui se déroule dans les dernières semaines du Franquisme – c'est le dernier moment pour certains pour finir ce qu'ils veulent achever avant le passage à une autre politique – et l'ambiance pesante et inquiétante de l'Espagne est un personnage supplémentaire, qui rode et répand terreur et suspicion. Les personnages du passé ont changé mais ils sont toujours là… surtout les pires…

Les personnages, comme dans ses autres romans, ne sont jamais tout bons ou tout mauvais (même les pires) mais sont fracturés dans leur âme et dans leur chair. Ils ont tous leurs faiblesses, leur part de fragilité, même les plus noirs, ce qui fait qu'au final ils sont finalement tous attachants par un bout ou un autre… Rien n'est jamais blanc ou noir… Au final tout le monde a toujours une part de culpabilité, même si ce n'est pas celle qu'on imagine… Mis à part Andrés, le mari de Lucía, il faut dire que la galerie des hommes que nous propose l'auteur est particulièrement gratinée et détestable…

Comme dans tous les romans de Victor del Arbol, passé et présent se complètent et se répondent. Et les personnages sont si bien analysés et décortiqués qu'on a l'impression de faire leur connaissance et de les côtoyer. Et ils sont tous crédibles et représentatifs de la société, à un moment ou un autre.

Et toujours l'eau… la mer, l'océan, la pluie qui lave et rend vivant…
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Je ne sais pas si je vais arriver à bien exprimer mes sentiments à propos de ce livre...
J'ai ressenti une immense émotion, peut-être parce que je suis un peu "dans le bain", ayant vécu une partie de mon enfance du côté de Perpignan, comprenant parfaitement, et le parlant un peu, le Catalan...
Bien sûr j'ai lu les critiques, après avoir fini le livre, et il semblerait que ce n'est pas la meilleure oeuvre de cet écrivain, mais je n'ai pas de point de repaire pour éventuellement relativiser...
J'ai bien aimé ce jeu sur le temps, les personnages, les lieux. J'ai trouvé que tout était en retenue; l'auteur décrit, les personnages réagissent, mais souvent ne pensent pas; ce n'en est que plus fort, car il n'y a pas de pathos...
Sans dévoiler une part de l'intrigue, je dirais qu'à un certain moment, précis, j'ai eu des images du film "Le salaire de la peur"... Ceux qui ont lu le livre me comprennent !
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1975...
Franco est à l'agonie, Lucia décide de rentrer dans son pays après 30 ans d'exil...
Elle veut faire la lumière sur les tristes événements de son passé..
Une plongée en enfer dans cette Espagne en pleine tourmente...
1945...1975..
Une page d'histoire et un roman sans complaisance..
mais l'écriture de l'auteur nous entraîne à toujours poursuivre plus loin
la lecture..
Addictive pour moi .
J'attends toujours le prochain avec impatience.
" Attends des autres ce que tu leur auras infligé"
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