Michel del Castillo
Catherine Dubreuil (Illustrateur)/5 19 notes
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Résumé :
Al-Andalus, Carmen, don Quichotte, Goya, l'Inquisition, Vélasquez, la Tauromachie, mais aussi Franco, Burgos, Almodovar, Picasso, Lorca et Unamuno : voilà quelques-unes des entrées de ce Dictionnaire amoureux, qui parle aussi bien de l'Espagne d'hier que de celle d'aujourd'hui. Ombres et lumières. Autant de prétextes qui en tableaux flamboyants permettent de faire retentir le chant profond de l'Espagne, de suivre le fil qui du plus lointain passé court jusqu'à nos j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Monsieur Michel del Castillo
La " neutralité " ne sied pas à un intellectuel doué d'éthique .
Vous nous parlez de Franco , dont la gouvernance aurait été bénéfique à l'Espagne . De quelle Espagne parlez-vous ? De celle des nantis , des ex-franquistes , soutiens de la dictature ou bien du petit peuple ? De ceux qui avaient l'affection de Federico Garcia Lorca ?
Dans les années 60 j'ai eu à connaître ce qu'était la police espagnole qui surveillait même les passagers des trains , y ayant un compartiment réservé à cet usage .
Ne vous en déplaise , sous la gouvernance franquiste l'Espagne était une dictature policière et non un état de droit .
Il était mal vu de refuser de chanter l'hymne phalangiste " Cara al sol " , vous ne pouvez l'ignorer , vu qu'on a du vous le faire chanter lorsque vous avez tâté des maisons de redressement franquistes .
Malgré cela , dans ce livre et dans votre biographie du dictateur , vous dressez un portrait quelque peu attendri du fasciste en chef .
Monsieur del Castillo , choisissez votre camp , pas de demie mesures et ayez l'honnêteté de dire à qui le décollage économique de l'Espagne a d'abord profité . Et qu'en est-il de nos jours sous la gouvernance successive des franquistes Aznar et Rajoy ?
La " neutralité " ne sied pas à un intellectuel doué d'éthique .
Vous nous parlez de Franco , dont la gouvernance aurait été bénéfique à l'Espagne . De quelle Espagne parlez-vous ? De celle des nantis , des ex-franquistes , soutiens de la dictature ou bien du petit peuple ? De ceux qui avaient l'affection de Federico Garcia Lorca ?
Dans les années 60 j'ai eu à connaître ce qu'était la police espagnole qui surveillait même les passagers des trains , y ayant un compartiment réservé à cet usage .
Ne vous en déplaise , sous la gouvernance franquiste l'Espagne était une dictature policière et non un état de droit .
Il était mal vu de refuser de chanter l'hymne phalangiste " Cara al sol " , vous ne pouvez l'ignorer , vu qu'on a du vous le faire chanter lorsque vous avez tâté des maisons de redressement franquistes .
Malgré cela , dans ce livre et dans votre biographie du dictateur , vous dressez un portrait quelque peu attendri du fasciste en chef .
Monsieur del Castillo , choisissez votre camp , pas de demie mesures et ayez l'honnêteté de dire à qui le décollage économique de l'Espagne a d'abord profité . Et qu'en est-il de nos jours sous la gouvernance successive des franquistes Aznar et Rajoy ?
Citations et extraits (2)
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En arrivant en France , à l'auomne 1953 , je fus stupéfait d'entendre traiter le Caudillo et son régime de fascistes .
J'avais passé 8 ans en Espagne , depuis 1945 dans les conditions les plus dures . Je pensais avoir acquis une certaine expérience du franquisme ...... Franco était un général..... catholique jusqu'à la bigoterie , il puisait dans le catéchisme sa philosophie : un anti-bolchévisme définitif , la haine des juifs , la détestation des francs-maçons , du libéralisme , du parlementarisme . Rien de plus éloigné du Caudillo que la " philosophie nazie " .
J'avais passé 8 ans en Espagne , depuis 1945 dans les conditions les plus dures . Je pensais avoir acquis une certaine expérience du franquisme ...... Franco était un général..... catholique jusqu'à la bigoterie , il puisait dans le catéchisme sa philosophie : un anti-bolchévisme définitif , la haine des juifs , la détestation des francs-maçons , du libéralisme , du parlementarisme . Rien de plus éloigné du Caudillo que la " philosophie nazie " .
cet Alphonse (Alphonse X « le savant ». 1221-1284) imposant l’usage du castillan, l’une des langues les plus mâles, les plus sonores, les plus naturellement épiques.
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Michel del Castillo vous présente son ouvrage "Mamita" aux éditions Fayard.
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