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Critique de TerrainsVagues


Martin de la Brochette ou la guerre des mondes.

C'est l'opposition du monde de la réussite sociale, l'image qu'on nous en inculque dès le plus jeune âge, avec hautes études, belle situation avec l'argent qui va avec, belle voiture, belle maison, belle femme, beaux enfants intelligents et doués pour réaliser les rêves des parents ou pour prolonger leur « oeuvre », un monde où tout signe extérieur de superflu est gage de respectabilité, contre celui du rêve, de la passion et d'une certaine liberté.
Un monde qui se sent supérieur contre un qui se rebelle, deux mondes qui se méprisent...
« Martin de la Brochette » c'est tout ça en une même famille.
Chez les « de la Brochette », ça ne sera pas une guerre nucléaire car Martin serait plutôt ascendant « ralentisseur de particule » mais..
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Ayant une sympathie chronique pour les moutons noirs ou autres brebis galeuses des troupeaux et n'ayant jamais été très « famille », j'ai choisi mon camp dès les premières pages.

Tout commence comme dans un film avec la voix off qui nous plonge dans l'histoire sans préambule puis rapidement ça devient un sketch de stand up (un excellent sketch) avec vanne toutes les trois lignes et des caricatures féroces à souhait. Et puis au fil des pages les caricatures deviennent plus humaines. Il suffit souvent de pas grand-chose dans la vie, un évènement plus ou moins important qui nous met face à nous même pour redonner aux choses l'importance qu'elles ont réellement. le temps perdu ne se rattrape pas mais il n'est jamais trop tard pour changer sa vie ou du moins son angle de vu sur deux trois trucs... et se rendre compte qu'en certaines circonstances, nous sommes vraiment tous égaux.

Une écriture qui tour à tour pulse et s'adoucit un peu à l'image des marées (pas l'ombre d'un embrun dans ce bouquin mais je ne peux pas ne pas placer l'Océan quelque part quand même), de l'humour de l'ironie, un livre au pH tantôt acide tantôt alcalin mais jamais neutre.
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