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EAN : 9782075101691
208 pages
Gallimard Jeunesse (19/04/2018)
3.62/5   20 notes
Résumé :
En ce début de 1968, Maud a seize ans, et elle est loin de se douter que sa nouvelle vie a commencé. À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien. Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose. Alors que le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
A la bibliothèque, j'ai emprunté 68 année zéro de Paule du Bouchet.
En ce début de 1968, Maud a seize ans, et elle est loin de se douter que sa nouvelle vie a commencé.
À la fin de l'année scolaire, le bac l'attend. Si tout va bien...
Mais dans les rues, la soif de changement est là. La colère des étudiants explose.
Alors que Le Quartier latin est à feu et à sang, que les barricades se montent sous les fenêtres, la jeune fille écoute les Beatles, voudrait se coiffer comme la chanteuse Sylvie Vartan, fantasme sur la photo d'un certain Dany le Rouge et rêve de descendre dans la rue...
J'ai emprunté 68 année zéro car je me suis rendue compte que je n'avais quasiment jamais lu de roman se déroulant en mai 68.
Je connais mai 68 de nom, comme tout le monde, mais je n'étais pas née et je n'ai donc pas vécue ce mois particulier.
J'était donc très curieuse de découvrir le point de vue de Maud, 16 ans, qui allait passer son bac quand les événements de mai 1968 ont éclatés.
Les événements sont relatés avec clarté, avec une certaine naïveté de la part de la narratrice.
On sent que ce mois ci a réellement été vécu par l'auteure et qu'il y a une part d'autobiographie dans ce roman, ce qui le rend encore plus réussi.
Comme je connais mal cette période, je l'ai découvert avec intérêt et j'ai trouvé certains passages haletants. C'est bien écrit, bien décrit et je trouve ce roman passionnant.
Il n'y a aucune longueurs, j'ai pris plaisir à me plonger avec Maud en mai 68, dans les rues de Paris.
Je suis vraiment ravie de ma lecture, ce fût une très bonne surprise et je mets un très joli cinq étoiles :)
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Bonjour mes petits amis et bienvenue pour cette nouvelle chronique ! Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour cet envoi et par la même occasion pour leur soutien. Après tout, ce sont eux qui ont accepté de m'envoyer mes tout premiers SPs il y a quatre ans, à l'époque de mon ancien blog x-Miss-Beatles-Disney-x (paix à son âme...) et, venant de la maison d'édition qui m'a fait pleinement prendre conscience de mon amour pour la lecture quand j'étais enfant et qui n'a cessé de m'accompagner depuis, cette marque de confiance me touche énormément. Voilà, c'était la petite séquence émotion de l'introduction. Maintenant, place au livre !

Vous l'aurez compris, ce livre traite de l'année 68, qui se fait déjà cinquantenaire (on ne rajeunit pas, ma petite dame !). Cinquante ans après, c'est la plume pleine de sensibilité de la remarquable Paule du Bouchet qui nous livre ce témoignage bien vivant d'un passé loin d'être enterré. En effet, cette révolution assourdissante continue à nous faire vibrer et réfléchir, notamment car nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir vers un monde meilleur, plus juste et moins matérialiste et abrutissant, qui laisserait la libre place à nos sentiments et à notre ingéniosité en somme... Ce rêve des étudiants et autres manifestants de mai 68, presque idéaliste, est encore bien vivant cependant, et je remercie par ailleurs Paule du Bouchet pour la piqûre de rappel qu'elle nous offre avec ce roman : il ne faut jamais cesser de croire en ses idéaux, de se battre pour eux et de laisser notre imagination parler et refaire le monde à sa guise. La voie de notre coeur est impénétrable et nous procure des ailes extraordinaires pour aller toujours plus haut et plus loin dans nos espoirs.

Celles que Paule du Bouchet m'a confectionnées m'ont fait carrément voyager dans le temps, tout droit jusqu'aux années 60. Cette époque m'a toujours fascinée de par son ébullition constante et grandissante et de par sa jeunesse rutilante. Grâce à l'écriture authentique de Paule du Bouchet, j'ai eu véritablement l'impression d'y être, au beau milieu de ce tourbillon d'émotions et de cette bulle de fraîcheur. J'ai en effet vécu cette lecture comme une bouffée d'air frais libératrice. Ce qui me semblait être de prime abord un fossile du passé oppressant, étouffant, suffoquant, pétri de tensions et de colère, m'est apparu alors comme une réalité bien tangible qui nous secoue tous encore : celles de nos pensées, de notre liberté d'expression, de nos droits, de notre façon d'être. Je me suis rendue compte, tout en me sentant fort stupide face à cette constatation, que mai 68 n'était pas un événement grandiloquent figé dans le temps et l'espace, comme un souvenir couleur sépia, aussi belles les photographies d'antan puissent-elles être, mais une empreinte qu'on garde en nous et qui ne s'efface jamais. Cette marque indélébile, c'est celle de notre conscience, de la force qui nous anime tous, de notre humanité, de notre solidarité. Mai 68, au-delà d'un mois et d'une année certes symboliques, c'est ce que nous sommes, ce qui nous pousse à affronter, ou plutôt à embrasser, la lumière du soleil chaque matin afin de la rendre plus brillante encore. Parce que ça en vaut la peine, définitivement.

Chose amusante : alors que le résumé nous présente l'héroïne de l'histoire comme étant Maud, jeune élève de terminale, je me suis dis au cours de ma lecture qu'il y avait dû avoir méprise, et que la ravissante jeune fille de cette révolte flamboyante de rêves et d'espoir répondait plutôt au doux nom de Paule. Rien ne peut l'affirmer ; néanmoins, je n'ai croisé à aucun moment le prénom "Maud", aussi joli soit-il, au cours de ma lecture. A moins que ma vue n'ait continué à diminuer, je crois que cette omission était tout à fait intentionnelle afin que la narratrice du récit devienne le Je-autrice aux yeux des lecteurs. C'est clairement Paule du Bouchet qui nous raconte son vécu, avec ses mots d'une grande tendresse, sagesse et émotion, une histoire vibrante de délicatesse, d'élégance, de naturel et d'honnêteté. Je la reconnais bien là, Paule. La fébrilité désarmante de ce joli petit brin de femme qu'est Maud/Paule se mêle à la force de caractère que cette adolescente aux yeux tournés vers l'avenir déploie au fil du récit. Sous les pavés, le printemps (slogan actuel de la marque du même nom que je me permets de reprendre ici), je confirme.

Dans 68 année zéro, Paule du Bouchet nous offre à voir une jeunesse bourgeonnante, une jeunesse solidaire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui ne se laisse pas figer dans l'injustice et la frustration. Il m'est apparu clairement que ce petit bourgeon de l'immense arbre-phénix de 68 qui renaît des cendres d'un passé de traumatismes et de collaboration qui ne passe pas, d'un passé obscur, honteux et qui fonctionne jusqu'alors comme une prison d'ignorance pour les parents des baby-boomers comme Maud, cette superbe fleur, ce papillon sorti tout droit de sa chrysalide, n'a jamais cessé de vivre en Paule du Bouchet, et en chacun de nous. Cette flamme inextinguible est bien là et nous embrase tout entier. Cette flamme de vouloir se battre, d'aller de l'avant, de regarder vers le haut, vers le ciel d'un bleu infini des grands rêveurs que nous sommes, d'avoir les yeux rivés sur de nouveaux horizons, un horizon commun, cette soif de savoir, de comprendre, d'en être, de prendre part à l'écriture de notre Histoire, ce besoin pressant et comme une évidence qui définit Maud, il nous caractérise tous. On peut en effet tous s'y retrouver, dans ce récit d'un autre temps, dans l'écriture de l'histoire et de l'épopée d'une autre génération. Paule du Bouchet a toujours réussi à nous conter d'extraordinaires histoires d'époques différentes qui nous en apprennent beaucoup sur notre héritage et sur ce que nous sommes, sur ce que nous valons, sur ce qu'il y a de plus beau au plus profond de nous, et sur comment le faire ressortir et briller de tout son éclat, comment le faire rayonner et inspirer les autres, le tout avec beaucoup de justesse et de pédagogie. 68 année zéro ne fait pas exception à cette règle.

Ne vous attendez pas à de l'action à tire-larigot avec Paule du Bouchet : mai 68 a certes été une période d'explosion, très intense (cela est un doux euphémisme), mais il y a cependant eu des moments de calme au beau milieu de cette tempête d'énergie et d'émotions qui était en train de ravager tout un monde à la façon de penser étriquée et fade. La couleur prend le pas sur la grisaille de la guerre, sur ce moment conformiste en noir et blanc. Il fallait bien des instants de grâce pour savourer ce changement immortel dont la magie était en train même d'opérer. Comme dans tous les récits grandioses d'humanité et d'intensité de cette remarquable autrice, j'ai retrouvé ces bulles de coton, telles de véritables cocons, suspendues dans le temps, inviolables, qui nous laissent le temps de prendre pleinement conscience des choses, de nous, des autres, de vivre en communion, en cette harmonie qui n'a pas d'âge, qui rassemble la jeunesse, révoltante et révoltée, décidément rebelle, qui doit encore écrire les pages de son histoire, et celle qui se fait déjà vieillissante, qui ne manque cependant pas d'audace et dont les nombreuses pages du livre ont été noircies par la mauvaise encre. Cependant, celle de Paule du Bouchet ne l'est pas, mauvaise, je peux vous l'assurer. Elle a le pouvoir d'adoucir tous les maux et de nous rassembler, de consolider tout ce qui rend l'être humain beau et honorable. Une magicienne de la réalité, en somme.

Pour conclure, je ne peux que vous engager à lire ce roman. J'en ai encore les yeux qui pétillent, le coeur frémissant et brûlant d'une joie nouvelle, d'un amour tout neuf d'adolescente qui s'échappe dans ses rêveries et dans ses actes bien concrets d'humanité, de solidarité, de rébellion en marche et assumée et du feu ardent de la vie, malgré les blessures et les incertitudes de cette jeunesse, de cette société tout entière... qui finit par se trouver, par se retrouver, par se rassembler au nom d'un même combat, d'un même idéal, sur un pied de parfaite égalité. C'est tout un pan de notre Histoire que Paule du Bouchet nous raconte, dans la rapidité éclair d'un mois qui était tant attendu et qui a tout chamboulé dans l'existence des Français, et j'ai retrouvé dans ce récit la même sensation que j'avais ressentie avec Trois filles en colère d'Isabelle Pandazopoulos qui traite de cette même période où souffle un vent de liberté irrésistible qui emporte tout sur son passage : celle d'ouvrir une valise venant de ces années 60 que je considère comme étant si spéciales, avec ses superbes jeunes filles pouvant enfin assumer leur féminité, une jeunesse débridée de tout carcan, des musiques assourdissant nos oreilles à coups de riffs bien sentis, de yé-yé, ou bien de voix languissantes, tout à fait douces et charmantes qui susurrent des mots merveilleux à nos oreilles, comme celles de Françoise Hardy, de Sylvie Vartan ou encore de Marianne Faithfull. Ces deux femmes, Paule et Isabelle, nous ont chacune offert en cadeau leur relique éternelle du passé, leur trésor si précieux : l'une le souvenir de cette adolescente frondeuse, la tête haute, des papillons dans le ventre et avide de découvertes et d'expériences ; l'autre, celui de sa naissance lors des années mouvementées qui ont précédé celle du nouveau départ, celui de zéro, qui s'est préparé bien en amont de l'année fatidique 68. C'est comme si mes grands-parents, mes grands-oncles et tantes, tous ces êtres qui me sont chers et qui font partie de mon ADN, me racontaient l'histoire de leur jeunesse foudroyante qui est inscrite en eux à tout jamais, en moi aussi, et en nous tous. Je ne peux que vous laisser entre les pages de cet excellent livre pour vous le rappeler. Et aussi, retenez bien ceci : soyez réalistes, demandez l'impossible. Jouissez sans entraves !

P.S. : le livre nous offre même dans ses premières pages une carte de Paris, et plus particulièrement du Quartier Latin et de la rue Malebranche où habitent Maud et sa famille, carte vers laquelle je n'ai pas hésité à revenir régulièrement afin de visualiser à quels endroits les différents événements du roman avaient lieu. J'ai trouvé que c'était un vrai plus au récit, simple et efficace. Les cartes sont bien trop souvent négligées de nos jours, tout ça pour leur préférer cette engeance qu'est le GPS... (Non, je ne commencerai pas ma croisade contre cette voix off démoniaque aujourd'hui.) Et puis, voici de quoi véritablement suivre le chemin de Maud et des manifestants pas à pas. Alors, êtes-vous prêts vous aussi à fouler les pavés de mai 68 ?
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Maud a 17 ans en 1968, elle est en terminale dans un lycée privé et aujourd'hui ressemble à hier comme à demain. Est-ce si sûr ? Non car nous sommes en 1968 et Maud vit avec ses parents au coeur du quartier Latin.
Maud va vivre les événements du printemps au plus près. Ceux-ci sont racontés de façon assez classique même si la famille de Maud est atypique : parents divorcés et soutiens de premier plan du mouvement.
Elle assiste aux débats, à la remise en question des hiérarchies, autorités, à l'expression des utopies, aux divergences entre gauchistes, à l'expression mi sérieuse, mi ludique des diverses idéologies de ce mouvement qu'elle perçoit du haut de ses 18 ans comme essentiellement festif et joyeux. Lorsqu'il se termine en juin, triste, elle finit par passer son bac (le fameux bac de cette année "donné" contre un simple oral) mais ne tarde pas à s'apercevoir dès l'été et la rentrée qu'elle a changé et que la société a changé, que rien ne sera comme avant. C'est dans l'analyse des mois qui suivent que réside l'intérêt du roman à mon sens. le mouvement n'a duré qu'un mois mais les mentalités ont changé, profondément, "un courant puissant s'était mis en mouvement, plus rien ne serait comme avant".
Roman semi autobiographique. Effervescence et expression d'une génération, celle des baby-boomers, née dans les années après la guerre et qui refuse le modèle de ses parents.
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Il y a 50 ans, mai 68...
"Il est interdit d'interdire", "L'imagination au pouvoir", "Sous les pavés la plage" : "Mai 68 est associé à des phrases immortelles". Et l'auteur, qui a vécu les événements de l'intérieur, nous les raconte avec un enthousiasme resté intact.
En réalité, tout a commencé bien avant mai : "Sans vraiment le savoir, nous abordions cette fin des années 60 avec une immense soif de changement.", "Il y avait toutes ces choses nouvelles qui arrivaient en masse, la musique pop, la mode anglaise, la pilule et la guerre du Vietnam, mais comme on était nous-mêmes à un moment de notre vie où tout changeait, on ne se rendait pas compte à quel point celles-là étaient différentes". Les premiers actes de rébellion ont démarré à Nanterre, "une banlieue perdue à l'ouest de Paris", par des étudiants menés par le charismatique Daniel Cohn-Bendit.

Ceux-ci revendiquent "la réorganisation de la hiérarchie entre professeurs et étudiants" et de manière générale "tous les rapports de domination qui existaient dans la société" : "Les étudiants dénonçaient tous les systèmes hiérarchiques qui donnaient du pouvoir à un homme sur d'autres. Au patron sur les ouvriers, au professeur sur les élèves, au chef de bureau sur les employés, au père sur la mère, au médecin sur le malade. le mouvement de mai était le fer de lance d'une contestation qui devait s'étendre à toute la société." Ainsi, les ouvriers se joignent bientôt aux manifestations de "libération de la parole" et aux "nuits des barricades".

Pour autant "il ne s'agit pas de prendre le pouvoir ou de le garder, l'enjeu est beaucoup plus subtil que ça. Il s'agit d'accepter de se remettre en question, d'accepter que les questionnements de celui qui est en face de toi puissent te mettre en situation de faiblesse. C'est la base de tout échange humain non violent." Désormais "plus rien ne serait jamais comme avant" ("Avant mai, il y avait plein de choses interdites. Comme s'embrasser en public, faire l'amour sans être marié, contredire les adultes, porter des pantalons pour les filles et les cheveux longs pour les garçons, voter avant vingt-et-un ans"), et "cette société moralisante que mai avait bousculée, il fallait maintenant la réinventer." C'est toute cette effervescence, cette ouverture des possibles, que l'on ressent aux côtés de Maud dans un mélange "d'angoisse commune et d'émotion partagée", "de solidarité enthousiasmante et d'amour universel" - bref : "l'esprit de mai".
Lien : https://www.takalirsa.fr/68-..
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« Le monde dans lequel on vivait en ce début 68 était comme un tableau. Immobile et figé. Les adultes avaient toujours été adultes, les vieux toujours vieux, les profs toujours ennuyeux, les filles toujours entre elles à ricaner, les garçons toujours entre eux avec un air bête. En y repensant, c'était ça l'impression. Un tableau d'une lourdeur infinie. Grandir, c'était prendre place dans ce tableau où rien ne bougerait jamais. » Cela, c'était avant le mois de mai, qui allait tout révolutionner et faire éclater le tableau.

L'avis de Blanche, 13 ans : Ce n'est pas facile d'écrire un livre sur mai 68, pourtant l'auteure réussit à parler de ce mouvement de manière accessible, aussi bien du coté social que politique, sans tomber dans la “version pour enfants”. le point de vue autobiographique et ses anecdotes permettent de rendre le récit attrayant. Cependant, certains passages possèdent quelques longueurs. 

L'avis de la rédaction : Les romans qui racontent et expliquent mai 68 aux adolescents sont rares. Celui-ci, autobiographique, a donc déjà le mérite de l'originalité. En plus, il est bien écrit, très intéressant et même passionnant !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Tu te souviens de l'inscription "Sous les pavés, la plage" ? Pour moi, c'est une métaphore. En découvrant le sable sous les pavés qu'ils descellaient pour se battre, les étudiants ont aussi découvert que la réalité recelait parfois des idées. Celle-là en particulier : les idéaux se conquièrent. Parfois dans l'affrontement.
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Le monde dans lequel on vivait en ce début 68 était comme un tableau. Immobile et figé. Les adultes avaient toujours été adultes, les vieux toujours vieux, les profs toujours ennuyeux, les filles toujours entre elles à ricaner, les garçons toujours entre eux avec un air bête. En y repensant, c’était ça l’impression. Un tableau d’une lourdeur infinie. Grandir, c’était prendre place dans ce tableau où rien ne bougerait jamais.
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On se rend rarement compte sur le moment de l'importance des choses qui nous arrivent.
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La colère ça fait émeutes, seul l'espoir fait de vrais changements.
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